Quelle est l'empreinte carbone de la cosmétique ?
L'industrie de la cosmétique n’est pas sans impact sur l’environnement. Quelles sont les principales sources de pollution ?
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Ce n’est un secret pour personne : les voitures sont l’une des plus grandes sources de gaz à effet de serre. C’est d’ailleurs, entre autres, pour contrer ce phénomène que les constructeurs commencent à fabriquer des engins électriques.
Mais que représente réellement le bilan carbone d’une voiture diesel ou essence par rapport au bilan carbone d’une voiture hybride ?
Nous répondons à cette question dans notre article.
Ainsi, il faut savoir qu’un ménage français rejetterait en moyenne environ 16 tonnes de CO2 par an. Évidemment, la voiture est l’un des principaux postes d’émissions (avec le logement et l’alimentation).
Concernant les entreprises, l’empreinte carbone prend en compte l’usage des véhicules au sens large. Soit l’usage de la voiture pour se rendre sur le lieu de travail ainsi que l’utilisation des véhicules des clients pour venir sur place ou encore les transports en amont ou en aval. Cela représenterait 35% environ des émissions de CO2 d’une entreprise.
En moyenne, l’ADEME estime que les entreprises rejettent 8 tonnes par an et par personne d’équivalent carbone (1,3 tonnes équivalent carbone par personne pour une PME et 13,6 tonnes équivalent carbone par personne pour une grande entreprise).
Pour en savoir plus sur son empreinte écologique et diminuer ses émissions de gaz à effet de serre, il convient aux entreprises de réaliser un bilan carbone.
C’est un fait : les transports sont la cause d’une large partie de la production de gaz à effet de serre (29% de la production de gaz à effet de serre environ).
Concernant les voitures, les études ont montré qu’elles sont responsables, à elles seules, de plus de la moitié de ces émissions. Sont principalement concernées les voitures personnelles. Les poids lourds et les véhicules utilitaires viennent ensuite.
Pour entrer dans les détails, il faut pouvoir faire la comparaison entre un bilan carbone diesel, essence et électrique.
Commençons par la voiture diesel. Sans surprise, c’est le véhicule dont le facteur d’émission est le plus élevé (3,1 tonnes de CO2 par tonnes équivalent pétrole (tep)). Par contre, il faut noter qu’une voiture diesel consomme moins de carburant qu’une voiture essence. De ce fait, on remarque que l’empreinte carbone d’une voiture diesel est inférieure à celle d’une voiture essence avec 0,251 kg de CO2 par km.
Une voiture essence, quant à elle, rejetterait 2,9 tonnes de CO2 tep. Par contre, elles produisent 0,259 kg de CO2 par km.
Ainsi, en ramenant au bilan carbone en km d’une voiture, il est intéressant de noter que le bilan carbone d’une voiture essence ou diesel est sensiblement le même.
Les voitures électriques, pour finir, sont effectivement moins polluantes que les voitures essence ou diesel dans leur usage quotidien (60% d’émissions de moins en moyenne). Pour autant, il faut aussi considérer la pollution liée à la fabrication de ces véhicules. En effet, fonctionnant avec une batterie en lithium, on estime que 75% de leur empreinte écologique se fait en amont (surtout au moment de l’extraction du métal nécessaire à sa conception). Avant de vous lancer dans l'achat d'un véhicule électrique, retrouvez ici un article sur les 3 questions à se poser avant d'acheter un véhicule électrique.
En moyenne, les études ont montré que la fabrication d’une voiture électrique rejette environ 6,57 tonnes de CO2 tep contre 3,74 tonnes de CO2 tep pour une voiture thermique. Ainsi, l’équilibre entre les deux types de véhicules se fait après 30 000 km environ. Au-delà, le bilan carbone d’une voiture électrique est bien plus intéressant que celui d’une voiture thermique.
Après le scandale Volkswagen qui a éclaté en 2015, la norme et le calcul du bilan carbone d’une voiture ont évolué.
Depuis les années 1970, on se référait à la norme européenne NEDC (New European Driving Cycle) pour mesurer les émissions de CO2 d’une voiture. Pourtant, ces tests en laboratoire étaient très loin de la réalité (le poids des passagers, les dénivelés, les changements de vitesse ou bien la météo n’étaient pas pris en compte).
Ainsi, depuis 2017, on utilise une nouvelle norme WLPT (Worldwide harmonized Light vehicles Test Procedures). Sont alors appliquées des variations dans les conditions d’usage. Toujours en test sur banc, on a commencé à simuler de la conduite sur autoroute, sur route et en ville. Pourtant, d’après les spécialistes, cela est encore perfectible.
C’est pourquoi on tend à utiliser de plus en plus aujourd’hui la norme RDE (Real Driving Emission) comportant un test sur route.
Avant toutes choses, il est évident que la meilleure façon d’améliorer le bilan carbone d’un trajet en voiture est de le partager avec d’autres passagers se rendant au même endroit. Cela se fait d’ailleurs de plus en plus dans les entreprises. En augmentant le nombre de passagers par voiture, on diminue mathématiquement le nombre de véhicules sur la route. Donc d’émissions de CO2.
Aussi, le calcul du bilan carbone d’un trajet en voiture a montré qu’une conduite plus douce serait moins génératrice d’émission de GES. Évitons donc au maximum les fortes accélérations sur moteur froid et les conduites brusques. Aussi, si possible, préférons ouvrir la fenêtre lors de fortes températures plutôt que d’utiliser la climatisation qui augmente la consommation de carburant et, par ce biais, les émissions de GES (+7 à 13% en moyenne sur un an).
Finalement, la location d’une voiture serait préférable à l’achat d’une voiture. À ce titre, bien que le bilan carbone d’une voiture neuve soit moins important à l’usage, sa construction et déconstruction entraînent une empreinte carbone désastreuse. De ce fait, plutôt que de changer de voiture individuelle régulièrement, il faut essayer autant que possible de conserver son véhicule jusqu’à atteindre minimum 200 000 km. Cela représente, d’après les études, 15 tonnes de moins de CO2 dégagé par rapport à l’achat d’un véhicule neuf après 100 000 km.
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