Check-list : Les 7 étapes pour démarrer votre conformité CSRD
La directive CSRD impose de nouvelles exigences pour le reporting extra-financier. Voici les bases pour démarrer vos démarches de conformité sans jargon inutile.
ESG / RSE
Secteurs d'activité
Écologie
Les solutions de Greenly
Initier la transition énergétique de son entreprise requiert l’installation de systèmes de chauffage peu énergivores, peu polluants et à faible impact environnemental. Eh oui, il est possible de se chauffer tout en protégeant l’environnement ! 🌱
Remplacer les systèmes de chauffage d’une structure reste néanmoins un processus coûteux, mais bénéfique sur le long terme tant financièrement qu’écologiquement. Pour éviter de faire le mauvais choix, il convient de comparer les différentes solutions selon des critères environnementaux. 👀
Comment chauffer son entreprise de manière responsable ? Quelles solutions durables privilégier ? Les détails dans cet article. 🔎
Le chauffage représente le plus gros poste de consommation énergétique des bureaux (50 %). De son côté, le chauffage résidentiel et tertiaire représente 30 % des émissions de gaz à effet de serre (GES) françaises.
Mais il y a un hic. Les systèmes utilisés fonctionnent majoritairement à partir des énergies fossiles (pétrole, charbon et gaz). Le problème ? Ce type d’énergie alimente et accélère le réchauffement climatique via son extraction, son acheminement, sa transformation, sa distribution et sa consommation. 😖
Dès lors, une fois installé, le chauffage émet des GES et des particules fines dangereuses pour la santé (le monoxyde de carbone et le dioxyde de soufre étant les principales).
Or, selon l’OMS la pollution de l’air intérieur est responsable d’environ 3,2 millions de décès par an. Cette dernière est causée par le chauffage donc, mais également par les fourneaux de cuisine. 😱
C’est à ce niveau qu’intervient le chauffage écologique. Fonctionnant grâce à une énergie renouvelable, ce système écoresponsable réduit la consommation énergétique et l’émission de gaz à effet de serre. 📉
Il s’intègre ainsi dans une démarche vertueuse aux côtés de l’isolation de la construction.
Le chauffage au fioul est le système de chauffage à éviter puisqu’il est à l’origine de 324 gCO2e par kWh consommé. En effet, ce dérivé du pétrole rejette une quantité importante de monoxyde de carbone et de dioxyde de soufre dans l’air - deux gaz nocifs pour la santé comme pour l’environnement.
Au-delà de ces atteintes, ce type de chauffage épuise les ressources naturelles disponibles, pollue les sols, les nappes phréatiques et dégrade la faune et la flore. ❌
👋 Face à ces effets, depuis le 1er juillet 2022 et selon les mesures prises par le gouvernement, les chaudières à fioul et au charbon ne peuvent plus être installées.
De son côté, le chauffage au gaz naturel reste polluant, puisqu’il fonctionne avec une énergie fossile et représente 227 gCO2e pour 100 m² - ce qui équivaut à 11 762 km effectués en voiture. 🚗
Il s’agit néanmoins de l’hydrocarbure la plus propre. En effet, GRDF indique qu’il émet « 30 à 50 % d'émissions de CO2 en moins que les autres combustibles fossiles ».
Dans les faits, la chaudière à gaz - ou chaudière à condensation - récupère les vapeurs d’eau issues de la combustion du gaz naturel pour les transformer en énergie de chauffage.
Ce système est peu énergivore et offre des rendements de 100 %. Pour une chaudière plus écologique, il est conseiller d’opter pour une offre de biométhane issu de la valorisation des déchets agricoles.
👀 Néanmoins, depuis le 1er janvier 2022, la Réglementation Environnementale (RE2020) interdit le chauffage au gaz dans les logements neufs puisque d’autres systèmes plus performants et écologiques existent.
La transition énergétique d’une entreprise passe en premier lieu par l’usage de systèmes de chauffage écologiques. Les quatre types de chauffages durables présentés ci-dessous possèdent des critères propres selon la surface à chauffer, l’agencement de la structure, la région d’implantation et le coefficient de performance (COP) qui correspond aux besoins de la structure.
Comme son nom l’indique, la pompe à chaleur absorbe la chaleur dans l’eau, dans le sol et dans l’air. Provenant d’une énergie gratuite, naturelle et inépuisable, elle génère trois à quatre fois moins de CO2 qu’une chaudière à énergie fossile.
