La voix de l'impact
Greenlyhttps://images.prismic.io/greenly/43d30a11-8d8a-4079-b197-b988548fad45_Logo+Greenly+x3.pngGreenly, la plateforme tout-en-un dédiée à toutes les entreprises désireuses de mesurer, piloter et réduire leurs émissions de CO2.
GreenlyGreenly, la plateforme tout-en-un dédiée à toutes les entreprises désireuses de mesurer, piloter et réduire leurs émissions de CO2.
Descending4
Home
1
Blog
2
Category
3
Écoresponsable : ce que ça veut dire et comment s’y mettre
4
Media > Tous les articles > Initiatives RSE > Écoresponsable : ce que ça veut dire et comment s’y mettre

Écoresponsable : ce que ça veut dire et comment s’y mettre

ESG / RSEInitiatives RSE
Niveau
Hero Image
Hero Image
couverture article
Être ou devenir écoresponsable est souvent perçu comme un vrai challenge. Mais pourquoi donc et comment y remédier ?
ESG / RSE
2025-01-27T00:00:00.000Z
fr-fr

Selon l’ADEME, en mars 2024, 74 % des Français pensaient que le gouvernement devrait privilégier la protection de l’environnement à la croissance économique

Un chiffre encourageant, illustrant le fait que le concept d’écoresponsabilité a bel et bien fait son chemin depuis son apparition dans les années 1990.

Mais qu’est-ce que ça veut dire exactement d’être “écoresponsable” ? Et comment y parvenir ?

Qu’est-ce que l’écoresponsabilité (ou être écoresponsable) ?

Écoresponsable, définition

D’après le Larousse, le qualificatif “écoresponsable” se rapporte à tout individu ou organisation “qui cherche à intégrer des mesures de protection de l’environnement dans ses activités, ses principes, etc.”.

Une définition centrée sur l’enjeu environnemental donc.

Pour être complet, il faut toutefois souligner que certains adoptent des définitions plus larges de l’écoresponsabilité. 

L’écoresponsabilité fait référence à un ensemble de comportements qui s’inscrivent dans une perspective de développement durable. (Ministère de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques de la Faune et des Parcs, Québec)

Or, pour rappel, le développement durable repose sur trois piliers

  • le pilier environnemental ;
  • le pilier social ; 
  • le pilier économique.

Comme nous le verrons plus bas, cependant, cela ne change finalement pas grand chose dans la mesure où les enjeux liés à l’écoresponsabilité - quand bien même elle ne se concentrerait que sur le volet environnemental - recoupent effectivement les domaines sociaux et économiques.

Les origines de l’écoresponsabilité

Le terme d’écoresponsabilité serait apparu dans les années 1990 (en 1995 très précisément, suite au G7 qui s’était tenu au Canada). Il a en fait remplacé un terme utilisé jusqu’alors : celui de “verdissement”. 

Le verdissement se référait à “un ensemble d’actions essentiellement techniques, visant à la maîtrise des impacts du fonctionnement courant d'une organisation sur l’environnement”. 

Il ne s’appliquait donc pas tant aux individus. Si vous êtes curieux(se), vous pouvez consulter ici un document datant de cette époque, et qui traitait justement de la question du “verdissement de l’administration française”.

Les Français(es) et l’écoresponsabilité

Le sujet de l’écoresponsabilité est vaste. Mais peut-on tout de même tenter d'esquisser quelques tendances, quant au rapport que les Français et les Françaises entretiennent avec cette idée ?

Nous l’avons vu en introduction : a priori, le concept est plutôt bien reçu, voire même plébiscité au sein de l’Hexagone. D’ailleurs, selon un sondage Ipsos réalisé en avril 2024, “67 % des Français restent convaincus que l'adoption de gestes écologiques au quotidien aura un impact réel sur le changement climatique”. 

Ce chiffre est d’autant plus important que les citoyens et les citoyennes ont effectivement tendance à sous-estimer leur potentiel en matière de contribution.

Dans la pratique cependant, certaines contradictions se font rapidement jour. 

