Rapport du GIEC 2022 : enjeux et conclusions du dernier volet
Publié le 4 avril 2022, le troisième et dernier volet du sixième rapport du GIEC s’intéresse aux émissions de CO2. Découvrez les points clés.
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Composé de 3 volets, le rapport du GIEC a pour objectif de dresser un état des lieux du réchauffement climatique, ainsi que de proposer un plan d'action pour pallier aux risques futurs.
Elle s'appuie ainsi sur des publications scientifiques pour délivrer ses propres recommandations.
Le GIEC est constitué de 3 groupes : le Groupe I, le Groupe II et le Groupe III.
Le premier analyse l’état de notre planète.
Le second se concentre sur les notions d'impact, d'adaptation et de vulnérabilité.
Le troisième groupe, quant à lui, travaille sur l’atténuation.
Tous trois participent à la création d’un rapport du GIEC : un résumé de 14 000 publications d’experts scientifiques réalisé par plus de 250 auteurs.
Les principaux challenges mis en lumière par les contributions du GIEC (ou IPCC pour Intergovernmental Panel on Climate Change, en anglais) résident dans la décarbonation de notre société dans son ensemble, ainsi que dans un changement de nos modes de vie - a fortiori, ceux des pays les plus riches et les plus développés.
Le rapport du GIEC est élaboré en 3 étapes. Une fois les 3 volets finalisés, ils sont ensuite condensés au sein du rapport d’évaluation du GIEC.
Dans l'ordre :
Même si les faits décrits dans le rapport du GIEC sont préoccupants, il est important que populations et gouvernements peuvent encore agir.
Les principales solutions évoquées dans le rapport du GIEC de 2021 sont :
À savoir : les compagnies aériennes commencent à s’intéresser à la décarbonation. Leur objectif ? La neutralité carbone d’ici 2050. Pour ce faire, elles comptent sur les progrès technologiques et les avions à hydrogène.
Le rapport du GIEC de 2022 souligne que :
2022 marque un tournant majeur. L’influence de l'Homme sur le phénomène du réchauffement climatique n’est plus considérée comme « extrêmement probable ». Selon le dernier rapport du GIEC, cette influence est désormais « sans équivoque ».
En outre, les conséquences de cette influence sont pour partie irréversibles. Par exemple, la forêt amazonienne pourrait complètement disparaitre d’ici 2070.
Selon le dernier rapport du GIEC, nous devrions passer le seuil critique des 1,5°C de hausse d’ici 2030. Et les conséquences de cette hausse se font déjà sentir.
La sècheresse en est l'illustration la plus criante - surtout pour les agriculteurs. De fait, en cas de fortes chaleurs, leurs rendements s’amenuisent. Dans certains endroits du monde où l’accès à l’eau est d'ores et déjà limité, des risques accrus de famine commencent à poindre.
Par ailleurs, la multiplication des épisodes de canicule extrême tend à rendre de nombreuses régions inhabitables, ce qui force les communautés sur place à migrer vers d’autres contrées.
La fonte des calottes glaciaires provoque l'élévation du niveau de la mer. Dans les régions les plus touchées par cette hausse, ce phénomène pourrait donner lieu au déplacement des populations locales. Même si des solutions existent pour surélever les habitations et protéger les bâtiments, il ne faut pas mésestimer le coût qu'une telle démarche ferait peser sur les villes côtières.
En outre, le hausse du niveau de la mer combinée à d'éventuelles pluies torrentielles comme on peut maintenant en observer de façon plus ou moins épisodique peut donner lieu à des inondations dévastatrices - comme ce fut le cas dans la province d’Aceh (Indonésie) début 2022.
Il est important de rappeler que le méthane (CH4) réchauffe plus vite le climat que le dioxyde de carbone (CO2). C’est la raison pour laquelle cet indicateur doit être surveillées de près.
Aujourd’hui, 60 % des émissions de méthane sont d'origine humaine. Et ce chiffre croît de façon constante : + 156 % depuis 1750.
L’élevage de bétail est particulièrement concernée par cette problématique, mais elle n'est pas la seule : le seul recours aux énergies fossiles génère également du CH4.
En bref, les puits de carbone sont des systèmes permettant d'absorber du dioxyde de carbone, à l'image des forêts ou des océans.
Problème : le niveau de nos émissions de CO2 est bien est supérieur aux capacités d’absorption des puits de carbone présents sur Terre.
Conclusion : nous ne pouvons uniquement miser sur les puits de carbone pour solutionner la question de notre surplus d'émissions de gaz à effet de serre.
En tant que particulier ou en tant qu'entreprise, il existe de multiples astuces de réduire son empreinte carbone.
Réduire sa consommation d’électricité constitue un bon début. Prenez de bons réflexes : dès que vous partez de chez vous, veillez à ne laisser aucune lampe allumée. De même, faites attention à ne pas obstruer les fenêtres pour bénéficier au maximum de la lumière du jour.
Dans un tout autre domaine, sachez que l'installation d'un compost peut vous aider à réduire votre empreinte carbone. Il crée du terreau (ce qui participe indirectement à faire pousser des arbres et donc à créer des puits à carbone) et il contribuer à diminuer la quantité de déchets produits.
Pour aller encore plus loin, n'hésitez pas non plus à privilégier l'achat en vrac : vous réduirez votre consommation de plastique et de carton. Pour ce faire, il vous suffit d’apporter des contenants réutilisables en magasin.
Il est également possible de passer aux produits ménagers écolos. De nombreuses recettes maison à base de vinaigre blanc ou de savon noir existent. À vous de tester la méthode qui vous convient le mieux.
Enfin, essayez d'utiliser des modes de transport écologiques : la marche, le vélo, les transports en commun, etc. Par ailleurs, essayez de limiter au maximum vos voyages à l’international.
Les entreprises contribuent au réchauffement climatique de part leur activité. Pour cette raison, il est indispensable que chacune d'entre elles réalise son bilan carbone, afin de prendre connaissance de la valeur de son impact environnemental. Faute de quoi, il sera totalement vain de prétendre avoir mis en oeuvre une stratégie de décarbonation efficace.
Toutefois, il est évidemment possible d'adopter dès à présent de "bonnes pratiques". En créant, par exemple, des bacs de papier réutilisables. Le principe est simple : chaque espace dispose d'un bac que les employés doivent alimenter avec leurs papiers utilisés mais potentiellement réutilisables. Une manière de limiter le gaspillage en donnant à ces feuilles une seconde vie.
De la même façon, il est tout à fait possible d'optimiser d'ores et déjà sa consommation d'énergie, en limitant le recours au chauffage ou à la climatisation, afin que ces dispositifs soient utilisés sans excès.
Les sociétés qui le peuvent ne doivent aussi pas hésiter à créer des espaces de rangement pour les vélos de leurs employés - une façon de les encourager à utiliser ce mode de déplacement.
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