Quelle est l'empreinte carbone du transport aérien ?
L’empreinte carbone du transport aérien fait l’objet de nombreuses critiques. Mais qu’en est-il vraiment ? Réponse dans cet article.
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La décarbonation est une bonne pratique en matière de développement durable. En bref, elle vise à alléger l’empreinte environnementale d’une structure ou - plus largement - d’un pays.
Comme chacun sait, la crise écologique est causée par un surplus de gaz à effet de serre (GES) dans l’atmosphère. 💨
États, territoires, économies, citoyens et entreprises ont un rôle à jouer pour réduire leurs émissions et limiter le réchauffement climatique à + 2 °C - idéalement à + 1,5 °C - d’ici la fin du siècle. Vaste projet n’est-ce pas ? 👀
Mais comment faire pour décarboner son entreprise ? En quoi consiste ce processus ? Toutes les explications se trouvent dans cet article. 👇
La décarbonation - et parfois « décarbonisation » ou « décarbonatation » - englobe l’ensemble des mesures et des techniques visant à réduire les émissions de gaz à effet de serre (GES) rejetées par les activités humaines. 💨 Une entreprise, un pays, une économie ou un territoire peut ainsi s’engager dans cette démarche de réduction. 🪜
Mais, d’ailleurs, pourquoi les gaz à effet de serre sont-ils si mauvais pour l’environnement ? Cause majeure du réchauffement climatique, c’est en réalité le surplus d’émissions anthropiques qui s’avère particulièrement néfaste. De fait, il est trop conséquent pour être capturé et séquestré par l’atmosphère ou par des puits de carbone naturels. Dès lors, la Terre se réchauffe, le climat est perturbé et la biodiversité est menacée.
👉 Pour résoudre cette problématique, il convient de retrouver un équilibre entre les émissions rejetées par les activités humaines et la capacité d’absorption de la planète.
La décarbonation s’effectue de trois manières :
Rappel : qu’est-ce que le marché carbone ? Concrètement, chaque année, une entreprise reçoit un nombre de crédits carbone un peu moins élevé que le niveau de ses émissions annuelles. Le but ? L’encourager à réduire ses émissions en se basant sur le principe pollueur-payeur. Si l’entreprise dépasse le nombre des crédits qui lui est attribué en émettant trop de CO2, elle doit acheter de nouveaux “droits à polluer” pour se trouver dans la légalité.
👋 Autrement dit, la décarbonation est étroitement liée à la transition énergétique. Il s’agit en fait de généraliser l’utilisation d’alternatives vertes et durables.
e processus de décarbonation est discuté depuis 2009 et le Sommet climatique de Copenhague (COP15). La première politique de décarbonisation, elle, a vu le jour en 2012. 👀
Par la suite, en 2014, l’ONU a mandaté un groupe de travail dans les 15 pays les plus émetteurs de GES - à l’origine de 70 % des émissions mondiales de CO2 : l’Afrique du Sud, l’Australie, l’Allemagne, le Brésil, le Canada, la Chine, la Corée du Sud, la France, les États-Unis, l’Inde, l’Indonésie, le Japon, le Mexique, le Royaume-Uni et la Russie.
Au terme de l’étude, le groupe a identifié trois principaux axes d’amélioration :
En outre, face à l’accélération du réchauffement climatique, des objectifs à court et long terme ont été peu à peu définis :
👉 Les entreprises qui opèrent dans le secteur des transports et la production d’énergie et de chaleur sont directement concernées par ces objectifs de réduction, car très polluantes.
Les objectifs de décarbonation pour chaque secteur sont fixés par la Stratégie Nationale Bas Carbone (SNBC), en vue d’atteindre la neutralité carbone d’ici 2050.
Le secteur du BTP représente 44 % de la consommation d’énergie et 25 % des émissions de CO2. Dans l’optique de décarboner ce secteur, la Stratégie Nationale Bas Carbone suggère une réduction de 49 % des émissions de gaz à effet de serre en 2030 et la décarbonation complète en 2050. 💪
La réglementation RE2020 englobe d’ores et déjà le volet environnemental pour la construction de bâtiments neufs. Ainsi, l’usage d’énergies décarbonées, de matériaux biosourcés - pour une meilleure isolation - le confort d’été et la prise en compte de l’Analyse de vie (ACV) de chaque construction sont déjà de mise.
👉 Au-delà des structures neuves, il convient de rénover les bâtiments considérés comme étant des passoires énergétiques.
