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Les clés d’un bon reporting ESG
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Les clés d’un bon reporting ESG

ESG / RSEAmbition net zero
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un ordinateur et des feuilles de papier avec des graphiques sur fond vert
Découvrez comment créer un rapport ESG clair et stratégique, en suivant les meilleures pratiques de performances.
ESG / RSE
2024-11-22T00:00:00.000Z
fr-fr

Depuis l’entrée en vigueur de la CSRD en France, nombreuses sont les entreprises tenues de réaliser un rapport ESG pour 2025. Entre obligations légales, volonté de transparence et séduction des clients et des investisseurs, le rapport - ou reporting - ESG est devenu une étape cruciale pour la majorité des compagnies françaises et européennes. 

Si celui-ci a le pouvoir d’améliorer l’image de la marque, il est important de garder en mémoire qu’il n’a d’intérêt que s’il est bien exécuté, et qu'un défaut de rapport peut entraîner une amende.

Mais qu’est-ce qu’un reporting ESG exactement ? Pourquoi l’intégrer dans sa stratégie d’entreprise et comment le formuler ?

Greenly vous répond.

globe terrestre au centre du logo de recyclageglobe terrestre au centre du logo de recyclage

Pourquoi le rapport ESG est essentiel ?

Se conformer aux réglementations

Les données ESG - Environnement, Social et Gouvernance - deviennent, depuis une vingtaine  d’années, un critère de reporting pleinement intégré dans les entreprises. La raison première : son obligation légale.

Comme mentionné dans cet état des lieux gouvernemental, l’obligation du reporting ESG débute par la loi RNE de 2001. Elle oblige les sociétés cotées à communiquer autour des “mesures prises pour tenir compte des impacts sociaux et environnementaux de leurs activités”.

Les parties prenantes (investisseurs, clients, fournisseurs etc.) bénéficient désormais de ces informations extra-financières, et peuvent les intégrer dans leurs choix d’achat ou d’investissement.

En 2009, les acteurs concertés dans le cadre du dialogue national du Grenelle de l’environnement s’accordent sur le succès de la loi RNE. La loi Grenelle II corrige les quelques défauts constatés de cette dernière. Ces deux lois forment la charpente du rapport ESG, et seront suivies par d’autres réglementations jusqu’en 2022.

Réglementation Année Détail
Loi sur les Nouvelles Régulations Économiques (NRE) 2001 Obligation du reporting ESG pour les entreprises cotées en bourse.
Loi Grenelle II 2012 Exigences et périmètre augmentés par rapport à la loi NRE.
Directive européenne 2014/95/UE 2014 Nouveau dispositif de reporting RSE.
Transposition de la Directive européenne 2017 Instauration de la Déclaration de Performances Extra Financière (DPEF).
Taxonomie européenne 2020 Cadre les définitions d'une activité durable et favorise l’orientation des investissements vers des activités vertes.
Corporate Sustainability Reporting Directive (CSRD) 2021 Renforce le cadre de reporting avec la double matérialité, des indicateurs classés, une vérification des reportings par des tiers indépendants etc.
Corporate Sustainability Due Diligence (CSDD) 2022 Devoir de vigilance européen pour la durabilité, le respect des Droits de l'Homme et de l'environnement.

En 2002, 35 investisseurs - motivés par le Carbon Disclosure Project - demandent des comptes aux entreprises sur leurs impacts environnementaux. Seulement 245 d’entre elles ont répondu présent.

En 2029, ce ne sera pas moins de 50 000 entreprises qui devront publier leur rapport CSRD, rapport extra-financier qui comprend les critères ESG.

Les bénéfices du reporting ESG

Les avantages du rapport ESG découlent naturellement des attentes des parties prenantes. Si les entreprises prennent en compte leurs attentes, elles y gagnent naturellement : 

  • Amélioration de l’image de marque et de la réputation : selon un sondage CITEO de 2023, presque 50% des consommateurs déclarent que les entreprises doivent agir activement en faveur de l’environnement. Dans le même sondage, on découvre que le numéro 2 sur le podium des attentes envers les marques concerne «l’information sur le caractère écologique/responsable des modes de production et des produits» ;

  • Satisfaction des investisseurs : 69% des sociétés de gestion considèrent les critères ESG comme une priorité dans la stratégie d’investissement, alors que plus d’un investisseur sur deux a déjà interrompu une transaction à cause de ces mêmes critères.

