La difficile équation de la sobriété numérique
La sobriété numérique vise à minimiser l’impact environnemental lié à notre usage du numérique. Un concept qui se heurte pourtant à de nombreux défis.
Le développement durable est un “développement qui répond aux besoins de la génération actuelle sans compromettre la capacité des générations futures à répondre à leurs propres besoins”.
Concrètement, le développement durable désigne le fait d’opérer une gestion rationnelle des ressources humaines, naturelles et économiques.
L’objectif est le suivant : parvenir à satisfaire les besoins de l'humanité à long terme, en utilisant les ressources de notre planète sans jamais dépasser leur capacité de renouvellement naturel. Autrement dit, sans jamais atteindre le seuil d’épuisement de ces ressources.
Présidée par la Première ministre norvégienne, Gro Harlem Brundtland, la Commission mondiale sur l’environnement et le développement de l'Organisation des Nations Unies (ONU) délivre en 1987 le fameux “Rapport Brundtland”, régulièrement présenté comme le premier à avoir introduit le concept de "développement durable".
Ce concept, cependant, est apparu au début des années 1970. Le Rapport du Club de Rome - "Limits to growth" - le mentionne notamment en 1972.
La définition officielle, elle, sera finalement précisée en 1992 - au moment de la troisième conférence des Nations Unies sur l'environnement et le développement (aussi appelée “Sommet de la Terre”).
Le concept des 3 piliers du développement durable (écologique, social et économique) y sera également acté.