À la question « diriez-vous que les gens consomment trop en France ? », 83 % ont répondu « oui ». Mais interrogés ensuite sur leur propre situation, seulement 28 % ont le sentiment de « consommer trop » et 73 % ne considèrent pas consommer plus que la moyenne des Français. Par ailleurs, 82 % pensent avoir un mode de vie déjà sobre. (Baromètre « Sobriétés et modes de vie », ADEME, mars 2024)

Et pourtant, toujours selon ce baromètre, 77 % des Français(es) pensent que « notre manière de consommer est nuisible à l’environnement »…

D'ailleurs, ils ont parfaitement raison : à titre de rappel, selon le Service statistique du Ministère de la Transition Écologique (SDES), en 2023, l’empreinte carbone moyenne d’un(e) Français(e) était de 9,4 tCO2e, lorsqu’elle devrait normalement faire 2 tCO2e pour limiter le réchauffement climatique.

En outre, il apparaît sans doute nécessaire de sensibiliser davantage aux enjeux de la surconsommation. Car si la moitié des Français(es) ont aujourd’hui recours au marché de la seconde main (une excellente nouvelle), 51 % le font pour pouvoir consommer plus ensuite… Ce qui n’est évidemment pas souhaitable au regard des enjeux actuels. 

une plante dans un vase

Pourquoi adopter un mode de vie, de fonctionnement ou de production écoresponsable ?

C’est le nerf de la guerre - et peut-être aussi la question que beaucoup se posent. Pourquoi devrait-on adopter cette sacro-sainte “éco-responsabilité” ? 

Le jeu en vaut-il la chandelle ? Est-ce donc si important que ça ?

Les enjeux environnementaux

Vous vous en doutez : l’environnement est la première des questions susceptibles de pâtir (ou non) de notre choix de devenir (ou non) écoresponsable. 

Bien évidemment, il y a le problème du réchauffement climatique. Si vous n’êtes pas encore familier(e) de cette problématique, n’hésitez pas à consulter notre article spécifiquement dédié à ce sujet, afin de mieux en saisir les tenants et les aboutissants.

Ici (et pour faire court) se pose d’abord la question de notre empreinte carbone. Nous émettons actuellement trop de gaz à effet de serre (GES) dans l'atmosphère, ce qui aboutit à la création d’un effet de serre d’origine anthropique (c’est-à-dire d’origine humaine). 

Tout l’enjeu consiste à réduire cet impact carbone au plus vite, pour atteindre la fameuse “neutralité carbone” à horizon 2050.

Une telle prouesse nous permettrait en effet de maintenir le réchauffement sous la barre des + 1,5 °C (maximum + 2 °C) et ainsi d'atténuer les conséquences induites, lesquelles pourraient se révéler absolument catastrophiques si nous dépassons ces seuils.

Or, devenir collectivement écoresponsables participerait de cette réalisation. Et pour cause, être écoresponsable, c’est adopter un mode de consommation ou de fonctionnement plus raisonné et raisonnable. À l’opposé du modèle qui était (est encore) prôné depuis quelques décennies - grosso modo, depuis l’essor de la société de consommation.

L’idée n’est pas de dire que nous ne pouvons plus consommer quoi que ce soit. Il s’agit seulement de consommer moins, pour consommer mieux. 

D’autant plus que le réchauffement climatique n’est pas le seul problème posé. À force de surconsommer en permanence, nous mettons les ressources de notre planète à rude épreuve. Dans un monde, qui plus est, excessivement inégalitaire. 

Si nous aspirons, par exemple, à ce que chacun et chacune sur cette Terre ait suffisamment à manger et puisse vivre de manière confortable, alors les niveaux de consommation actuels au sein des pays développés ne sont simplement pas tenables. 

(...) si toute l’humanité consommait comme les Français, nous aurions besoin de 2,9 planètes. (World Wide Fund for Nature (WWF))

Les enjeux sociaux 

Nous venons de le voir : la question de l’éco-responsabilité n’est pas décorrélée des enjeux sociaux. Bien au contraire.

Outre le fait que nous sommes de plus en plus nombreux sur Terre (la population mondiale pourrait compter 10 milliards d'individus en 2050, contre 8 milliards en 2020), la surconsommation a de graves conséquences sur les individus de manière générale. 

Spontanément, on pense bien sûr aux personnes qui font les frais de cette course effrénée à la production à bas coût, afin de proposer des produits et des services toujours moins chers, plus susceptibles encore de nous convaincre de les acheter. 

