Le guide des achats responsables en 2024
Une politique d’achats responsables est une stratégie d’achat, visant à minimiser ses impacts environnementaux et sociétaux. Explications.
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Consommer autrement est un premier pas dans la lutte contre l’urgence climatique. Pour remporter ce défi, il est indispensable que tous les secteurs économiques adoptent des mesures phares pour le climat (réduire les émissions de GES reste la priorité). 👊
En 2018, l’empreinte carbone des Français est de 11 tonnes équivalent CO2 alors que d’ici 2050, le pays a pour ambition de contribuer à la neutralité carbone à l’échelle mondiale. Nous avons encore des efforts à faire en la matière…
Faire évoluer nos modes de consommation est une démarche aux résultats plus que significatifs, mais comment entamer cette démarche au sein de votre entreprise ? Que signifie réellement consommer autrement ? Greenly vous livre des actions simples à mettre en place. 🧐
Ce qu’on appelle « consommer autrement » implique d’intégrer l’écologie dans nos habitudes de consommation. En ce sens, il convient de privilégier des produits à faible impact environnemental de par leur durée de vie plus longue, leur réparabilité, les matériaux utilisés et leur fin de vie. 💪
Dès lors, ce mode de consommation plus réfléchi peut s’apparenter à une consommation responsable.
Ce n’est pas tout ! « Consommer autrement » est un véritable mode de vie qu’il convient d’adopter. Les consommateurs - citoyens comme entreprises - peuvent éviter la surconsommation en limitant le gaspillage, mais également en se tournant vers des produits locaux et labellisés.
👉 Cette volonté de verdir sa consommation semble avoir fait son petit bout de chemin, puisque selon une étude de 2016 réalisée par Greenflex et l’ADEME, 94 % des Français souhaitent revenir à des produits simples, naturels et accessibles à tous.
La surconsommation est le fait de consommer plus que nécessaire. Ce phénomène est la principale cause de l’épuisement des ressources naturelles, de la surproduction des déchets, des diverses pollutions (air, sols et eau). 🏭
À titre d’information, ces impacts sont générés à chaque poste d’une entreprise et de sa chaîne d’approvisionnement comme à chaque étape du cycle de vie des produits, à savoir :
Face à ce constat, l’ensemble des acteurs doivent agir sur leur mode de consommation. En tant que citoyen, il convient de se tourner vers des produits et des entreprises écoresponsables pour effectuer ses achats, tout en prenant garde à ne pas surconsommer. 👍
Du côté des entreprises, les secteurs les plus polluants sont bien évidemment les premiers concernés par un changement radical dans leur mode de production et de consommation, à savoir, l’industrie, le transport et la production d’électricité.
Toute entreprise écoresponsable doit avoir les objectifs climatiques français et internationaux dans le viseur en vue de limiter ses impacts sur l’environnement et la société. Il convient ainsi de réduire les émissions de gaz à effet de serre (GES) pour suivre une trajectoire compatible avec l’Accord de Paris.
En effet, les GES émis en fortes quantités depuis la révolution industrielle sont les principaux responsables du réchauffement climatique. ☀️
Pour espérer inverser la tendance, les signataires de l’Accord de Paris se sont engagés d’ici 2050 à limiter la température du réchauffement climatique à + 2 °C - idéalement à + 1,5 °C. Pour rester sur la bonne trajectoire, il convient de réduire les émissions de l’Union européenne d’au moins 55 % d’ici 2030.
Au-delà de contribuer à la lutte contre le réchauffement climatique, une entreprise écoresponsable assure sa pérennité en répondant aux attentes des consommateurs. 📊
À l’heure où l’urgence climatique est de mise, il devient essentiel de prendre les enjeux environnementaux en considération, que ce soit en fabriquant des produits écologiques et durables ou en intégrant lesdits enjeux dans le cœur de son entreprise (tant dans la prise de décision que dans le fonctionnement global de son activité).
👋 À titre d’illustration : 90 % des consommateurs attendent que les marques s’engagent pour l’environnement. [Étude Oney]
Sans surprise, intégrer les préoccupations environnementales dans son fonctionnement permet d’améliorer son image de marque auprès des consommateurs engagés et des parties prenantes. ✅
Au vu de l’urgence climatique actuelle, 61 % des Français prennent désormais en considération les critères de développement durable avant de faire leurs achats. [Enquête EY 2021]
👉 Attention à ne pas tomber dans le greenwashing - c’est-à-dire affirmer qu’une entreprise est responsable, alors que ce n’est pas le cas - en cherchant à tout prix à se démarquer de la concurrence !
Répondre aux exigences des consommateurs est certes indispensable pour une activité, mais il ne faut pas délaisser l’importance que revêt la question environnementale pour les salariés. En effet, selon une étude CSA pour LinkedIn et l’ADEME de 2021 :
Même si des investissements sont nécessaires pour réaliser la transition écologique d’une entreprise, ces derniers permettent de réaliser des économies financières sur le long terme.
En effet, une entreprise qui opte pour l’écoconception de ses produits, qui se fournit aux énergies renouvelables et qui utilise des équipements performants réduit les coûts de production, de consommation d’énergie et d’eau tout en améliorant sa compétitivité, ainsi que sa performance.
👉 À titre d’information : en 2019, les entreprises ont alloué 1,7 milliard d’euros - dont 311 millions d’euros rien que pour limiter les émissions de GES.
Intégrer une politique RSE au sein du fonctionnement son entreprise garantit la prise en compte des trois piliers du développement durable (économique, environnemental et social) au cœur de son modèle d’entreprise. 👌
Cette démarche volontaire a pour objectif de sensibiliser les parties prenantes, d’optimiser les process et d’agir sur les émissions de l’entreprise en vue de contribuer à l’amélioration de la société tout en protégeant l’environnement.
