Critères ESG : définition, exemples et stratégies d'investissement
Outil devenu indispensable pour les investisseurs et les entreprises, les critères ESG permettent d'accompagner la prise de décision. Voici comment.
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Lorsque l’on est une entreprise, la transparence est primordiale pour gagner la confiance de ses parties prenantes. Que ce soit pour renforcer sa marque employeur ou entretenir la relation avec ses clients, les questions qui gravitent autour du développement durable sont de plus en plus présentes.
Pour faire les choses avec sincérité et clarté, rien de mieux que de s’appuyer sur des indicateurs définis et une méthodologie structurée. C’est là qu’intervient le référentiel de Global Reporting Intiative, aussi appelé GRI G4.
Outil de référence avec des lignes directrices pour mesurer l’implication des entreprises sur la question du développement durable, le Global Reporting Initiative n’est pas pour autant obligatoire.
Qu’est-ce que le Global Reporting Initiative exactement ? Quelles sont les entreprises concernées ? Greenly vous livre ses pistes de réflexion sur le GRI.
Le Global Reporting Initiative(GRI) est avant tout une démarche volontaire de la part des entreprises. Il n’y existe pas de “label” GRI. Seules les entreprises qui souhaitent être le plus transparentes possibles et éviter le greenwashing se tournent vers cet outil pour s’appuyer sur ses différents indicateurs.
Ces acteurs sont nombreux et comprennent :
Ces lignes directrices permettent aux entreprises de diffuser des rapports sur les dimensions économiques, sociales et environnementales de leurs activités, produits et services en suivant une méthodologie précise.
L’objectif principal ?
Voir où en sont les entreprises sur les questions environnementales et sociales.
Le Global Reporting Initiative met en avant les actions concrètes et engagées qui ont été mises en place pour diminuer l’impact parfois néfaste des entreprises. Les lignes directrices qui sont définies permettent surtout de mesurer la performance des différentes actions réalisées.
Fondé aux États-Unis de la fusion de CERES (Coalition for Environmental Responsible Economies) et du PNUE (Programme Environnement des Nations Unies), le Global Reporting Initiative voit le jour en 1997.
En France, c’est l’ORSE (Observatoire de la Responsabilité Sociétale des Entreprises) qui œuvre à la mise en pratique de ce référentiel par les entreprises.
Depuis 1997, les étapes pour arriver au GRI tel qu’on le connaît aujourd’hui sont nombreuses :
Aujourd’hui, ces GRI G4 se basent sur 69 indicateurs qui se déclinent en deux niveaux en fonction de leur degré d’importance :
Tous ces indicateurs s’appuient sur 6 domaines différents :
Pourquoi utiliser le GRI G4 comme référentiel dans son entreprise ?
En plus d’avoir une meilleure mise en perspective des actions réalisées, cela permet d’avoir une vision comparative plus poussée pour prendre conscience de l’impact des mesures prises.
Aujourd’hui, avec la loi Grenelle II (article 225), les entreprises de plus de 500 salariés ont l’obligation de fournir une documentation attestant des “informations sur la manière dont la société prend en compte les conséquences sociales et environnementales de son activité” et de montrer “ses engagements sociétaux en faveur du développement durable”.
Utiliser les lignes directrices du GRI permet à l’entreprise de renforcer son vœu de transparence et de s’inscrire dans une démarche aux actions mesurables.
Lorsqu’on souhaite s’engager dans une politique RSE avec des objectifs ambitieux, il vaut mieux baser ses KPI sur des lignes directrices claires et pertinentes.
Le GRI G4 est un outil en plus pour mesurer les performances et les actions pour voir l’impact de la démarche RSE. Comme il s’appuie sur 69 critères et balaie 6 domaines différents, on comprend comment cette exhaustivité peut servir à la définition d’objectifs écologiques précis et surtout ambitieux, tout en contournant les 4 pièges qui freinent une RSE efficace.
