Check-list : Les 7 étapes pour démarrer votre conformité CSRD
La directive CSRD impose de nouvelles exigences pour le reporting extra-financier. Voici les bases pour démarrer vos démarches de conformité sans jargon inutile.
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Développement durable par ci, développement durable par là… Disons-le : le monde de l'entreprise n'a plus que cette expression a la bouche. Mais savez-vous véritablement de quoi il s'agit ?
Ceci n'est pas un jugement de notre part - vous nous connaissez. 😇 Seulement, à l'heure où les problématiques s'accumulent dans ce domaine (et pas seulement en matière d'écologie), il est crucial d'appréhender convenablement ladite notion. A fortiori quand les entreprises sont en mesure de contribuer de façon considérable à cette nécessaire transition.
Mais qu’est-ce donc que le développement durable ? Quels sont ses objectifs ? Comment met-on en œuvre une démarche de développement durable au sein d’une organisation donnée ? Quels sont les trois piliers du développement durable à connaître avant de se lancer ?
Les réponses dans cet article.
Conformément à la définition proposée sur le site de l'INSEE (Institut national de la statistique et des études économiques), l'expression de développement durable désigne un modèle de développement répondant aux besoins du présent, sans compromettre la capacité des générations futures à répondre à ceux qui seront les leurs.
Cette définition proposée par l'INSEE est en fait issue d'une citation. Une citation elle-même issue du Rapport Brundtland (nom communément donné à une publication dont le titre officiel était "Notre avenir à tous").
Produit en 1987 par la Commission mondiale sur l’environnement et le développement de l'Organisation des Nations Unies (ONU) - alors présidée par la Norvégienne Gro Harlem Brundtland (Premier ministre de son état) - ce document est régulièrement désigné comme le premier à avoir évoqué la notion de "développement durable".
Ce n'est pas tout à fait vrai, sachez-le : en vérité, elle apparaît dès le début des années 1970 dans certains écrits scientifiques. Le Rapport du Club de Rome - « Halte à la croissance » ou "Limits to growth" en anglais - la mentionne ainsi dès 1972.
Toutefois, il faut attendre 1992 pour que le Sommet de la Terre qui se tient alors à Rio (sous l'égide des Nations Unies) officialise cette notion et celle de ses trois piliers : économique, écologique et social.
Relativement méconnu de la société civile jusqu’à la seconde moitié du 20ème siècle, le concept de développement durable se propage ensuite progressivement suite à la multiplication des crises économiques et écologiques qui jalonnent les actualités : chocs pétroliers, incidents nucléaires, marées noires… La liste est longue.
Peu à peu, la même société civile est également sensibilisée aux premiers changements notables d'ordre climatique ou environnemental (disparition de la biodiversité, problématique liée à la couche d'ozone, etc.).
À l'aube du 21ème siècle, le constat devient sans appel : le modèle de société développé par les êtres humains n'est pas viable. De fait, face à l'épuisement des ressources naturelles et aux changements majeurs induits par la réchauffement climatique, la capacité des générations futures à répondre aux besoins qui seront les leurs s'avère menacée.
À savoir : l’expression de “développement durable” constitue en fait une erreur de traduction. Elle a été traduite littéralement de l’anglais “sustainable development” (“développement soutenable” en français). En dépit de la correction dont il a fait l'objet dans les éditions ultérieures du rapport présenté par Madame Gro Harlem Brundtland, le concept de "développement durable" demeure cependant le plus connu.
Le concept de développement durable est étroitement lié à celui de responsabilité sociétale/sociale des entreprises (plus connu sous l'acronyme "RSE").
De façon très prosaïque, le terme de "développement" englobe en fait tout ce qui touche à l’amélioration des performances d'une organisation ou d'une société donnée - performances autant économiques que sociales ou environnementales. Le terme "durable", lui, traduit l'idée que ces performances doivent impérativement s’inscrire dans la durée pour être pertinentes.
Le pilier social du développement durable fait référence aux notions d’équité et de respect des droits individuels.
Ses principes sont les suivants :
Le pilier économique du développement durable fait référence aux notions d'efficacité et de prospérité.
Il incarne la faculté d'une entreprise à contribuer à une économie responsable. Autrement dit, il s'agit de parvenir à assurer la production nécessaire aux besoins existants - pas davantage - tout en limitant les risques que cette production induit pour la planète, mais aussi pour l'ensemble de la société. La santé de la population ne doit pas être mise en péril, par exemple.
Encore une fois : l'idée est de parvenir à répondre aux besoins présents, sans compromettre la capacité des générations futures de répondre à leurs propres besoins.
La clé ? Ne pas songer uniquement à l'instant présent. Le devoir d'une entreprise vis-à-vis de la société dans laquelle elle évolue est de s'attacher à élaborer une stratégie à long terme.