  • Renforcement de la culture interne : la prise en compte des critères ESG permet d’attirer les futurs talents, et de préserver l’intérêt de ceux déjà présents ;

  • Avantage pour les appels d’offres : le rapport ESG est de plus en plus présent dans les compagnies, qui demandent le même investissement de la part de leurs fournisseurs. Pouvoir garantir sa stratégie ESG, c’est se positionner confortablement par rapport aux concurrents ;

  • Réduction des risques et optimisation de la gestion : grâce aux analyses et indicateurs consignés dans le reporting ESG, l’entreprise anticipe et gère plus facilement les futures contraintes et opportunités ;

  • Conformité à la réglementation en vigueur et future : comme indiqué précédemment, les critères environnementaux, sociaux et de gouvernance sont de plus en plus présents dans la loi française, européenne et même internationale. Les entreprises concernées sont de plus en plus nombreuses, et la tendance n’est pas à la baisse. Pour rester dans la légalité et ne pas se faire surprendre par une future réglementation, chaque entreprise a tout intérêt à réaliser son rapport ESG dès maintenant.
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capture d'écran de la vidéo, avec une femme qui sourit
Le rapport ESG n’est pas seulement une obligation, mais également un levier stratégique.

Comment structurer un reporting ESG ?

Maintenant que nous savons pourquoi réaliser un reporting ESG, intéressons-nous au “comment”.

Le processus de réflexion

Avant de rédiger son rapport, il convient de préparer celui-ci. En amont, quelques étapes doivent être suivies pour s’assurer d’un reporting pertinent : 

  • définir le périmètre du reporting en réalisant, par exemple, une matrice de matérialité pour déterminer les points les plus importants à prendre en compte (pour l'entreprise et les parties prenantes) ;
  • intégrer les conseils et recommandations des réglementations mentionnés précédemment et celles des guides et standards tels que le GRI, la norme ISO 26000, les Objectifs de Développement Durable (ODD), le Substainbility Accounting Oversight Board  (SASB) etc. ;
  • se renseigner sur le format attendu : en France et en Europe, ce sont les normes ESRS qui cadrent les reportings, un modèle est disponible ici.

Les piliers du reporting ESG

Pour réaliser un reporting complet et rigoureux, quelques règles sont à suivre. Tour d’horizon des concepts à garder en tête lors de sa réalisation.

S’aligner sur les normes et standards existants

Pour s’assurer d’un reporting ESG pertinent, le plus simple reste de s’appuyer sur les indications des différents guides et lois cités précédemment.

Rester transparent et authentique

La communication doit rester honnête et loyale : les données ne doivent pas être manipulées ou exagérées, au risque de se voir accuser au mieux de maladresse, au pire de greenwashing (voir notre article pour en savoir plus).

Intégrer des données qualitatives et sourcées

Les informations doivent être vérifiables, avec des sources (internes et externes) fiables et précises. Les performances sont mesurées avec des indicateurs clairs et définis à l’avance.

Réfléchir à une vision long terme

Intégrer les critères ESG dans la stratégie future de l’entreprise donne tout son sens à l’exercice, si celui-ci contient des objectifs fixés à l’avance - et atteignables. De ce fait, et avec les indicateurs de performance pertinents, les prochains reportings permettront de constater l’évolution des mesures prises par la structure et les éventuels ajustements à prévoir.

Le contenu du rapport

Ce rapport n'est plus facultatif pour de nombreuses entreprises. C'est pourquoi il est hautement réglementé - tant sur la forme que sur le fond - ce qui fournit un cadre pour sa réalisation. Votre reporting ESG, s'il est obligatoire, doit respecter les exigences de la ESRS. Les différents points abordés seront les suivants, à retrouver en détail ici.

  • les objectifs et valeurs de l’entreprise : présenter sa structure et ses missions ESG ;
  • la section environnementale et ses engagements concrets : réduction de l’empreinte carbone, gestion des ressources, efficacité énergétique etc. ; 
  • la section sociale et les impacts sur la communauté : inclusion, sécurité au travail, égalité des salaires etc. ;
  • la section gouvernance et leadership responsable : transparence financière, éthique, politiques internes etc. ;
  • le résumé, conclusion et appels à l’action : il peut être pertinent de revenir sur les points clés du reporting et les mesures futures à appliquer.

Le reporting ESG et Greenly

Greenly et ses équipes accompagnent votre entreprise dans la réalisation de votre rapport ESG dans le cadre de la CSRD. Contactez nos experts sans tarder pour réaliser une démo gratuite et sans engagement, et vérifiez vos obligations légales grâce à notre Legislation Checker.

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