Critères ESG : définition, exemples et stratégies d'investissement
Outil devenu indispensable pour les investisseurs et les entreprises, les critères ESG permettent d'accompagner la prise de décision. Voici comment.
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Les solutions de Greenly
En bref, une entreprise génère à la fois des flux physiques et des flux monétaires dans le cadre du bon fonctionnement de l’activité. Or, ces flux émettent des gaz à effet de serre (GES), dont la haute concentration au sein de notre atmosphère s’avère nocive pour l’environnement. Dans ce contexte, le bilan carbone constitue une première étape, en vue de quantifier les émissions issues desdits flux et d’élaborer un plan de transition adéquat.
👉 Mais quels sont ces flux physiques et monétaires ? Comment nos experts Greenly les prennent-ils en compte dans le cadre de la réalisation du bilan carbone de votre entreprise ?
Explications.
Les flux physiques peuvent être :
On divise ces flux en deux catégories :
La réalisation d’un bilan carbone implique d’analyser l’ensemble des émissions engendrées par les activités d’une entreprise. Pour ce faire, il convient d’abord de définir le champ d’analyse, puis de collecter les données d’activité et les facteurs d’émissions nécessaires au calcul du bilan carbone.
Mais qu’est-ce qu’un facteur d’émission ? Pour faire simple, il s’agit d’un coefficient permettant de convertir une donnée (physique comme monétaire) en émissions de CO2 équivalent (CO2e).
👉 À titre indicatif, la Base Carbone de l’ADEME concentre plus de 5 000 facteurs.
Les flux physiques et monétaires sont assimilables à différentes sources d’émissions, elles-mêmes classées en six catégories d’émissions (anciennement scopes 1, 2 et 3 depuis la mise à jour de la méthodologie BEGES) :
Dans le cadre d’un bilan carbone, les flux physiques sont convertis en GES grâce aux facteurs d’émissions physiques exprimés en kg CO2eq/unité physique (kgCO2eq/km pour les transports, par exemple).
En recourant à la même logique que celle utilisée pour la conversion des flux physiques, on estime la quantité de CO2 issue des flux monétaires (d’une facture, par exemple) grâce à la conversion des données d’activité de l’entreprise (estimées en euros, en dollars ou toute autre monnaie utilisée) en quantité de gaz à effet de serre (kgCO2eq). On utilise ainsi des ratios monétaires exprimés en kg CO2eq/€ dépensé.
Si l'entreprise souhaite aller plus loin dans l'étude de l'impact environnemental lié à son offre, il est possible de réaliser une analyse de cycle de vie (ACV), laquelle consiste à quantifier les émissions de GES engendrées sur la totalité du cycle de vie d’un produit.
Ce dernier se compose de cinq étapes :
À première vue, on pourrait penser que l’analyse des dépenses d’une entreprise équivaut à une analyse des flux physiques. Or, chaque approche remplit ses propres objectifs :
Attention : cela ne signifie pas que les flux monétaires sont écartés par nos experts. Ces données nous permettent de développer une analyse quasi exhaustive des activités de nos clients. Les flux monétaires s’avèrent très utiles pour prendre en compte les émissions liées aux achats de biens et de services pour lesquels une collecte de données physiques serait trop chronophage.
Soyons clairs : les bilans carbone réalisés par Greenly prennent systématiquement en compte ces deux approches - une méthodologie rigoureuse, qui correspond d'ailleurs aux conclusions de l'association ABC en 2021 (l'approche monétaire seule est insuffisante pour obtenir un bilan carbone rendant compte des émissions d'une entreprise).
De même, l'approche physique démontre elle aussi ses limites, puisque le calcul des émissions carbone d'une organisation ne relève alors pas d'une approche tout à fait exhaustive.
En outre, selon un article du Monde, seules 4,5 % des entreprises publient un bilan carbone comprenant l'analyse de tous les postes d'activité. Or, en cas de bilan carbone non conforme, celles-ci peuvent être soumises à des sanctions financières.
La prise en compte de ces deux approches permet d'éviter ce cas de figure.
Greenly combine ainsi les deux approches, de sorte :
👉 Cependant, l’approche physique est privilégiée dans le cas où les données existent déjà (facteurs d’émissions d’un processus, d’une activité, d’un produit). Cela permet de refléter l'impact réel de l'entreprise et d'ancrer le bilan carbone dans la durée. Dans l'hypothèse où toutes les données sont disponibles, nous privilégions systématiquement l'approche physique, sauf pour l'achat de services.
La plateforme Greenly permet à ses clients d’importer facilement tout type de document. Elle s’adapte au niveau de détail accessible pour chaque entreprise, et prévient ainsi toute barrière à l’entrée pour les organisations désireuses de réaliser leur bilan carbone.
Notre objectif est simple : démocratiser le bilan carbone en facilitant sa réalisation. La collecte des données physiques est simplifiée via l’utilisation de “modules” disponibles sur la plateforme Greenly.
Parmi les données physiques généralement mobilisées, on retrouve les données relatives aux bâtiments (type de bâtiment, consommation énergétique, etc.) et aux employés (déplacements domicile-travail, régime alimentaire, recours au télétravail, etc.).
Toutefois, des modules complémentaires peuvent être débloqués en fonction de la disponibilité des données (modules d’inventaire sur les équipements informatiques ou sur la flotte de véhicules, module sur les déplacements professionnels, etc.).
👉 La quantification des flux monétaires est rendue possible grâce au partage du fichier d’écriture comptable de l’entreprise - filtré afin de conserver ce qui est strictement utile au bilan carbone, c’est-à-dire les dépenses correspondant à des achats de biens, de services, etc.
Signé en 2015, l’Accord de Paris consacre l’engagement de 194 pays à lutter contre le réchauffement climatique et à inverser la tendance du phénomène d’ici 2050. Un objectif : limiter nos émissions de gaz à effet de serre.
👉 En principe, nous devons parvenir à limiter la hausse de la température mondiale à + 2 °C - idéalement + 1,5 °C - d’ici la fin du siècle par rapport aux niveaux préindustriels.
Dans ce contexte, le bilan carbone se généralise peu à peu - jusqu’à devenir obligatoire pour certaines structures.
Les flux monétaires et les flux physiques sont des données nécessaires à la quantification des émissions de gaz à effet de serre engendrées par une activité et par sa chaîne de valeur.
L’idée est d’acquérir une vision globale de l’impact carbone de l’organisation.
Comprendre d’où proviennent nos émissions est une étape clé pour agir sur notre empreinte carbone individuelle, comme sur celle de nos entreprises et ainsi entamer notre transition vers un monde bas-carbone.
En outre, le fait de convertir les flux physiques et les flux monétaires en émissions permet de prendre conscience de plusieurs choses :
Cet exercice simplifie l’élaboration d’un plan de transition qui soit à la fois réaliste, tenable et efficace.
D’ores et déjà, vous pouvez cependant entreprendre d’opérer de nombreux changements :
Faites appel à Greenly pour réaliser le bilan carbone complet de votre structure. Cliquez ici pour demander une démonstration gratuite et sans engagement de notre outil. 👋