Hélas, des prix anormalement bas (sur des biens textiles par exemple) sont généralement synonymes de mauvaise qualité et/ou d’exploitation : la main d’œuvre n’est pas convenablement rémunérée et travaille parfois dans des conditions qui mettent en danger sa sécurité. Le drame du Rhana Plaza l’a tragiquement illustré.

Or, qu’on se le dise : la demande incessante en produits neufs qui émane de nous tous et toutes n’encourage pas les marques à renoncer à des modèles de fonctionnement aussi lucratifs. Modèles qui relèvent qui plus est d’un véritable cercle vicieux : en consommant des produits peu chers et de mauvaise qualité, nous consommons des produits peu susceptibles de nous satisfaire dans la durée, et dont nous nous débarrasserons donc rapidement pour en acheter de nouveaux... Et ainsi de suite.

Close
screenshot YouTube

Les enjeux sanitaires

Mal rémunérée, la main d’œuvre intervenant dans ces modèles de fonctionnement travaille aussi parfois dans des conditions qui peuvent détériorer sa santé. Et nous ne sommes pas en reste : consommer des produits bas-de-gamme peut parfois avoir des conséquences sur notre santé en tant qu’utilisateurs finaux

Un exemple ? Fin 2022, l'association Greenpeace avait épinglé l'enseigne Shein, dans le cadre d'un rapport portant sur l'utilisation de produits polluants toxiques.

Le rapport révèle que l'entreprise, dont le siège est à Nanjing, en Chine, enfreint les réglementations environnementales de l'UE sur les produits chimiques et met en danger la santé des consommateurs et des travailleurs des fournisseurs qui fabriquent les produits. (Propos de Greenpeace rapportés dans Santé Magazine, 2 décembre 2022)

En devenant éco-responsable, nous contribuons donc à créer un environnement qui soit plus sain pour chacun et chacune, et ce, tout au long de la chaîne. 

Les enjeux économiques et financiers

On y pense peut-être moins spontanément, et pourtant : la question de l’écoresponsabilité n’est pas exempte d’enjeux économiques et financiers. 

À l’échelle des individus comme des entreprises, la transition vers un mode de vie ou de fonctionnement écoresponsable peut conduire à des économies substantielles. Car en consommant moins mais mieux, nous coupons souvent à tout un tas de dépenses en réalité inutiles. 

Songez donc à tous ces produits que vous avez peut-être achetés sous le coup de l’impulsion, bombarbé(e) que vous étiez par ces messages publicitaires qui vous disaient de ne surtout pas manquer cette "occasion en or". A posteriori, cet achat en valait-il vraiment la peine ? N’auriez-vous pas préféré garder cet argent pour autre chose ?

Même son de cloche du côté des entreprises : toutes ces fournitures dans lesquelles vous avez investi étaient-elles vraiment nécessaires ?  

Encore une fois, il ne s’agit pas de ne plus rien consommer, mais de consommer de manière plus raisonnée.

Certes, beaucoup de produits de qualité sont en réalité plus chers. Un vêtement de bonne qualité coûte généralement plus d'argent à l’achat qu’un produit bas de gamme. Mais si ce fameux produit bas de gamme devient hors d’usage rapidement, il faudra bien le remplacer… 

En ce sens, le bas de gamme et la moindre qualité ne sont pas aussi rentables qu’on le pense.

Close
YouTube screenshot

Les défis et les obstacles à l’écoresponsabilité

La frustration

Dans l’immense majorité des cas, adopter un mode de vie ou de fonctionnement écoresponsable est d’abord perçu comme une contrainte. Une forme d’entrave à une certaine liberté de consommer et d’agir. Sans parler des nombreuses petites choses auxquelles il faut désormais prêter attention.

Ce qu’il faut savoir, c’est que cette réaction est d’autant plus normale qu’elle s'explique parfaitement sur le plan physiologique. Notre cerveau n’est pas du tout conçu pour réagir favorablement aux entraves à ses précieux shoots de dopamine. Car la dopamine est une forme de récompense ultime pour notre cerveau...