À noter : contrairement à une idée reçue, s'inscrire dans une telle logique ne revient pas nécessairement à opérer un virage à 180 ° dans le cadre de son activité. Assurer consciencieusement le recyclage de ses produits, par exemple, est une excellente façon de contribuer à assurer un avenir prospère aux générations futures. Dans ce contexte, le recours à des matières premières renouvelables constituera cependant un atout indéniable, en vue de préserver l'environnement.
Le pilier environnemental fait référence aux notions de responsabilité et de conservation.
Il repose en grande partie sur la volonté de préserver notre environnement et notre planète des dégâts causés par la pollution, la surconsommation et l'épuisement des ressources.
Ses principes sont les suivants :
Il arrive parfois que l'on mentionne l'existence d'un 4ème pilier du développement durable : la culture. En réalité, cependant, la culture se trouve à la croisée des trois dimensions du développement durable que nous venons d'évoquer.
Les trois piliers du développement durable ont ainsi vocation à s'intégrer au cœur des stratégies locales, nationales et mondiales de croissance et de développement. Or, aux yeux de certains, ces dimensions ne peuvent rendre compte de la complexité des sociétés humaines actuelles, ainsi que de l'ensemble des enjeux liés au développement durable.
Dans ce contexte, certains acteurs ont prôné à l'occasion d'événements divers (le Sommet mondial du développement durable de 2002, par exemple) l'ajout de la culture aux trois piliers de développement durable, au motif que celle-ci façonne et détermine un grand nombre de nos actions.
La déclaration universelle sur la diversité culturelle (2001) et la convention sur la diversité des expressions culturelles (2005) - toutes deux élaborées par l’UNESCO - précisent ainsi la relation entre culture et développement durable.
Celle-ci est résumée en deux points spécifiques :
En l'état, il est vrai que le monde ne fait pas uniquement face à des défis économiques, sociaux ou environnementaux. La créativité, la connaissance et la diversité sont autant de fondements indispensables au dialogue en faveur de la paix et du progrès. Ils sont intrinsèquement liés aux notions de développement humain et de liberté.
Ce 4ème pilier est donc susceptible de créer des liens solides avec les trois autres dimensions du développement durable.
En outre, la culture est porteuse de valeurs sociales (cohésion, solidarité, liberté fondamentale, etc.), contribuant à l'élaboration d'un modèle de société synonyme d' équité et de prospérité.
Why not ? Après tout, dans le cadre de la mise en œuvre d'une stratégie de développement durable, la culture peut servir de facilitateur : elle unifie et fédère les individus, grâce à “l’ensemble des traits distinctifs, spirituels, matériels, intellectuels et affectifs, qui caractérisent une société ou un groupe social [...]”
Alors pourquoi s'en priver ?
Mettre en œuvre les piliers du développement durable au sein de son entreprise est une démarche hautement bénéfique pour assurer la pérennité de son business model, mais aussi s'affirmer comme un employeur soucieux de contribuer au progrès de la société au sens large.
Un programme de gouvernance empreint de valeurs sociales et humanistes est favorable au bien-être, ainsi qu'à la santé de vos salariés et de vos collaborateurs.
Soyons clairs : une entreprise a plus de chance de prospérer, si ses employés s’y sentent bien. Baisse du turn-over, meilleure cohésion d'équipe, motivation accrue… Les vertus du développement durable sont nombreuses. De fait, un tel modèle est généralement synonyme de productivité décuplée. On se sent naturellement plus investi et engagé au sein d'une structure qui respecte ses équipes, en s'assurant que ces dernières s'y épanouissent pleinement.
Pour une entreprise, s'inscrire dans une logique de développement durable revient à diversifier la nature de ses objectifs, qui ne concernent donc plus uniquement la rentabilité.
Contrairement à une idée fort répandue, s'investir dans le développement durable n'est nécessairement synonyme de dépenses astronomiques.
En opérant des changements dans le modèle de votre entreprise, celle-ci est bien davantage susceptible d'engranger des gains… Et pas seulement sur le plan de son image !
De faire, produire de manière plus responsable implique souvent de revoir le fonctionnement même de son activité. Il ne s'agit pas seulement d'investir dans les énergies renouvelables ou les matières premières de meilleure qualité : il s'agit aussi de couper court aux dépenses inutiles ou facultatives, par exemple. En ce sens, de nombreuses économies se trouvent à la clé d'un processus de transition en faveur du développement durable.
Que vous soyez ou non sensible à la dimension éthique de cette problématique, il est impossible de faire abstraction du pragmatisme auquel elle nous oblige.
