Appréhender le concept d’impact social en 5 points clés
Toute entreprise en activité a un impact social positif ou négatif. Qu’entend-on par impact social ? Comment le mesurer et l’améliorer ? Explications.
Devenir une entreprise écoresponsable peut s’apparenter à une tendance pour certains. Pourtant, les problématiques environnementales sont plus préoccupantes que jamais. En effet, le dernier rapport du GIEC nous a annoncé un délai fatidique : nous n’avons plus que trois ans pour limiter le réchauffement climatique.
Les entreprises sont les premières concernées ! Bien que les moyens financiers alloués par les structures pour protéger l’environnement soient en hausse - 1,7 milliard d’euros en 2019, dont 311 millions d’euros pour limiter les émissions de gaz à effet de serre (GES) -, il y a encore des efforts à faire.
Pour preuve, 18 % des salariés pensent que les entreprises peuvent changer la donne. Et ils ont bien raison, puisque les sources de pollution sont multiples ! Dans cet article, découvrez quelques pistes pour prendre part à ce mouvement vertueux.
Une entreprise écoresponsable est une structure qui prend conscience de ses impacts sur l’environnement et la société. De fait, elle intègre cette problématique dans son fonctionnement global, tant dans la prise de décision que dans la gestion de l’ensemble des processus.
Dans l’optique de diminuer ces impacts, l’entreprise met en place des outils ainsi que des actions en faveur du développement durable. Tous les aspects de l’activité sont ainsi concernés (l’énergie, le transport, les déchets ou le numérique, entre autres).
Pour faire simple, il s’agit de respecter l’environnement en adoptant des écogestes.
La question environnementale est désormais pionnière dans la gestion et la communication d’une activité. Selon une étude CSA pour LinkedIn et l’ADEME de 2021 :
En dehors du recrutement, un rapport de l’université américaine UCLA remarque que la productivité et la motivation des employés sont en nette hausse et sont en lien avec la thématique écologique.
Ces études montrent bien l’intérêt grandissant des salariés envers les enjeux environnementaux. Soyons clair : une entreprise qui ne prend pas en compte les problématiques environnementales, se tire tout simplement une balle dans le pied.
Pour finir de vous convaincre, sachez qu’une entreprise qui s’engage dans une transition écologique profite de nombreuses opportunités. Devenir écoresponsable permet :
Attention toutefois à ne pas faire du greenwashing en communiquant sur des pratiques responsables, mais inexistantes dans la structure !
Il est vrai que les écogestes se démocratisent au point de devenir des habitudes au sein des entreprises. Cependant, il est toujours bon de rappeler les actions les plus importantes à mener ! Nous en avons sélectionné six.
Entamer une démarche de responsabilité sociétale des entreprises (RSE) permet d’intégrer les enjeux sociaux, environnementaux et économiques à moyen et long terme dans une activité. Volontaire, cette démarche a pour vocation de sensibiliser les parties prenantes et d’améliorer les process pour diminuer les pollutions générées par l’entreprise.
À ce titre, la protection de l’environnement devient l’un des objectifs principaux.
Concrètement, entreprendre une démarche RSE signifie que l’entreprise prend conscience de son impact environnemental et sociétal. À ce titre, elle décide d’adopter des pratiques plus éthiques et durables pour contribuer à l’amélioration de la société et à la protection de l’environnement. Par ailleurs, la norme ISO 26000 fait office de cadre et ne donne pas lieu à une certification.
Afin de cibler les secteurs les plus polluants de votre entreprise, il convient d’évaluer son impact carbone. Et ça, c'est de notre ressort !
Un bilan carbone complet implique une analyse globale de votre activité pour identifier les sources d’émissions de CO2. Suite à cette évaluation, il est possible de déterminer les améliorations possibles et d’élaborer des stratégies de réduction des émissions entièrement personnalisées (il peut s’agir de diminuer sa consommation d’électricité comme de réduire son utilisation de plastique, par exemple).
Bon à savoir : certaines entreprises sont dans l’obligation de se soumettre à cette évaluation. C’est le cas des structures de plus de 500 salariés.
Il ne vous reste qu’à passer un petit coup de fil à nos experts pour accélérer votre transition écologique !
Selon l’étude du CSA citée précédemment, 66 % des salariés éteignent leur poste de travail en quittant le bureau après leur journée de travail. C’est un bon début puisque le numérique consommerait à lui seul 10 % de l’électricité française. Pour preuve, un ordinateur fixe consomme de 120 à 250 kWh par an !
Cependant, il est possible d’accentuer ses efforts en adoptant de bonnes habitudes :
Des gestes simples à adopter aussi bien au travail que chez soi !
