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Flux physiques et flux monétaires : la méthodologie Greenly
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Flux physiques et flux monétaires : la méthodologie Greenly

ESG / RSEBilan Carbone
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un ordinateur portable ouvert à côté d'une feuille papier indiquant plusieurs statistiques
La réalisation d’un bilan carbone complet doit prendre en compte les flux physiques et les flux monétaires. Quelle est la méthodologie utilisée par Greenly ?
ESG / RSE
2023-05-25T00:00:00.000Z
fr-fr

En bref, une entreprise génère à la fois des flux physiques et des flux monétaires dans le cadre du bon fonctionnement de l’activité. Or, ces flux émettent des gaz à effet de serre (GES), dont la haute concentration au sein de notre atmosphère s’avère nocive pour l’environnement. Dans ce contexte, le bilan carbone constitue une première étape, en vue de quantifier les émissions issues desdits flux et d’élaborer un plan de transition adéquat.

👉 Mais quels sont ces flux physiques et monétaires ? Comment nos experts Greenly les prennent-ils en compte dans le cadre de la réalisation du bilan carbone de votre entreprise ?

Explications.

Flux physiques et flux monétaires, de quoi parle-t-on ?

Flux physiques

Les flux physiques ou « flux réels » englobent les données physiques relatives au fonctionnement de l’entreprise. Ils sont exprimés en termes massiques (kg achetés ou transformés), en distances parcourues (km parcourus) ou encore en unité (nombre de produits vendus).

Les flux physiques peuvent être : 

  • internes (un camion transportant des produits semi-finis d'un site A à un site B (tous deux possédés par l'entreprise), par exemple) ;
  • externes, auquel cas ils englobent : 
    - les flux de biens entrants (les matières premières et les fournitures - nécessaires à la fabrication de la marchandise ou au fonctionnement courant de l’entreprise) ;
    - les flux de services entrants ;
    - les flux de biens sortants (les ventes de produits finis) ;
    - les prestations de services.

Flux monétaires

Les flux monétaires renvoient aux dépenses indiquées dans la comptabilité d’une entreprise. Ces données financières ou comptables correspondent en fait aux flux physiques, dans la mesure où chaque déplacement, chaque livraison, chaque action effectuée par les parties prenantes entraîne des paiements (une facture d’énergie, des frais de déplacement ou des décaissements).

On divise ces flux en deux catégories : 

  • les flux sortants, c’est-à-dire les paiements réalisés par l’entreprise au profit de ses fournisseurs, de ses salariés, de l’État (les impôts) ou le remboursement des prêts bancaires ;
  • les flux entrants, à savoir les paiements réalisés par les consommateurs qui achètent la marchandise (biens comme services) de l’entreprise.
deux personnes s'échangeant des billets

Comment sont pris en compte les flux physiques et monétaires dans le cadre du bilan carbone ?

Approches physiques, approches monétaires et bilan carbone

La réalisation d’un bilan carbone implique d’analyser l’ensemble des émissions engendrées par les activités d’une entreprise. Pour ce faire, il convient d’abord de définir le champ d’analyse, puis de collecter les données d’activité et les facteurs d’émissions nécessaires au calcul du bilan carbone.

Mais qu’est-ce qu’un facteur d’émission ? Pour faire simple, il s’agit d’un coefficient permettant de convertir une donnée (physique comme monétaire) en émissions de CO2 équivalent (CO2e).

👉 À titre indicatif, la Base Carbone de l’ADEME concentre plus de 5 000 facteurs.

Ce calcul permet d’évaluer l’impact environnemental d’une donnée et plus spécifiquement, la quantité de GES relative à cette donnée. 

Les flux physiques et monétaires sont assimilables à différentes sources d’émissions, elles-mêmes classées en six catégories d’émissions (anciennement scopes 1, 2 et 3 depuis la mise à jour de la méthodologie BEGES) : 

  1. les émissions directes de GES - liées physiquement aux installations et aux équipements contrôlés par les établissements ;
  2. les émissions indirectes associées à l’énergie ;
  3. les émissions indirectes associées au transport ;
  4. les émissions indirectes associées aux produits achetés ;
  5. les émissions indirectes associées aux produits vendus ;
  6. les autres émissions indirectes.

