Concerts, festivals, théâtre : la transition du spectacle vivant
Le spectacle vivant doit se protéger et contribuer, lui aussi, à la lutte contre le changement climatique. Mais comment ? Quelles sont les solutions ?
ESG / RSE
Secteurs d'activité
Écologie
Les solutions de Greenly
Majoritairement invisible à l’œil nu, la pollution de l’air est l’accumulation de l’émission de certains polluants dans l’air - pouvant être des gaz à effet de serre (GES).
Ce phénomène est ainsi intimement lié au réchauffement climatique, puisqu’il participe à la destruction de la couche d’ozone et contribue à l’effet de serre. ☀️
Responsable de sept millions de décès chaque année, la pollution de l’air est le résultat des actions de l’ensemble de la population. Il s’agit donc de notre affaire à tous.
Quelles sont les causes de la pollution atmosphérique ? Est-elle véritablement une menace pour l’environnement et notre santé ? Quelles solutions sont à notre disposition pour limiter son impact ? Greenly répond à vos interrogations. 👇
Selon l’OMS (l’Organisation mondiale de la Santé) : « la pollution de l’air est la contamination de l’environnement intérieur ou extérieur par tout agent chimique, physique ou biologique qui modifie les caractéristiques naturelles de l’atmosphère ». 📖
Autrement dit, la qualité de l’air - intérieur comme extérieur - est altérée par l’émission de substances étrangères polluantes voire toxiques ou par une variation soudaine de la quantité des composants.
À terme, cela a un effet nocif et crée une nuisance sur les écosystèmes, les ressources biologiques et la santé humaine. ❌
Un épisode de pollution est ainsi défini par une quantité trop élevée (d’un ou plusieurs) polluants dans l’air. Cette hausse influe sur la concentration des particules en suspension dans l’air et peut être causée par :
👉 Ce phénomène est majoritairement visible dans les zones urbaines, à la campagne et dans les vallées de montagnes enclavées (les reliefs empêchant la dispersion des polluants).
La pollution de l’air - ou « pollution atmosphérique » - provient de deux sources :
Dans le détail :
🇫🇷 En France, la pollution atmosphérique a un coût de 70 à 100 milliards d’euros par an.
Les activités humaines rejettent également des particules ou des poussières en suspension (PM) pouvant être divisées en deux catégories :
La pollution de l’air a de nombreuses répercussions sur la santé de chacun. La population peut ainsi être sujette à une exposition à court terme (à l’image d’un pic de pollution) ou une exposition à long terme (ce qu’on appelle une exposition chronique). 💨
La preuve, l’OMS a révélé en avril 2022 que 99 % de la population mondiale respire un air dépassant les seuils fixés. Sans surprise, ce sont les pays en voie de développement à revenu faible ou intermédiaire qui sont les plus exposés.
Dans le détail, les particules primaires PM2,5 - d’un diamètre inférieur à 2,5 micromètres - et PM10 - d’un diamètre inférieur à 10 micromètres - sont particulièrement nocives pour la santé, puisqu’elles pénètrent dans le nez, voire dans l’appareil respiratoire et la circulation sanguine. Plusieurs conséquences plus ou moins graves sont à noter :
👉 Chaque année, la pollution de l’air est responsable de sept millions de décès prématurés, dont 48 000 en France (ce qui représente 9 % de la mortalité du pays). Il s’agit du troisième facteur de décès prématuré dans l’Hexagone après le tabac et l’alcool.
L’environnement n’est pas en reste. La pollution de l’air à des répercussions sur :
À ce jour, plus de 6 000 villes dans 117 pays se sont engagées à surveiller la qualité de leur air et à identifier les sources de pollution. Il en ressort que l’Europe et l’Amérique du Nord sont les meilleures élèves au vu de la quantité de données recueillie sur la qualité de leur air. 👍
Même si des progrès sont à noter au cours des 20 dernières années, la qualité de l’air n’est toujours pas idéale. À ce titre, en 2021, l’OMS a révisé - et renforcé - ses lignes directrices, plafonnant la concentration moyenne annuelle des polluants à :
*μg/m3 équivaut à microgramme par mètre cube
👉 En France, la qualité de l’air est surveillée par l’AASQA (l’Association agréée de surveillance de la qualité de l’air) selon l’indice Atmo. Elle est d’ailleurs obligatoire dans les agglomérations de plus de 100 000 habitants.
Investir dans des logements durables et lutter contre les infrastructures mal isolées sont deux améliorations conseillées pour réduire la pollution de l’air. Comment ? En :
💥 2,6 milliards de personnes sont exposées à l’intérieur même de leur habitation par la pollution de l’air, notamment via leurs équipements de cuisson, de chauffage ou d’électricité alimentés au kérosène, à la biomasse et au charbon.
Le secteur des transports est l’une des causes majeures de la pollution de l’air - si ce n’est la principale. En effet, les véhicules personnels émettent des hydrocarbures, du plomb ou du soufre selon le type de carburant utilisé, ainsi que du monoxyde de carbone, des oxydes d'azote et des suies.
Un mélange loin d’être bon pour l’environnement et notre santé, vous vous en doutez bien. 👎
Dès lors, il devient urgent de développer des transports publics verts et abordables. L’objectif ? Inciter la population à délaisser la voiture pour emprunter les transports en commun ou le vélo et la marche pour les courts trajets.
Dans le cas où des personnes ne pourraient se séparer de leur véhicule personnel, ils sont exhortés à entretenir régulièrement leur moyen de transport et à apposer le Certificat qualité de l’air (la vignette Crit’Air) sur leur pare-brise.
Cette dernière indique le niveau de pollution du véhicule via un chiffre allant de 0 à 5 et permet l’accès à des ZFE (zone à faibles émissions).
Idéalement, il faudrait acheter une voiture propre (électrique, notamment) ou recourir au covoiturage - notamment pour les trajets domicile-travail qui représentent encore 75 % des déplacements réalisés en voiture. 🚗
👋 Bon à savoir : la norme Euro permet de classer un véhicule selon ses émissions polluantes et d’inciter les constructeurs à produire des voitures plus respectueuses de l’environnement. Les véhicules neufs à moteurs thermiques, essence, diesel et gaz sont principalement concernés.
L’agriculture est à l’origine de l’émission de nombreuses particules primaires et d’autres polluants. Plusieurs solutions pour réduire l’impact de ce secteur :
L’incinération des déchets relâche dans l’air de l’acide chlorhydrique (HCI), des dioxines, des métaux toxiques et du méthane - principal GES à l’origine du réchauffement climatique. 🔥
Malgré l’interdiction de brûler les déchets verts à l’air libre depuis 1978 en France, cette pratique est encore beaucoup utilisée. Dès lors, diverses alternatives ont vu le jour pour supprimer les déchets agricoles et les déchets verts des particuliers :
👉 À titre informatif : 50 kg de déchets verts brûlés à l’air libre libèrent une quantité de particules fines équivalent à celles émises sur 13 000 km parcourus par un véhicule essence ou diesel.
Pour réduire l’impact de votre entreprise sur la qualité de l’air, réalisez le bilan carbone de votre structure ! Cette analyse permet de mesurer vos émissions de CO2, puis d’établir une stratégie de réduction. Au-delà d’agir pour l’environnement, vous réalisez des économies non négligeables.
Nos experts sont à votre disposition pour le moindre renseignement. 👀