Saviez-vous qu’un salarié du secteur tertiaire produit 120 à 140 kg de déchets par an ? À titre de comparaison, en 2018, la France était à l’origine de 342 millions de tonnes de déchets, alors que les entreprises ont produit 63 millions de tonnes de déchets - environ 13 % de moins en dix ans. En 2021, on note une nette amélioration puisque 60 % des employés trient leurs déchets sur le lieu de travail.
Néanmoins, la réglementation se durcit pour pousser les efforts encore plus loin. En effet, depuis 2016, les entreprises situées en France sont dans l’obligation de trier leurs déchets - notamment le papier. En 2023, la loi AGEC imposera la gestion à la source du tri des biodéchets.
Pour favoriser le recyclage, installez des poubelles de tri au sein de votre entreprise et éradiquez le plastique de vos locaux (couverts, assiettes et gobelets de café notamment). Seuls 21 % de déchets plastiques ont pu être recyclés en 2021, contre les 4,8 millions de tonnes jetées chaque année.
En 2020, les déplacements bureau-domicile en voiture individuelle représentaient 72,8 % des trajets. Qu’attend-on pour emprunter le bus, le train, le vélo ou encore faire du covoiturage ?
Encore mieux, pourquoi ne pas généraliser le télétravail ? Le travail à distance permet de diminuer les déplacements des salariés de 69 % sur la journée et de passer de 9 km à 5,5 km en moyenne.
Petite astuce : installez un abri à vélo sécurisé et réservez des places de parking pour le covoiturage.
Bien que l’employeur soit dans l’obligation de payer 50 % de l’abonnement de transport de ses employés, il peut aller encore plus loin pour les inciter à emprunter des transports doux. En effet, l’apparition du Forfait mobilité durable (FMD) en 2020 est une aubaine pour tendre vers une mobilité verte. Le principe est simple : l’employeur peut rembourser les abonnements jusqu’à 600 € par an pour les salariés privés et 200 € par an pour les agents publics. Sans compter que le FMD est cumulable avec la prise en charge de 50 %.
Principal outil de travail, le numérique (ordinateur, téléphone, etc.) pèse lourd dans la note climat. Selon l’ADEME et l’Arcep, l’impact du numérique français représente 2,5 % de l’empreinte carbone de la France. Toujours d’après l’ADEME, les émissions de GES provenant du numérique se décomposent comme suit :
Pour réduire ces taux affolants, il convient de réutiliser et/ou réparer les appareils défectueux. En effet, la fabrication d’un nouvel appareil est terriblement nocive pour l’environnement. À titre d’illustration, la fabrication d’un ordinateur requiert 588 kg de matières premières et émet 156 kg de CO2. Selon l’ADEME, utiliser un équipement 4 ans au lieu de 2 ans permettrait d’améliorer le bilan environnemental de 50 %.
Par ailleurs, Greenly conseille :
Il s’agit avant tout de démontrer la volonté de l’entreprise à agir pour l’environnement. Véritable signe de qualité environnementale, un label ou une certification atteste que l’entreprise respecte certains critères environnementaux et s’engage dans une démarche d’amélioration continue. Intégré dans sa stratégie, il offre un avantage concurrentiel et renforce l’attractivité de l’entreprise écoresponsable.
Pour faire le bon choix, il convient dans un premier temps de déterminer le cœur d’activité de l’entreprise et ses objectifs. Sachez qu’il existe :
Obtenir un label ou une certification implique de respecter certains critères - parfois stricts - et la validation d’un tiers indépendant.
Il existe une multitude de labels et de certifications environnementales que nous n’allons pas lister ici au risque de vous emmêler les pinceaux. Néanmoins, nous allons faire un rapide tour d’horizon sur les solutions qui s’offrent à vous.
Suivant les objectifs de l’entreprise, on trouve deux principaux labels RSE :
Il est possible d’aller plus loin en obtenant la certification BCorp, qui atteste de l’engagement durable d’une structure à but lucratif.
On trouve également deux labels écologiques européens, qui se focalisent sur les impacts des produits et des services :
Bon à savoir : la marque EnVol (Engagement Volontaire de l’Entreprise pour l’Environnement) met en valeur la démarche écologique des entreprises de moins de 50 salariés.
Greenly est un expert de la méthode bilan carbone. Mieux : c'est la plateforme des entreprises qui souhaitent s'engager pour le climat, quels que soient leur secteur d'activité, leur taille ou leur budget.
Si vous souhaitez en savoir plus, vous pouvez prendre contact dès aujourd’hui avec un de nos experts et réaliser une démo gratuite et sans engagement.