👉 Étant le plus installé dans les constructions neuves, ce système permet d’économiser 70 % des consommations de chauffage d’une structure.
Elle se présente sous plusieurs formes selon les besoins et la surface à chauffer. On distingue ainsi la pompe aérodynamique (eau/eau, qui utilise la chaleur des nappes phréatiques), géothermique (qui capte la chaleur du sol et de l’eau) et aérothermique (qui prélève la chaleur de l’air ambiant). Attention toutefois, ce dernier type est inefficace lorsqu’il est installé dans les régions froides. 🥶
Comment ces systèmes de chauffage fonctionnent-ils exactement ? Quatre grandes étapes suffisent :
✍️ À noter : il est préférable de choisir une pompe chaleur présentant un COP (coefficient de performance) supérieur à 3,4. Pour rappel, un COP représente le rapport entre l’énergie thermique restituée et l’énergie électrique absorbée par la pompe.
Provenant d’une source inépuisable, les panneaux photovoltaïques ne rejettent que peu de CO2 - les faibles rejets proviennent majoritairement de la fabrication des panneaux. L’intérêt est double :
Seul inconvénient, ce type de chauffage dépend du taux d’ensoleillement de la région et peut ne pas être suffisant pour répondre aux besoins de l’entreprise. Dans ce cas de figure, il est possible de mixer les sources et les types d’énergie.
À titre d’exemple, les énergies renouvelables peuvent venir soutenir un chauffage central de type chaudière. L’impact sur la planète est ainsi limité, le bien-être des équipes et le confort d’utilisation sont, eux, optimums. 👌
👉 En une année, les installations solaires peuvent produire 30 % d’énergie propre et renouvelable.
Le bois est considéré par l’ADEME comme étant l’énergie la moins chère du marché. Une aubaine au vu de sa grande efficacité. Néanmoins, ce type de chauffage très émissif en particules fines était auparavant déconseillé puisqu’il dégradait la qualité de l’air. 💨
Fort heureusement, les systèmes modernes associent performance et protection de l’environnement. À titre d’illustration, depuis 2000, le label Flamme Verte de l’ADEME se base sur une charte de qualité exigeante, certifiant la performance du système et d’émissions polluantes lors de la conception et de l’utilisation du chauffage au bois.
Il existe ainsi deux moyens de se chauffer au bois :
Malgré ses bénéfices économiques, environnementaux et son efficacité, le bois présente un inconvénient, puisqu’il nécessite de l’espace pour pouvoir être stocké.
Les convecteurs restent gourmands en énergie et n’offrent pas le confort thermique adéquat. De fait, il convient d’opter pour des radiateurs moins énergivores à l’image des systèmes :
Au-delà d’être économes en énergie, les radiateurs électriques peuvent tout à fait être écologiques s’ils sont alimentés en électricité verte. ⚡️
Habituellement, la production d’électricité s’effectue via des usines de charbon ou via le nucléaire, mais les énergies renouvelables occupent désormais une part de plus en plus grande. Afin de verdir un système de chauffage considéré comme énergivore, il convient de faire appel à un fournisseur d’électricité verte.
En définitive, une offre est dite verte si le fournisseur d’électricité est en mesure de garantir que l’énergie est produite à partir de sources d’énergie renouvelable. Il doit également assurer qu’une quantité d’électricité verte équivalente à la consommation des clients au sein de l’offre choisie a été injectée sur le réseau.
👉 Le Label VertVolt de l’ADEME certifie l’origine et l’engagement des fournisseurs d’énergie à rémunérer les producteurs d’énergies renouvelables en France.
Au-delà d’opter pour des systèmes de chauffages écologiques, il convient de les utiliser durablement grâce à plusieurs bonnes pratiques. La première étant de repenser la position des radiateurs dans chacune des pièces. Quelques conseils :
✍️ À noter : dans un bâtiment mal isolé, les déperditions de chaleur s’effectuent entre 25 à 30 % au niveau de la toiture, 25 % au niveau des murs, 10 à 15 % au niveau des fenêtres et 7 à 10 % au niveau des sols.
Par la suite, il convient de sensibiliser ses équipes en les incitant à :
Enfin, il convient de procéder à l’entretien régulier des radiateurs pour conserver la performance du système et éviter le risque d’allergies auprès des salariés - principalement causé par la poussière accumulée.
Vous souhaitez faire le point sur les impacts environnementaux et énergétiques des systèmes de chauffage de votre entreprise ? Réalisez le bilan carbone de votre structure grâce aux services Greenly !