Utiliser le Global Reporting Initiative pour créer sa stratégie RSE, c’est la certitude d’avoir une démarche innovante et orientée sur les performances économiques, environnementales et sociales. Les rapports RSE se feront sous une forme standard en suivant une méthodologie qui s’appuie sur le GRI G4.
Cela fait maintenant quelques années que le reporting extra-financier fait son apparition régulièrement dans les pratiques d’entreprise, et grâce au Global Reporting Initiative, 4000 entreprises ont déjà publié un rapport de développement durable.
Les lignes directrices et les indicateurs du GRI permettent de formaliser la méthode utilisée pour faire une déclaration de performance extra-financière sincère et fiable. Ce n’est pas tout à fait la même chose que la RSE car la DPEF permet aux investisseurs de financer des projets en adéquation avec leurs valeurs.
Suivre les indicateurs du Global Reporting Initiative pour construire sa politique de Responsabilité Sociétale des Entreprises, en plus de gagner en clarté dans ses objectifs et d’avoir des KPIs précis, est une bonne chose lorsque l’on veut labelliser sa démarche RSE.
C’est ce que permet par exemple EcoVadis. L’entreprise évalue les actions mises en place dans sa RSE et analyse les performances liées. Cette évaluation se base sur 4 thèmes distincts :
Ces 4 thématiques sont elles-mêmes tirées de différentes normes RSE internationales :
En suivant les lignes directrices du G4, l’entreprise qui suit une démarche RSE précise a plus de chances et de facilités d’obtenir la certification et une labellisation.
Pour mettre en place une politique RSE forte qui suit les lignes directrices et les indicateurs du Global Reporting Initiative, il ne suffit pas de simplement piocher dans les critères de performances G4. Le mieux reste de composer une équipe dédiée aux enjeux environnementaux et RSE de votre entreprise et ensuite la former sur ces questions RSE en y intégrant les principes du GRI.
Comprendre les enjeux et les problématiques qui se cachent derrière certaines actions est un réel moyen d’amener la prise de conscience plus loin et d’engager véritablement vos collaborateurs. Chacun devient acteur du changement et trouve plus de sens dans son travail. Que des points positifs donc !
Pour mettre en place les lignes directrices du GRI dans sa démarche RSE, il y a une méthodologie à suivre dans le cadre des rapports RSE d’entreprise.
Deux principes de base doivent être respectés :
Dans le premier cas, le guide de mise en œuvre de la GRI explique que ces principes sont ceux qui vont guider la prise de décisions concernant le contenu à aborder dans le rapport, tout en examinant les activités et impacts de l’organisation ainsi que les attentes et les intérêts réels de ses différentes parties prenantes.
Définir ses principes de contenu permet :
Pour les principes de qualité, c’est un peu différent.
Le guide de mise en œuvre du GRI précise que ces principes permettent d’éclairer les choix en rapport avec la qualité des informations communiquées dans le rapport, et ce, également pour la présentation. Il est fondamental que les informations fournies soient de qualité pour que les parties prenantes puissent évaluer avec justesse et légitimité la performance de l'organisme pour prendre les mesures appropriées.
Définir clairement ses principes de qualité permet :
Une fois toutes les informations recueillies et analysées, comment les mettre en forme ? Il convient de compléter un tableau en s’appuyant sur la table de références des standards GRI.
Un rapport qui respecte les normes du Global Reporting Initiative doit comporter les 7 catégories d’informations distinctes qui se divisent en sous-catégories :
Il existe 3 sous-catégories spécifiques pour chacune de ces grandes catégories :
Ces informations doivent être remplies dans un tableau qui doit comporter plusieurs cases bien définies :
C'est déjà la fin de cet article ! Retenez que 84 % des plus grandes entreprises mondiales appliquent les lignes directrices du GRI dans leur démarche de développement durable. Véritables références mondiales, les indicateurs de la Global Reporting Initiative permettent de mesurer les performances et l’impact des actions mises en place.
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Notre proposition ? Un bilan carbone 100 % digitalisé et automatisé. Grâce à la précision de son algorithme, Greenly analyse l'ensemble de vos émissions de GES en intégrant les données issues de votre comptabilité.