Dans le cadre d’un bilan carbone, les flux physiques sont convertis en GES grâce aux facteurs d’émissions physiques exprimés en kg CO2eq/unité physique (kgCO2eq/km pour les transports, par exemple). 

En recourant à la même logique que celle utilisée pour la conversion des flux physiques, on estime la quantité de CO2 issue des flux monétaires (d’une facture, par exemple) grâce à la conversion des données d’activité de l’entreprise (estimées en euros, en dollars ou toute autre monnaie utilisée) en quantité de gaz à effet de serre (kgCO2eq). On utilise ainsi des ratios monétaires exprimés en kg CO2eq/€ dépensé.

L'ACV, une analyse complémentaire au bilan carbone

Si l'entreprise souhaite aller plus loin dans l'étude de l'impact environnemental lié à son offre, il est possible de réaliser une analyse de cycle de vie (ACV), laquelle consiste à quantifier les émissions de GES engendrées sur la totalité du cycle de vie d’un produit.

Ce dernier se compose de cinq étapes : 

  • l’extraction et la transformation des matières premières ;
  • la fabrication, l’assemblage et l’emballage du produit ;
  • la distribution du produit fini ;
  • l’utilisation du bien ;
  • la fin de vie - qui comprend la collecte, le transport, le recyclage et le traitement des déchets.
une femme tenant une calculatrice dans une main et un stylo dans l'autre pour écrire sur un document papier

En quoi consiste la méthodologie Greenly relative aux flux monétaires et physiques ?

Nous prenons en compte ces deux approches complémentaires

À première vue, on pourrait penser que l’analyse des dépenses d’une entreprise équivaut à une analyse des flux physiques. Or, chaque approche remplit ses propres objectifs : 

  • Les deux flux peuvent être étudiés simultanément en matière de comptabilité carbone, mais la seule utilisation des dépenses de l’entreprise comme base du bilan carbone est insuffisante, car tous les postes d’émissions ne sont pas représentés et le taux de précision est insuffisant ;
  • Les flux physiques permettent de calculer les émissions en se basant sur des données concrètes et palpables, comme un nombre de kilomètres parcourus ou un nombre de tonnes de matières premières consommées, contrairement aux flux monétaires dont le champ d’application se cantonne aux dépenses.
Dans les faits, Greenly catégorise les dépenses, puis complète le bilan en recourant aux analyses physiques, qui sont associées à des facteurs d’émissions plus précis permettant de s’affranchir de la variabilité des prix.

Attention : cela ne signifie pas que les flux monétaires sont écartés par nos experts. Ces données nous permettent de développer une analyse quasi exhaustive des activités de nos clients. Les flux monétaires s’avèrent très utiles pour prendre en compte les émissions liées aux achats de biens et de services pour lesquels une collecte de données physiques serait trop chronophage.

Soyons clairs : les bilans carbone réalisés par Greenly prennent systématiquement en compte ces deux approches - une méthodologie rigoureuse, qui correspond d'ailleurs aux conclusions de l'association ABC en 2021 (l'approche monétaire seule est insuffisante pour obtenir un bilan carbone rendant compte des émissions d'une entreprise).
De même, l'approche physique démontre elle aussi ses limites, puisque le calcul des émissions carbone d'une organisation ne relève alors pas d'une approche tout à fait exhaustive.

En combinant ces deux approches, Greenly gagne en précision.

En outre, selon un article du Monde, seules 4,5 % des entreprises publient un bilan carbone comprenant l'analyse de tous les postes d'activité. Or, en cas de bilan carbone non conforme, celles-ci peuvent être soumises à des sanctions financières.

La prise en compte de ces deux approches permet d'éviter ce cas de figure.

Nous entamons la collecte des données avec l'approche monétaire

Nous choisissons d'entamer la collecte des données avec l'approche monétaire pour identifier les principaux postes d'émission. L'approche physique est ensuite utilisée pour creuser l'analyse et faciliter l'élaboration d'un action plan ready.

Greenly combine ainsi les deux approches, de sorte :

  • à gagner en précision ;
  • à combler le manque d'information (via le monétaire). Ce faisant, les données monétaires permettent d'obtenir une comptabilité carbone exhaustive, tout en fournissant un ordre de grandeur.