Dans l’histoire de l’évolution humaine, la dopamine avait initialement vocation à nous permettre de survivre, en nous encourageant à répéter les actions nécessaires à cette survie. Inconsciemment, nous exécutions ces actions, car notre cerveau savait qu’elles seraient pour lui source de dopamine.

Or, au fil du temps et avec l'avènement d’un certain confort au sein des pays développés, la nature des actions susceptibles de nous procurer de la dopamine s’est d’autant plus diversifiée que la question de la survie existentielle est devenue moins centrale.

[La sécrétion de dopamine] se produit quand nous mangeons, avons des relations sexuelles, quand nous nous distrayons, ou encore lorsque nous acquérons de l'importance (prestige, statut social, pouvoir) au sein des groupes sociaux auxquels nous appartenons. Cela nous encourage à recommencer, si possible en augmentant les doses. (Sébastien Bohler, Striatum comment notre cerveau peut sauver la planète - Éditions Bouquins essai)

Quoi de plus normal, donc, que nous ne sautions pas au plafond lorsqu’on nous demande de renoncer à acquérir le dernier iPhone, au motif que cela ne serait pas très “écoresponsable” de changer de téléphone alors que celui que nous possédons déjà fonctionne encore.

Si vous souhaitez en savoir plus quant aux 3 raisons qui nous poussent généralement à ne pas agir face au changement climatique, découvrez sans attendre notre article à ce sujet.

La perception du coût initial

Nous l’avons déjà évoqué dans cet article : l’un des obstacles les plus fréquemment évoqués est le coût initial des changements nécessaires

Investir dans des appareils électroménagers économes en énergie, des matériaux de construction écologiques, des vêtements en matières naturelles, etc. est souvent perçu comme onéreux. Factuellement parlant, d’ailleurs, c’est effectivement plus cher.

Cependant, lorsque ces dépenses sont mises en perspective sur une échelle de temps plus longue, elles deviennent généralement très rentables.

Prenons l’exemple d’un particulier ou d’une entreprise hésitant à investir dans l’isolation de sa maison ou de ses locaux. Personne ne prétend qu’il s’agit d’un investissement au montant anodin. Le fait est, cependant, qu’un bâtiment mal isolé est synonyme de factures d’énergie plus élevées, du fait de la consommation importante en chauffage et en climatisation.

La modification des habitudes

La plupart du temps, adopter un mode de vie, de fonctionnement ou de production écoresponsable implique de modifier des habitudes profondément ancrées. Et là encore, notre cerveau n’est pas conçu pour aimer cela. 

Pour notre cerveau, les habitudes sont synonymes de sécurité. C’est la raison pour laquelle nous acquérons des automatismes. Exemple : il vous arrive sans doute de vous rendre dans certains lieux en ayant l’esprit totalement occupé ailleurs... Mais la vérité, c'est que votre cerveau n’a pas besoin de votre concentration.

Par habitude, il sait parfaitement vous mettre en route pour le supermarché où vous vous rendez toutes les semaines, là où toute la nourriture que vous aimez se trouve en abondance, et où il est donc sûr de la trouver.

De la même manière, il est infiniment plus facile pour votre cerveau de continuer à travailler avec ce fournisseur localisé à l’autre bout de la planète. L’organisation est rodée, les livraisons parfaitement ordonnées… Pourquoi en changer, au risque de faire face à tout un tas de nouvelles problématiques à solutionner, alors que vous pourriez obtenir votre livraison de matériel aussi facilement que d’habitude ?

5 conseils pour surmonter ces difficultés

On ne devient pas écoresponsable du jour au lendemain. Et d’ailleurs, pour ancrer ces changements dans la durée, il est préférable d’y aller progressivement. 

D’une part, cela vous permettra d’acquérir progressivement de nouvelles habitudes sans vous sentir complètement submergé(e) par ces changements - toujours un peu déroutants au début. 

D’autre part, il est des aspects pour lesquels vous aurez certainement besoin d’investir de l’argent. Cela vaut, par exemple, pour quelqu’un qui décide de se tourner vers des produits réutilisables (lingettes démaquillantes lavables, culottes menstruelles, boîtes destinés à stocker vos aliments achetés en vrac, carafe filtrante, etc.), mais aussi pour les entreprises qui choisissent de se tourner vers l’éco-conception de leur produit ou de relocaliser leur chaîne d’approvisionnement - pour ne prendre que ces exemples.