À ce titre, tous les aspects de l’activité sont concernés (l’énergie, le transport et les déchets pour ne citer qu’eux). L’objectif étant d’acter son engagement écologique en favorisant un développement économique efficace, socialement équitable et écologiquement soutenable.
Vos locaux d’entreprise aussi peuvent être écologiques et ainsi réduire vos consommations (et vos factures !). Plusieurs critères sont à prendre en compte :
👋 Au-delà de choisir des locaux durables, n’hésitez pas à le meubler avec des bureaux issus du marché de l’occasion.
Au-delà d’agir sur ses actions quotidiennes, une entreprise peut revoir la manière dont elle conçoit ses produits et services. En vue de consommer autrement, il convient de tendre vers l’écoconception, une démarche permettant de réduire l’impact sur l’environnement du produit. 🌱
Plusieurs améliorations peuvent être apportées :
Afin de connaître l’empreinte carbone de son activité, il convient de réaliser un bilan carbone complet réalisé par Greenly. En d’autres termes, il s’agit d’identifier les sources d’émissions, puis de les quantifier. Une fois ce travail réalisé, l’entreprise à tous les éléments en main pour élaborer une stratégie de réduction des émissions.
👉 Bien que toutes les entreprises puissent réaliser volontairement au bilan carbone, certaines d’entre-elles sont dans l’obligation de se soumettre à cette évaluation.
Pour aller encore plus loin, l’entreprise peut compléter son bilan carbone en évaluant sa chaîne d’approvisionnement. Cette analyse complémentaire permet d’engager les fournisseurs dans la décarbonation de l’activité.
Au-delà de garantir le respect de critères environnementaux particulièrement exigeants, certifier son entreprise représente un gage de qualité pour les consommateurs. Ces derniers sont certains de la provenance de leurs produits et de l’engagement écologique de l’entreprise. En définitive, cela permet de renforcer l’attractivité de l’entreprise. 👍
Voici une liste non exhaustive des certifications existantes :
En France, le secteur des transports est à l’origine de plus de 30 % des émissions de gaz à effet de serre (GES) et consomme 31,3 % de l’énergie nationale. ⚡️
On ne le dira jamais assez : la voiture personnelle est particulièrement polluante, surtout quand il s’agit d’effectuer de courts trajets. En 2020, les voitures des particuliers étaient à l’origine de 53,5 % des émissions du secteur des transports français. Les déplacements bureau-maison sont particulièrement concernés. Estimés à 72,8 % en 2020, 74 % des trajets faisaient moins de 5 km.
Pour limiter ces impacts environnementaux, les salariés peuvent opter pour des modes de déplacements écoresponsables à l'image :
L’employeur peut instaurer deux aides :
De nos jours, il est impossible de faire fonctionner une entreprise sans matériel informatique ni sans connexion internet. En effet, à lui seul, le numérique consommerait près de 10 % de l’électricité française et représenterait 2,5 % de l’empreinte carbone de la France. 🇫🇷
Selon les prévisions du Shift Project, les émissions du numérique pourraient atteindre 7,5 % des émissions mondiales dès 2025. En cause, les équipements des utilisateurs, les réseaux et les data centers.
Mais alors, comment faire pour réduire l’impact numérique de son entreprise ? Plusieurs écogestes sont à adopter dès maintenant :
Chaque année, une entreprise produit en moyenne 315 millions de tonnes de déchets - dont 1,7 million de tonnes rien que pour les activités de bureaux. Face à ce constat, depuis 2016, le tri 5 flux des déchets (papier/carton, métal, plastique, verre et bois) constitue une obligation pour les entreprises françaises. ✅
Pour réduire les déchets, les salariés peuvent :
Chaque salarié a l’opportunité de diminuer ses consommations pour limiter son impact sur environnement tout en permettant à son entreprise de réaliser des économies. Plusieurs niveaux d’action :
Consommer autrement commence par l’adoption de bons gestes. Dans un premier temps, il suffit de réduire les portions afin d’éviter le gaspillage alimentaire. Ce fléau représente un tiers de la production mondiale. En France, ce sont 10 millions de tonnes de nourriture consommable qui finissent à la poubelle. 🚮
Gâcher des denrées alimentaires est une répercussion parmi d’autres. Le gaspillage alimentaire est également à l’origine d’un vaste gâchis de ressources naturelles particulièrement précieuses (tout particulièrement, l’eau), qui se monétise chaque année à 16 milliards d’euros à l’échelle française.
À ce jour, 80 % de la surface agricole française est utilisée pour produire de la viande. Au-delà de l’espace dédié à cette production, la consommation de viande est l’un des premiers facteurs responsables de GES.
👀 À titre d’illustration, la production d’un kilo de viande émet 5 à 10 fois plus de GES qu’un kilo de céréales.
Pour leurs repas au bureau, les salariés peuvent donc manger de la viande s’ils le souhaitent, mais tout en prenant garde à diminuer leur consommation chaque semaine. Ils peuvent ainsi remplacer ce produit par des aliments d’origine végétale, notamment des légumineuses (lentilles, haricots, soja, etc.).
Pourquoi ne pas poursuivre ses efforts en la matière tout en se faisant plaisir ? 👋
Une autre action efficace repose sur la consommation de produits locaux et de saison. Cette simple prise de conscience permet d’éviter le transport en avion des produits (qui proviennent majoritairement de pays lointains) et l’utilisation de serres chauffées énergivores pour cultiver les fruits et légumes.
Si vous avez lu cet article, c’est que vous souhaitez engager votre entreprise dans une démarche écoresponsable. Poursuivez vos efforts en réalisant le bilan carbone de votre activité avec Greenly !
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