La Déclaration de Performance Extra-Financière (DPEF) en 2024
La DPEF traite de la politique sociale, environnementale, sociétale et de gouvernance de toute entreprise. Zoom sur cette obligation légale.
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Maintenant que nous sommes à peu près tous d’accord sur le fait de diminuer notre empreinte carbone, il nous reste à mieux comprendre ce qui dans notre quotidien génère des émissions superflues de gaz à effet de serre : l’achat d’un nouveau jean, un week-end éclair à Copenhague, un barbecue entre amis...
Grâce à certains outils disponibles gratuitement, il est dorénavant possible pour chacun d'effectuer son bilan carbone par le biais de questionnaires permettant d'analyser nos modes de vie. Depuis les transports jusqu’à notre consommation de produits courants, qu’est-ce-qui dope notre empreinte carbone ? Et surtout, quels gestes adopter pour essayer de la réduire au maximum ?
Pour réaliser son bilan carbone, une méthodologie fiable a été développée conjointement par l’ingénieur spécialiste du climat, Jean Marc Jancovici, et l’ADEME, agence de la transition écologique. Il faut comptabiliser l’ensemble des gaz à effet de serre (GES) émis durant la totalité du cycle de vie des produits et services consommés par un individu. Il s’agit alors d’examiner tous les volets de son existence, depuis son type de logement jusqu’à ses hobbies et déplacements, pour établir une cartographie des postes d’émissions de GES les plus importants.
Pour cela, il suffit de se laisser guider par de nombreux outils disponibles gratuitement en ligne, comme celui de la Fondation GoodPlanet, qui permet aux particuliers de calculer leur bilan carbone annuel, ou celui de l’entreprise à vocation sociale Reforest’Action, qui prend en considération les types de régimes alimentaires ou la fréquence d’utilisation d’un véhicule.
Ces photographies ponctuelles de son empreinte carbone personnelle sont un excellent point de départ, mais ont l'inconvénient d'offrir une simple vue ponctuelle, sans assurer de suivi continu et de mesure de sa progression. C'est précisément à ce besoin que répondent des calculateur de bilan carbone personnel comme Greenly, qui assure en suivi en continu en calculant l'impact carbone de chaque dépense et permet d'offrir un tableau de bord global évolutif grâce à la synchronisation bancaire.
L’important est bien sûr de répondre honnêtement aux questions et de parvenir à s’avouer que malgré nos efforts, nous ne sommes pas (encore) parfaits. Et c’est normal ! Personne ne passe pas au zéro déchet en une semaine. Et oui, il est difficile d’arrêter complètement de manger de la viande… Ce qui est vital, c’est de regarder les choses en face et de prendre conscience de la quantité de GES générée inutilement…
Aujourd’hui, à quoi ressemble l'empreinte carbone d’un Français au quotidien ? Malheureusement, elle n’est pas glorieuse…
L’empreinte carbone moyenne d’un Français, soit la quantité de gaz à effet de serre qu’il émet par an, est estimée à 11,5 tonnes de CO2. Sur ces 11,5 tonnes, il faut compter, 5 tonnes d’émissions importées, 2 tonnes d’émissions de transport, 1,5 tonnes d’émissions de bâtiments (essentiellement chauffage au gaz et fioul), 0,8 tonnes d’émissions industrielles, 0,8 tonnes d’émissions liées à l’agriculture, 0,7 tonnes d’émissions en production d’électricité, 0,3 tonnes d’émissions liées à la gestion des déchets.
Or, pour limiter le réchauffement climatique à une hausse de 1,5 degré, comme le stipule l’accord de Paris, cette empreinte carbone devra être réduite de 80 % d’ici 2050. Autrement dit, nous avons moins de 30 ans pour réduire nos émissions à environ deux tonnes par an…
Des chiffres vertigineux, qui donnent une idée des efforts qu’il nous reste à fournir pour respecter nos objectifs climatiques et limiter le réchauffement de la planète. En effet, pour le Haut Conseil pour le Climat, organisme indépendant chargé d’évaluer la politique climatique de la France, la situation est critique.
Présidée par la climatologue Corinne Le Quéré, l’instance composée d’experts explique dans un rapport publié le 6 octobre 2020 que si le bilan carbone moyen des Français diminue, il décroît toutefois à un rythme insuffisant pour respecter l’accord de Paris. Autrement dit, il va falloir mettre les bouchées doubles et implémenter enfin des changements drastiques, non seulement au niveau des institutions, mais également au niveau des individus.
Pour réduire l'empreinte carbone des Français, il faut s’attaquer en priorité aux principaux pôles de nos émissions de GES.
Puisque les émissions importées, c’est-à-dire les émissions imputables à la consommation de produits manufacturés hors de France, représentent la plus grosse part de notre empreinte carbone, il est vital de moduler nos modes de consommation. Cela signifie favoriser l’achat de produits fabriqués en France, ou tout du moins en Europe, et rallonger le plus longtemps possible la durée de vie de produits en question. Pour cela, préférer la réparation au remplacement, surtout en ce qui concerne nos produits électriques et électroniques.
On ne le répétera jamais assez : le bilan carbone de nos iPhones est épouvantable ! Le volume d’émissions de gaz à effet de serre de l’iPhone X s’établit à 79 kg de CO2 (64 Go) et 93 kg de CO2 (256 Go) tout au long de sa durée de vie, fixée à trois ans par Apple…
Dans un second temps, il convient de s’intéresser au bilan carbone des transports. D’après un récent sondage réalisé par L’Usine Digitale dans le cadre de la pandémie de Covid, les Français sont prêts à faire certaines concessions. Pour deux Français sur trois, il faut inciter les entreprises à réduire déplacements et voyages professionnels.
Si le penchant à la limitation des voyages dans le cadre professionnel est plutôt évident, les répondants sont plus mitigés en ce qui concerne les voyages réalisés dans une sphère privée… Seule une petite majorité des interrogés (56%) s’opposent à inciter les Français à voyager moins pour leurs vacances. Cette volonté de réduire les voyages, notamment dans le cadre professionnel, serait motivée par une envie de réduire son empreinte carbone. Ces résultats sont confirmés par l’analyse de Caroline Villecroze, directrice stratégie et RSE de Leyton :
La pandémie agit en accélérateur de conscience puisque le ralentissement économique qu’elle impose nous contraint à envisager d’autres modes de fonctionnement.
Pour cela, les interrogés plébiscitent différents types de transports alternatifs aux transport traditionnels. En tête de classement, le covoiturage le vélo électrique ou la voiture électrique (60%).
Et c’est sans compter sur l’ensemble des petits gestes de la vie de tous les jours… Pourquoi par exemple ne pas s’essayer au « lundi vert » ? Lancé en France dans le sillon de l’américain « Meatless Monday » et déjà adopté dans plus de 40 pays, le lundi vert est un défi national lancé aux particuliers qui consiste à remplacer la viande et le poisson chaque lundi par des légumineuses. Alors, on se lance ?
Greenly est reconnu comme l'expert en bilan carbone pour les TPE-PME.
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