Traduction : votre entreprise est-elle en mesure de faire face aux risques découlant du changement climatique ? Loin d'être théoriques, ils sont illustrés de façon quasi quotidienne par les actualités. Et le moins que l'on puisse dire, c'est que les dérèglements ou les catastrophes naturelles engendrés par le changement climatique remettent en cause la viabilité de certaines activités.
D'ailleurs, les investisseurs ne s'y trompent plus : le changement climatique est devenu un risque à part entière, susceptible d'influencer leur décision de soutenir le développement de telle ou telle entreprise.
Concrètement, si la vôtre ne prend pas en considération ce risque, ne l'anticipe pas ou ne fait rien pour s'en prémunir, celle-ci pourrait voir ses financements s'évaporer. Littéralement.
De la même façon, la législation est de plus en plus dure vis-à-vis des entreprises qui s'obstinent à ne pas tenir compte de leur impact environnemental. D'ores et déjà, certaines d'entre elles sont d'ailleurs tenues par la loi de réaliser leur bilan carbone.
Conclusion ? N'attendez pas de vous retrouver au pied du mur : anticipez !
Le chemin vers le développement durable n'est pas un long fleuve tranquille. En l'état, opérer des changements aussi importants que ceux nécessaires à la transition d'une entreprise implique nécessairement des efforts… Et de la part de tout un chacun.
Un exemple ? Le fait d'adopter les écogestes en entreprise induit la participation de chaque employé. Tous doivent accepter de revoir leurs habitudes - souvent ancrées depuis de nombreuses années. Disons-le : faute de les fédérer autour de votre cause, vous risquez de suer sang et eau pour voir s'accomplir les changements escomptés.
Dans ce contexte, soyez malin : réfléchissez à la meilleure façon de présenter la transition à vos équipes. En la matière, il existe mille et une façons de procéder. L'idée n'est évidemment pas d'introduire vos objectifs au son de la marche funèbre. Tâchez de rendre ladite transition aussi ludique et engageante que possible. ✌
Certaines entreprises opérant un suivi quotidien de leurs émissions de CO2, par exemple, fédèrent leurs équipes en présentant cette démarche comme un jeu entre les services. À l'issue de la semaine, l'équipe ayant émis le moins de CO2 remporte un prix.
Vous avez saisi l'idée ? Il s'agit de trouver un élément culturel, cohérent avec l'esprit de votre entreprise, et susceptible de consolider les liens entre la structure et ses employés.
Afin de vous accompagner dans la mise en œuvre de votre transition vers le développement durable, Greenly vous donne quelques exemples d'application pour chacun des piliers du développement durable.
Favorisez le télétravail. Il est de plus en plus plébiscité par les employés, qui souhaitent trouver le juste équilibre entre vie professionnelle et vie familiale. Pour certains d'entre eux, cette méthode diminue ainsi le stress et favorise la productivité.
Soutenez les Objectifs de développement durable (ODD) par l'intermédiaire de votre stratégie RSE. Dans la pratique, les Objectifs de développement durable fixés par l’ONU visent par exemple à soutenir l’éducation des enfants ou la lutte contre la pauvreté.
Favorisez la formation et l’accès à l’emploi pour les personnes en situation de handicap ou de précarité sociale.
Réalisez le bilan carbone de votre entreprise, afin de prendre connaissance de votre niveau d'émissions de gaz à effet de serre (GES) et des axes d'amélioration prioritaires sur lesquels vous focaliser dans le cadre de votre transition vers un modèle durable.
Rénovez et isolez les bâtiments de votre entreprise. De fait, la plupart des locaux d'entreprise sont aujourd'hui mal construits et/ou mal isolés. Une source importante de déperdition énergétique donc, qu'il s'agisse de chauffer ou de refroidir lesdits bâtiments.
Veillez à une gestion optimale des déchets issus de votre activité.
Optez pour une solution "verte" en matière d'énergie. Dans la mesure du possible, tâchez de choisir un fournisseur d’énergie renouvelable (voltaïque, éolien, hydraulique, etc.).
Financez des projets de compensation carbone, afin de contribuer à l'effort de réduction et d'élimination des émissions de CO2 expédiées dans l'atmosphère.
Revoyez votre politique de mobilité : diminuez le nombre de vos déplacements professionnels (surtout si vous devez prendre l'avion) et encouragez vos employés à utiliser les transports en commun plutôt que la voiture. Vous pouvez également initier un système de covoiturage au sein même de votre structure.
Offrez à vos salariés des chèques culture.
Favorisez la création de diverses associations culturelles ou sportives au sein de votre entreprise
Nous sommes Greenly, le spécialiste du bilan carbone des PME. Notre objectif ? Permettre à toute entreprise de s'engager en faveur de la transition écologique, et ce, quel que soit son budget.
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