Les entreprises produisant de l’énergie doivent commencer par réduire leurs émissions de GES de 33 % en 2030. Afin de décarboner le secteur avant 2050, il convient en outre de tendre vers la sobriété énergétique - c’est-à-dire une utilisation plus raisonnée de l’énergie.
Ceci passe également par la diversification du mix énergétique avec les énergies renouvelables. En effet, ces dernières se régénèrent naturellement, émettent peu et ne produisent aucun déchet, en comparaison de l’exploitation des combustibles fossiles.
Seul point négatif : ce type d’énergie n’est pas encore assez puissant en termes d’électricité. De fait, nombre de pays se dirigent donc vers le nucléaire - à l’image de la France. 💥
👀 À titre d’information, le nucléaire représente 10 % de la production mondiale d’électricité contre 61,3 % pour les énergies fossiles. Pourtant, le GIEC requiert l’abandon du charbon, dont les centrales sont responsables de 40 % de nos émissions de CO2 à l’échelle mondiale.
L’industrie française est à l’origine d’un cinquième des émissions de GES. À ce titre, la SNBC prévoit une réduction de 35 % de ses émissions en 2030 et de 81 % d’ici 2050, par rapport à 2015.
Pour y parvenir, le secteur de l’industrie doit accroître son efficacité énergétique de 20 % entre 2010 et 2030, et ce, par tonne produite. Et ce, en actionnant trois leviers :
Gourmande en eau, en terrains cultivables et très énergivore, l’agriculture rejette un sacré paquet d’émissions de gaz à effet de serre. 😱 De fait, il convient de réduire les émissions de ce secteur de 19 % d’ici 2030 - et par rapport à 2015 - et de 46 % d’ici 2050.
Comment faire ? En se dirigeant simplement vers des techniques ancestrales et peu polluantes telles que la permaculture, l’agroécologie ou l’agroforesterie. 🌳
Par ailleurs, il est également question d’agir sur le gaspillage alimentaire - estimé à 10 millions de tonnes de produits par an rien qu’en France, ce qui équivaut à 3 % des émissions nationales - et de privilégier les aliments biologiques.
En 2020, le transport routier représentait 94,7 % des émissions du secteur des transports. Un chiffre loin d’être satisfaisant pour atteindre la neutralité carbone. 😒
Ainsi, la SNBC préconise une réduction des émissions de gaz à effet de serre de 28 % en 2030, avant de tendre vers la décarbonation complète en 2050 - excepté pour le transport aérien domestique. ✈️
Plusieurs solutions pour y parvenir :
👉 Bon à savoir : pour inciter ses collaborateurs à emprunter des transports écoresponsables, chaque entreprise peut proposer le Forfait à mobilité durable (FMD). Cette aide couvre les déplacements domicile-travail jusqu’à 600 € par an pour les salariés du privé et jusqu’à 200 € par an pour les agents du public. En outre, le forfait est cumulable avec la prise en charge obligatoire à hauteur de 50 % des titres d’abonnements des salariés. 🎉
Intégrer les enjeux environnementaux au cœur de sa stratégie d’entreprise constitue un véritable atout. Pour l’implication de ses collaborateurs, comme pour l’image de l’organisation.
En effet, les jeunes talents sont plus enclins à rejoindre une entreprise engagée, qui fait écho à leurs valeurs. D’après un sondage d’Audencia et de Jobs That Makesenses publié en octobre 2021, 42 % des personnes en recherche d’emploi désirent intégrer une entreprise qui a un impact positif sur la planète et/ou sur la société. 💁♀️
En outre, la prise en compte des enjeux environnementaux est également un critère de choix pour les clients cherchant à soutenir une entreprise qui agit concrètement pour l’environnement.
À cela s’ajoute le rayonnement de l’entreprise elle-même sur le marché ! 🌟
S’engager dans une démarche de décarbonation revient à réaliser de belles économies. En effet, cette démarche permet :
Le changement climatique est considéré comme le défi du XXIe siècle. Alors que nombre de réglementations ont d’ores et déjà vu le jour dans certains secteurs d’activité, la législation tendra a priori à se durcir dans les années à venir.
À ce titre, engager son entreprise dans une démarche de développement durable est indispensable.
Avant d’entreprendre de réduire ses émissions de GES, la première chose à faire est de réaliser le bilan carbone de sa structure. Cette analyse permet en effet de cibler les postes les plus émetteurs de CO2 et d’agir en conséquence.
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🚀 Pour aller plus loin :
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