Les clés d’un bon reporting ESG
Découvrez comment créer un rapport ESG clair et stratégique, en suivant les meilleures pratiques de performances.
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Intégrer les critères QHSE - Qualité, Hygiène, Sécurité, Environnement - au sein de son entreprise doit devenir un réflexe. En effet, toute activité qui souhaite être performante ne peut se passer de ce système de gestion qui réduit les impacts environnementaux, qui garantit la qualité des produits, le respect des normes d’hygiène et - par-dessus tout - la sécurité des employés.
En effet, en 2019, les accidents de travail concernaient plus de 650 000 salariés en France et plus de 50 000 personnes ont souffert de maladies professionnelles. Des chiffres en constante hausse qui reflètent le mal-être au travail.
Mais comment intégrer la politique QHSE dans sa structure ? Comment anticiper les risques tout en restant économiquement viable et respectueux de l’environnement ? Toutes les réponses se trouvent dans cet article.
On retrouve également l’utilisation d’autres abréviations telles que HSSE - Hygiène, Sécurité, Sûreté, Environnement -, QSE - Qualité, Sécurité, Environnement - ou encore HSE - Hygiène, Sécurité, Environnement.
L’objectif est de garantir :
Ainsi, pour prévenir les risques et garantir la conformité de l’entreprise aux différentes certifications, le système de management QHSE structure l’organisation via des processus.
À première vue contraignante, cette méthode de gestion offre en réalité de nombreuses opportunités visant à améliorer l’efficacité et la rentabilité de l’entreprise.
Même si les entreprises principalement concernées sont celles présentant des dangers de sécurité ou des risques de pollution pour l’environnement (industries de désamiantage, de dépollution des sols ou de traitement des déchets), ce système de management intégré (SMI) convient à tous types d’organisations.
La démarche QHSE peut ainsi être mise en œuvre dans :
Dès lors, il convient de mettre en place des procédures, des ressources ou des tâches veillant à améliorer la gestion QHSE.
Dans le cadre d’une politique QHSE, il convient de respecter la norme de qualité ISO 9001 qui livre les directives applicables à un management de la qualité (SMQ). Étant la norme la plus reconnue à l’international - plus d’un million d’entreprises situées dans 170 pays sont certifiées - elle détermine la conformité de fabrication, la facilité d’utilisation et le fonctionnement optimal des produits.
Dès lors, la norme se focalise sur sept principaux critères :
Via des objectifs mesurables, l’entreprise peut améliorer les systèmes de production, utiliser de meilleurs matériaux, perfectionner les procédés de fabrication ou offrir un produit visuellement attirant et robuste.
L’objectif ? Répondre aux attentes des parties prenantes ainsi qu’à celles des consommateurs en leur fournissant un produit ou un service uniformes et de grande qualité, tout en améliorant la performance globale de l’entreprise.
Le second critère d’une démarche QHSE repose sur le respect des normes d’hygiène en vigueur. Très souvent inspectés - et de manière très méticuleuse - les établissements doivent se soumettre à une politique d’hygiène couvrant toutes les étapes de la production et l’ensemble des collaborateurs.
Le respect de ce point est essentiel au sein des entreprises agroalimentaires, de restauration et de santé.
Assurer la sécurité - physique comme psychologique - des employés et tout au long de la chaîne de production implique la réduction des maladies et des accidents de travail grâce à des mesures adéquates.
À ce titre, la norme ISO 45001 permet à toute entreprise de mettre en place d’un système de management de la santé et de la sécurité (SMS). Ainsi, la certification :
De fait, il existe deux grands axes d’amélioration permettant d’anticiper les risques professionnels directs ou indirects :
Dès lors, une entreprise certifiée est gagnante à tous les niveaux. En effet, en identifiant les risques liés à la santé et à la sécurité, l’activité a l’opportunité de prendre des mesures pour les limiter. Ainsi, elle profite d’une hausse de productivité et d’une baisse des coûts, grâce à la réduction des accidents de travail, des burn-out et de l’absentéisme.
