Tout comprendre des normes ESRS en 5 points clés
Les normes ESRS sont des règles visant à encadrer la réalisation du reporting extra-financier imposé par la CSRD. Explications.
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Selon un sondage IFOP réalisé en décembre 2024, “près de sept français sur dix (69 %) estiment que la loi devrait organiser une plus grande responsabilité économique, sociale et environnementale des entreprises vis-à-vis de leur territoire d’implantation”. En septembre déjà, ils étaient 77 % à estimer que les entreprises devraient être incitées à financer des projets environnementaux en dehors de leur périmètre d’activité.
Bien sûr, nombre d’entreprises n’ont pas eu besoin de la publication de ces chiffres pour comprendre l’importance de l’enjeu : depuis quelques années, ces dernières réfléchissent à la manière dont elles pourraient non seulement répondre à ces nouvelles attentes, mais aussi plus largement assurer le futur de leur activité dans un monde en proie aux bouleversements du changement climatique.
C’est dans ce contexte que la notion de “démarche environnementale” est progressivement apparue. Mais qu’est-ce qu’une démarche environnementale exactement ?
L’expression de “démarche environnementale” est finalement assez vague. Il n’existe pas de définition précise permettant de dire ce en quoi consiste exactement une démarche environnementale.
Concrètement, une démarche environnementale consiste à apprendre à considérer une nouvelle dimension de son activité économique. Ce qui veut à la fois tout et rien dire, puisque la dimension environnementale d’une activité économique revêt souvent de multiples aspects : empreinte carbone, impact sur la biodiversité, pollution des eaux et des sols…
En fin de compte, la démarche environnementale demeurant un concept relativement flou, on peut y mettre un peu ce que l’on veut… Et en retirer ce que l’on veut. Gare au greenwashing, donc.
Du fait de la sensibilisation à la question du réchauffement climatique, beaucoup de professionnels sont sincèrement intéressés par l’idée de contribuer à lutter contre ce phénomène. Pour autant, l’écologie n’en demeure pas moins un sujet relativement technique et complexe à appréhender faute d’avoir reçu les formations adéquates.
Cette complexité a été largement illustrée par les multiples polémiques autour de la compensation carbone (depuis rebaptisée “contribution carbone”), à laquelle nombre d’entreprises ont revendiqué recourir ces dernières années en vue de réduire leur empreinte carbone. Or, les choses ne sont évidemment pas si simples.
La compensation ou contribution carbone peut tout à fait s’inscrire dans le cadre d’une démarche environnementale complète et exemplaire. Ce n’est pas le problème. En revanche, on ne peut pas dire d’une entreprise qui se contente de recourir à cet outil sans réduire durablement ses émissions de gaz à effet de serre qu’elle s’investit véritablement en faveur de la transition écologique.
D’où l’importance d’être prudent. On peut parler de démarche environnementale, mais il ne faut pas perdre de vue que cette expression ne se rapporte à aucun cadre établi. Pour savoir si l’entreprise revendiquant cette démarche environnementale est pleinement investie dans la transition écologique, il faudra donc y regarder de plus près.
Pour rappel, en France, le greenwashing constitue aujourd’hui un délit - d’où l’importance de bien choisir le vocabulaire employé. En tant que pratique commerciale trompeuse, le greenwashing constitue une infraction passible de deux ans d’emprisonnement et d’une amende de 300 000 euros.
Méfiez-vous des projets de directive initiés par l’Union européenne, qui entend également durcir le ton à ce niveau.
Pour plus d’informations, n’hésitez pas à consulter notre article spécifiquement dédié à la question du greenwashing.
On peut le regretter, mais le fait est que l’écologie est un sujet encore relativement nouveau. Autrefois considéré comme accessoire, ce volet ne revêtait pas l’importance qu’il a aujourd’hui. Peu de gens étaient "éduqués" et véritablement formés à ces questions.
En ce sens, décider d’adopter une démarche environnementale est d’abord une façon de mieux comprendre la portée de son activité, au-delà de ses retombées économiques.
Or, à une époque où la quête de sens apparaît de plus en plus comme un facteur de motivation dans le cadre de nos parcours professionnels, ceci n’a rien d’anecdotique. Du côté de l’entreprise, la démarche environnementale peut être l’opportunité d’entamer un nouveau chapitre de son existence.