Alors allez-y pas à pas. 

Conseil Particuliers Entreprises
Fixez-vous des objectifs réalistes Identifiez une ou deux actions simples pour commencer, comme trier vos déchets ou réduire votre consommation d’eau. Concentrez-vous sur un objectif à la fois plutôt que de vous éparpiller (économies d'énergie, baisse de vos émissions de GES, etc.).
Informez-vous et informez les autres Lisez des guides, suivez des blogs ou regardez des vidéos traitant de l’écoresponsabilité et de ses vertus. Organisez des formations ou des ateliers pour sensibiliser vos équipes à l’importance de l'écoresponsabilité.
Impliquez les gens autour de vous Encouragez votre famille et vos amis à vous imiter et à participer à l'effort. Partagez-leur vos astuces si vous en avez. Impliquez vos collaborateurs dans des initiatives, comme le tri sélectif à la cantine, ou organiser des challenges en interne.
Célébrez les petites victoires Réjouissez-vous de vos progrès, même modestes : la quantité d'emballages en plastique économisée grâce au vrac, etc. Célébrez les réussites collectives et valorisez les individus ayant porté les initiatives mises en œuvre.
Rendez votre transition accessible financièrement Misez sur des choses simples : achetez du seconde main, diversifiez votre alimentation, optez pour la marche ou le vélo, etc. Organisez votre démarche sur le long terme afin de répartir les coûts associés et tenir sur la durée.

Et Greenly ?

screenshot plateforme greenly

En 2021, le baromètre de la consommation responsable Greenflex ADEME établissait que pour 33 % des Français(es), consommer de manière responsable, c’est acheter des produits durables (écolabellisés, locaux, moins polluants, etc.). 

Plus encore : pour 85 % des Français(es), la grande distribution, les entreprises et les marques ont un rôle majeur à jouer pour le développement de la consommation responsable. 

Mais comment répondre à une telle attente ?

Pour commencer, il est essentiel, si vous êtes une entreprise, de dresser un état des lieux de la situation actuelle. Ne partez pas bille en tête : la clef du succès en matière d’écoresponsabilité - particulièrement lorsqu’il s’agit d’une transition vers un modèle écoresponsable - c’est la méthode.

Si vous ne savez pas d’où vous partez, ou quels sont les tenants et les aboutissants de votre impact environnemental, il vous sera très difficile d’initier une démarche cohérente. Pire : vous risquez de passer à côté de certains aspects pourtant cruciaux. Sachez qu’il n’est pas rare que certaines entreprises se retrouvent à flirter avec le greenwashing, uniquement parce qu’elles ont un trou dans la raquette…

En bref, si vous souhaitez dresser un état des lieux de l’impact environnemental lié à votre activité, deux outils vous seront particulièrement utiles dans un premier temps : le Bilan Carbone® et l’Analyse de Cycle de Vie (ACV).

Le Bilan Carbone®, tout d’abord, vous permettra d’analyser l’impact carbone lié à votre activité dans sa globalité.

Vous pourrez ainsi : 

  • identifier quels sont vos principaux postes d’émissions (les éléments de votre activité sur lesquels vous émettez le plus de gaz à effet de serre) ; 
  • développer un plan de transition cohérent et efficace, sur la base des conclusions dressées à l’issue de votre Bilan Carbone®.

Par la suite, si vous désirez développer une vision plus spécifique, vous pourrez vous tourner vers l’Analyse de Cycle de Vie (ACV) de votre offre. 

Celle-ci vous permettra d’évaluer l’impact environnemental intrinsèquement lié à l’existence même de votre produit ou de votre service, de sa conception à sa fin de vie.

Sachez que l’Analyse de Cycle de Vie (ACV) constitue le préalable indispensable à toute démarche d’éco-conception, par exemple.

Vous souhaitez en savoir plus ? Vous avez des questions ? Contactez nos experts sans attendre.