👉 Cependant, l’approche physique est privilégiée dans le cas où les données existent déjà (facteurs d’émissions d’un processus, d’une activité, d’un produit). Cela permet de refléter l'impact réel de l'entreprise et d'ancrer le bilan carbone dans la durée. Dans l'hypothèse où toutes les données sont disponibles, nous privilégions systématiquement l'approche physique, sauf pour l'achat de services.

Notre plateforme est intuitive et facilite la réalisation d’un bilan carbone complet

La plateforme Greenly permet à ses clients d’importer facilement tout type de document. Elle s’adapte au niveau de détail accessible pour chaque entreprise, et prévient ainsi toute barrière à l’entrée pour les organisations désireuses de réaliser leur bilan carbone.

Notre objectif est simple : démocratiser le bilan carbone en facilitant sa réalisation. La collecte des données physiques est simplifiée via l’utilisation de “modules” disponibles sur la plateforme Greenly.

Parmi les données physiques généralement mobilisées, on retrouve les données relatives aux bâtiments (type de bâtiment, consommation énergétique, etc.) et aux employés (déplacements domicile-travail, régime alimentaire, recours au télétravail, etc.). 

Toutefois, des modules complémentaires peuvent être débloqués en fonction de la disponibilité des données (modules d’inventaire sur les équipements informatiques ou sur la flotte de véhicules, module sur les déplacements professionnels, etc.).

👉 La quantification des flux monétaires est rendue possible grâce au partage du fichier d’écriture comptable de l’entreprise - filtré afin de conserver ce qui est strictement utile au bilan carbone, c’est-à-dire les dépenses correspondant à des achats de biens, de services, etc.

Pourquoi les approches physiques et monétaires sont-elles utilisées dans un bilan carbone ?

Atteindre l’objectif de l’Accord de Paris

Signé en 2015, l’Accord de Paris consacre l’engagement de 194 pays à lutter contre le réchauffement climatique et à inverser la tendance du phénomène d’ici 2050. Un objectif : limiter nos émissions de gaz à effet de serre. 

👉 En principe, nous devons parvenir à limiter la hausse de la température mondiale à + 2 °C - idéalement + 1,5 °C - d’ici la fin du siècle par rapport aux niveaux préindustriels.

Dans ce contexte, le bilan carbone se généralise peu à peu - jusqu’à devenir obligatoire pour certaines structures.

Évaluer l’entreprise dans sa totalité

Les flux monétaires et les flux physiques sont des données nécessaires à la quantification des émissions de gaz à effet de serre engendrées par une activité et par sa chaîne de valeur.

L’idée est d’acquérir une vision globale de l’impact carbone de l’organisation.

Permettre le passage à l’action des entreprises

Comprendre d’où proviennent nos émissions est une étape clé pour agir sur notre empreinte carbone individuelle, comme sur celle de nos entreprises et ainsi entamer notre transition vers un monde bas-carbone.

En outre, le fait de convertir les flux physiques et les flux monétaires en émissions permet de prendre conscience de plusieurs choses : 

  • des actions les plus polluantes et, par extension, les postes d’émissions sur lesquels agir en priorité ;
  • de nos dépendances à certains flux ;
  • des risques pris par nos entreprises (financiers, réglementaires, réputation ou encore d’approvisionnement) ;
  • des opportunités qui s’offrent à nos entreprises, à l’image de nouveaux marchés.

Cet exercice simplifie l’élaboration d’un plan de transition qui soit à la fois réaliste, tenable et efficace. 

D’ores et déjà, vous pouvez cependant entreprendre d’opérer de nombreux changements : 

  • inciter les employés à emprunter les transports en commun pour les trajets bureau-domicile - voire le covoiturage ;
  • remplacer votre flotte de véhicules à essence par des voitures électriques ;
  • travailler avec des fournisseurs engagés ;
  • réduire vos consommations (d’eau et d’énergie notamment) ;
  • limiter la pollution engendrée par le numérique ;
  • privilégier l’écoconception des produits.

Envie de passer à l’action ?

Faites appel à Greenly pour réaliser le bilan carbone complet de votre structure. Cliquez ici pour demander une démonstration gratuite et sans engagement de notre outil. 👋

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