Empreinte carbone : avion vs voiture, le match
L'avion et la voiture sont des modes de transport polluants. Mais l'une de ces options tire-t-elle malgré tout son épingle du jeu ?
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Charger son ordinateur, sa Tesla, son enceinte Bluetooth, ou sa trottinette électrique… La production d'électricité, qu’elle provienne d’une centrale thermique, nucléaire, ou d'énergies renouvelables, compte pour près de 43% des émissions de gaz à effet de serre liées à l'activité humaine dans le monde. Pour limiter l’impact environnemental de l’électricité, il faut porter une attention toute particulière à la façon dont elle est produite…
Plusieurs facteurs sont à prendre en compte pour réaliser un bilan carbone. Premièrement il faut comptabiliser l’ensemble du cycle de vie des produits et services proposés par une entité. Ensuite il ne faut pas oublier d’autres postes d’émission comme l’énergie, le logement, le transport, l’alimentation et l’utilisation de produits ou services.
Le procédé est bien sûr applicable à la production d’électricité… Si l’on désire quantifier l’impact environnemental de l'électricité, il faut s’intéresser au CO2 émis lors de sa production via différents types de centrales (thermiques ou nucléaires) ou parcs (éoliens, photovoltaïque…) énergétiques. Il faut également prendre en compte la construction et le démantèlement de ces modes de production… Ainsi, le choix des technologies est déterminant! En effet, entre le charbon et les énergies renouvelables, l’impact carbone de la production d’électricité varierait de 1 à 20…
Les centrales thermiques sont les plus répandues et les moins chères à construire… Omniprésentes en Chine et en Inde, elles fonctionnent en brûlant des énergies fossiles (charbon, pétroles, ou gaz naturel) ou de la biomasse (déchets ménagers ou végétaux). Parmi elles, les centrales à charbon produisent aujourd’hui plus de 40 % de l’électricité mondiale. Manque de chance, ce sont aussi celles qui émettent le plus de CO2 par kWh produit : 73 % des émissions liées à notre consommation d'électricité proviennent des centrales à charbon…
Les centrales nucléaires utilisent la chaleur générée par la fission des atomes d’uranium 235 ou de plutonium 239. Elles n’émettent pas de CO2 en production. En outre, le bilan carbone d’une centrale nucléaire est à priori très avantageux : l’analyse de son cycle de vie, de l’extraction de la matière première au stockage des déchets, fait état d’un bilan de 6 grammes de CO2eq/kWh.
Cependant, l’impact environnemental du nucléaire reste imparfait. En voici les principales causes :
Le rayonnement qui émane des déchets radioactifs dégrade tous les tissus vivants et face à un taux de radioactivité trop élevé tout être vivant meurt. De plus, une radioactivité trop élevée modifie l’ADN des êtres vivants et provoque des mutations pouvant causer la mort.
Mais on gère bien ces déchets en les enfermant profondément sous terre dans des lieux sécurisés et leurs rayonnements radioactifs n'atteignent pas les hommes et l’environnement.
Les centrales nucléaires ont besoin de quantités énormes d’eau pour fonctionner. Cette eau est réchauffée lors de son utilisation et est ensuite évaporée ou rejetée dans la mer ou dans les cours d’eau. La loi française fixe des seuils de température maximale, car un changement de température de l’eau perturbe la biodiversité.
L’eau utilisée dans les centrales nucléaires est traitée avec du chlore, des sulfates et du sodium. Leurs taux dans les rejets d’eau dans la nature sont surveillés et limités..
Créer de l’électricité en n’ayant aucune conséquence négative pour l’environnement est impossible. Même les énergies renouvelables, qui ne produisent aucune émission de CO2 lorsqu'elles génèrent de l’électricité, ont un impact sur l’environnement.
Une étude réalisée par l’ADEME en 2017 a permis d’établir des chiffres précis concernant le bilan carbone des éoliennes. En prenant en compte les différentes étapes du cycle de vie (fabrication, installation, utilisation, maintenance, fin de vie) les bilans carbones sont les suivants :
Le recyclage des éoliennes n’est pas encore parfait, selon l’ADEME, plus de 93% des matières utilisées sont recyclés. Quelques matières rares (0,001% du poids) et les pales de l’éolienne (6% du poids) ne sont toujours pas recyclables.
Le bilan carbone du photovoltaïque en fait l’un des modes de production d'électricité les moins polluants au monde, avec un facteur d’émission de 56 gCO2e par kWh.
Les panneaux solaires qui constituent les parcs photovoltaïques sont constitués de silicium cristallin, élément extrait du sable ou du quartz, qui est 100 % recyclable. En outre, les panneaux solaires produisent plus d’énergie qu’ils n’en consomment à la fabrication : le temps de retour énergétique (ratio entre l’énergie totale consommée au cours de sa fabrication et l’énergie qu’il produit annuellement) d’un panneau solaire est entre 1,5 et 2,5 ans en Europe.
À ce jour, diverses études considèrent la transition vers un mix électrique français 100 % renouvelable à horizon 2050 comme un objectif atteignable. C’est en tout cas une condition sine qua non pour atteindre la neutralité carbone d’ici 2050… Pour ce faire, la France devra notamment réduire de presque 50% sa consommation d’énergies fossiles par rapport à 2012 au cours de la prochaine décennie…
La mission de Greenly est d’ailleurs d’aider les entreprises à analyser leurs émissions de gaz à effet de serre afin de réduire au maximum leurs empreintes carbone. Vous pouvez booker une démo avec nos experts dès aujourd’hui !