Bibliographie

Éco-responsable, Larousse, https://www.larousse.fr/dictionnaires/francais/%C3%A9coresponsable/10910959

Écoresponsabilité, Ministère de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques de la Faune et des Parcs, Québec, https://www.environnement.gouv.qc.ca/developpement/cadre_gestion.htm

Tout savoir sur les trois piliers du développement durable, Greenly, https://greenly.earth/fr-fr/blog/guide-entreprise/3-piliers-developpement-durable

Mettre en en œuvre une démarche écoresponsable : objectifs, méthodes et exemples, Techniques de l’ingénieur, https://www.techniques-ingenieur.fr/base-documentaire/innovation-th10/ingenierie-et-responsabilites-42598210/mettre-en-uvre-une-demarche-ecoresponsable-objectifs-methodes-et-exemples-g8510/definition-et-origines-du-concept-d-ecoresponsabilite-g8510niv10001.html

Verdissement de l’administration, Vie publique, https://www.vie-publique.fr/files/rapport/pdf/974071836.pdf

Tout savoir sur le réchauffement climatique, Greenly, https://greenly.earth/fr-fr/blog/actualites-ecologie/tout-comprendre-sur-le-rechauffement-climatique
Neutralité carbone : pourquoi et comment l'atteindre d'ici 2050 ? Greenly, https://greenly.earth/fr-fr/blog/actualites-ecologie/neutralite-carbone-definition-enjeux

Striatum comment notre cerveau peut sauver la planète - Sébastien Bohler, Éditions Bouquins essai

Tout savoir de l’éco-conception (ou eco design), Greenly, https://greenly.earth/fr-fr/blog/actualites-ecologie/eco-conception-en-2022

Le guide du vêtement éco-responsable, Greenly, https://greenly.earth/fr-fr/blog/actualites-ecologie/vetement-eco-responsable-comment-le-choisir

3 raisons de ne pas croire au changement climatique, Greenly, https://greenly.earth/fr-fr/blog/actualites-ecologie/7-raisons-de-ne-pas-croire-au-changement-climatique

Fournisseurs, agir sur sa chaîne d’approvisionnement, Greenly, https://greenly.earth/fr-fr/blog/guide-entreprise/fournisseurs-agir-sur-sa-chaine-d-approvisionnement

Les Français se pensent-ils sobres ? ADEME, https://infos.ademe.fr/changement-climatique/2024/les-francais-se-pensent-ils-sobres/

Le monde en chiffres - les enjeux de la transition écologique, Ipsos, https://www.ipsos.com/fr-fr/le-monde-en-chiffres-les-enjeux-de-la-transition-ecologique#

Émissions de gaz à effet de serre et empreinte carbone de la France : une baisse significative en 2023, Service statistique du Ministère de la Transition Écologique (SDES), https://www.statistiques.developpement-durable.gouv.fr/emissions-de-gaz-effet-de-serre-et-empreinte-carbone-de-la-france-une-baisse-significative-en-2023?rubrique=&dossier=1286

Le guide du Bilan Carbone® entreprise en 2025, Greenly, https://greenly.earth/fr-fr/blog/guide-entreprise/le-guide-ultime-du-bilan-carbone-pour-les-entreprises-en-2022

Analyse de Cycle de Vie (ACV) : tout savoir en 2025, Greenly, https://greenly.earth/fr-fr/blog/guide-entreprise/acv-produit

Les Français et la consommation responsable, ADEME, https://infos.ademe.fr/magazine-juillet-2021/faits-et-chiffres/les-francais-et-la-consommation-responsable/

La population mondiale va-t-elle continuer à augmenter, stagner ou décroître ? Institut National d'Études Démographiques (INED), https://www.ined.fr/fr/tout-savoir-population/memos-demo/focus/population-mondiale-augmenter-stagner-decroitre/

2 AOÛT 2023, Jour du dépassement de la Terre : alerte rouge pour la planète bleue, World Wide Fund for Nature (WWF), https://www.wwf.fr/jour-du-depassement

Fast Fashion : 15 % des vêtements vendus par SHEIN contiennent des polluants toxiques, Santé Magazine, https://www.santemagazine.fr/actualites/actualites-sante/fast-fashion-15-des-vetements-vendus-par-shein-contiennent-des-polluants-toxiques-947733

Tout savoir du greenwashing, Greenly, https://greenly.earth/fr-fr/blog/guide-entreprise/greenwashing-definition-exemple

Plus d’articles

Tout voir