En recréant du lien avec ses parties prenantes, l’entreprise devient plus susceptible de fidéliser mais aussi plus attractive. Au-delà de ses clients, elle peut ainsi séduire de nouveaux talents sur le marché du travail. Et en captant les meilleurs éléments, l’organisation accroît in fine sa compétitivité. Une compétitivité également renforcée de par sa vigilance nouvelle à l’égard des risques que représente le changement climatique comme la non prise en compte des mutations en cours - lesquelles se traduisent par l’émergence croissante de nouveaux types d’exigences et de réglementations.
Avant de mettre en place quoi que ce soit, il faut d’abord s’assurer d’avoir bien appréhendé son sujet. En l’occurrence, la question de l’impact environnemental de son entreprise.
De multiples outils existent. Parmi eux, on peut notamment citer le Bilan Carbone® et l’Analyse de Cycle de Vie. Car contrairement à ce qu’on pense parfois, le Bilan Carbone® ne consiste pas seulement à produire une estimation chiffrée de l’empreinte carbone d’une entreprise donnée. Il consiste aussi à identifier ses principales sources d’émissions, afin que l’organisation puisse comprendre en détail quels aspects de son activité pêchent en particulier. De la même manière, l’Analyse de Cycle de Vie (ACV) va permettre à l’entreprise de comprendre la manière dont son offre impacte l’environnement, et ce, tout au long de son existence.
Outre le fait de comprendre en détail son impact environnemental, une entreprise doit dresser un état des lieux global de sa situation.
Et pour cause : la capacité d’une entreprise à développer une démarche environnementale et à la mettre en place avec succès dépend grandement de sa capacité à intégrer cette démarche dans le cadre de sa stratégie en général.
Au moment de se pencher sur cette question, il peut donc s’avérer intéressant de dresser un état des lieux plus global, via une analyse environnementale par exemple.
Contrairement à ce que son nom indique, cette dernière ne porte pas spécifiquement sur la question environnementale : il s’agit ici d’analyser l’environnement de l’entreprise au sens large (opportunités, menaces, forces, faiblesses, etc.) et de croiser l’ensemble des informations centralisées dans cette analyse, afin de développer une vision exhaustive (ou presque) des variables avec lesquelles elle doit composer.
Trop souvent oubliées, les parties prenantes peuvent pourtant incarner de véritables alliées. Vos clients, par exemple, seront certainement ravis de savoir que vous cherchez à leur permettre d’acheter des produits plus respectueux de l’environnement. Et encore plus ravis de voir que vous considérez leur opinion quant à la manière d’améliorer l’offre qui les concerne.
De la même manière, vos fournisseurs pourraient être intéressés par votre démarche : sans aller jusqu’à l’effet domino, il n’est pas rare de voir des entreprises se trouver soudainement motivées à initier leur propre transition écologique car l’un de leurs clients leur a fait part de sa volonté d’évoluer vers une politique d’achats responsables. Et s’ils sont déjà engagés sur cette voie, vous pourriez peut-être alors bénéficier de leurs conseils éclairés !
Une fois que vous avez appréhendé convenablement la situation, ses enjeux et les objectifs que vous souhaitez atteindre, il ne vous reste plus qu’à élaborer un plan d’action cohérent. Ce qui n’est pas nécessairement l’étape la plus compliquée, si vous avez bien intégré les conclusions de vos analyses successives.
Vous ne deviendrez pas une entreprise “éco-friendly” en un jour. Ne serait-ce que parce que vos salariés, par exemple, ne sont certainement pas formés à la prise en compte de tous ces nouveaux enjeux dans le cadre de leur travail quotidien. Il vous faudra donc prendre le temps de leur enseigner de nouvelles pratiques, de les familiariser à de nouveaux outils et de les alerter sur de nouveaux enjeux stratégiques.
D’ailleurs, ne méprisez surtout pas cette étape. Vos équipes sont sans nul doute les plus susceptibles de permettre à votre organisation d’opérer sa transition le plus rapidement possible au travers de leurs actions et de leurs décisions quotidiennes.
Vous ne savez pas par quel bout commencer ? La notion de démarche environnementale vous paraît toujours aussi nébuleuse ?
Greenly peut vous aider. Au-delà de vous aider à comprendre votre impact environnemental en détail, nos équipes accompagnent votre entreprise dans l'élaboration d'un plan de transition réaliste, pérenne et cohérent.
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