À noter : depuis 2021, cette certification remplace le OHSAS 18001 - Occupational Health and Safety Assessment Services - une norme britannique et non internationale à l’image des normes ISO 9001 et 14001.
Dernier point : la protection de l’environnement grâce au référentiel ISO 14001. En vue de créer un système de management environnemental (SME), l’organisation doit prêter une attention toute particulière à ses impacts sur l’environnement.
Dans le détail, cet outil de gestion mesure et réduit les impacts néfastes dont l’entreprise est à l’origine. Dès lors, la norme se focalise sur les pollutions de l’air, de l’eau, du sol, aux nuisances sonores, à la gestion des déchets et à l’élimination des eaux usées.
Au vu des attentes des consommateurs et des normes de plus en plus strictes, une entreprise n’est plus en mesure de délaisser la part environnementale de son entreprise. À titre d’illustration, l’étude menée par EY de 2021 révèle que :
En ce sens, chaque entreprise a l’obligation de maîtriser l’impact environnemental de son activité. Cela revient à :
Pour aller plus loin, il est recommandé de mettre en œuvre une Analyse de cycle de vie du produit - ou du service - en place. Dans les grandes lignes, il s’agit de déterminer et de réduire l’impact qu’à un produit sur l’environnement, de sa fabrication jusqu’à sa fin de vie en passant par son utilisation.
Le respect des normes et des exigences réglementaires relevant de la QHSE s’effectue de manière relativement aisée, notamment par le fait qu’une seule personne s’occupe de piloter les trois démarches : le responsable QHSE. Outre le fait d’amener l’entreprise vers la certification, ce dernier à la lourde responsabilité de former et de sensibiliser les équipes.
En outre, la structure de chaque méthodologie est construite de sorte à favoriser la transversalité des trois normes. De fait, les référentiels sont basés sur la logique de la roue de Deming permettant ainsi de mettre en œuvre les démarches en simultanée au lieu de les appliquer les unes après les autres.
Pour rappel, la roue de Deming se base sur quatre étapes cycliques : la planification, la mise en œuvre, l’évaluation, l’amélioration.
Par ailleurs, le respect des mesures qui découlent de la QHSE permet de devancer les futures normes environnementales ou sociales tout en répondant aux valeurs environnementales des employés.
En effet, 78 % des salariés choisiraient - à offre équivalente - d’accepter une offre d’emploi dans une entreprise engagée dans une démarche de transition écologique. [Étude CSA pour LinkedIn et l’ADEME, 2021]
La prise en compte des différentes réglementations permet la réduction des risques physiques, ainsi que le respect de l’intégrité mentale et du bien-être des salariés. De fait, les employés sont satisfaits et productifs ce qui résulte à de très faibles taux d’absentéisme, de maladies professionnelles ou d’accidents de travail.
La mise en œuvre de la QHSE - et par extension des trois normes qui la compose - peut être couplée avec une démarche RSE - Responsabilité Sociétale des Entreprises - pour accroître les performances de l’entreprise.
L’intégration des principes de la RSE au sein du fonctionnement de l’entreprise est la preuve que l’organisation a mis en place des pratiques veillant à maîtriser ses risques écologiques.
Ainsi, l’entreprise répond aux trois grands piliers du développement durable :
Dès lors, regrouper ces deux démarches contribue à définir des objectifs, optimiser les systèmes de management de l’entreprise et planifier les actions à mener.
En définitive, une entreprise certifiée QHSE améliore la compétitivité de l’entreprise. Véritable gage de qualité, la certification garantit qu’une entreprise qui respecte les normes :
Autant d’arguments qui incitent les consommateurs et les investisseurs à se tourner vers vous sans la moindre hésitation.
Les bénéfices engrangés par la politique QHSE vous ont conquis ? Sachez que la démarche QHSE fait l’objet d’une certification volontaire. Pour obtenir ce précieux sésame, il suffit de respecter les trois normes qui composent la QHSE, puis de faire l’objet d’un processus de validation auprès d’un organisme agréé - à l’image de l’AFNOR.
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