La Déclaration Environnementale de Produit (DEP) garantit la véracité des allégations environnementales affichées sur un produit. Mais comment ?

Qu'est-ce qu'une Déclaration Environnementale de Produit (DEP) ?

Pour garantir la crédibilité d’un produit présentant un avantage écologique, la loi impose qu’il soit accompagné d’une Déclaration Environnementale de Produit (DEP) avant sa mise sur le marché. Cette déclaration, validée par un organisme indépendant, se présente comme une synthèse des impacts environnementaux d’un produit tout au long de son cycle de vie. 

En France, cette déclaration est rendue publique dans la base de données INIES, garantissant aux consommateurs et professionnels un accès simple et transparent aux informations relatives à l’empreinte écologique des produits qu’ils choisissent.

Greenly vous guide à travers les aspects essentiels de cette réglementation.

La Déclaration Environnementale de Produit (DEP)

Déclaration Environnementale de Produit (DEP), définition

La Déclaration Environnementale de Produit (DEP) est un dispositif encadré par l'article R214-27 du Code de la Consommation, visant à garantir la véracité des allégations environnementales affichées sur un produit avant sa mise sur le marché.

Cette exigence s’adresse aux fabricants de produits de construction, de décoration, ainsi qu'aux équipements électroniques et de génie climatique.

Quelle est la signification de l'acronyme DEP (EPD en anglais) ?

L'acronyme DEP, qui signifie "Déclaration Environnementale de Produit", est l'équivalent d'EPD ou "Environmental Product Declaration" en anglais. 

Au niveau européen, c’est le règlement (UE) n°305/2011 qui définit les critères généraux pour la commercialisation de produits de construction sur le marché commun (évaluation des impacts environnementaux, traçabilité, etc.). Cette dynamique européenne se trouve à l'origine de l'initiative prise par la France pour la mise en place de la DEP.

La Déclaration Environnementale de Produit (DEP) est donc un document qui synthétise de manière claire et standardisée les impacts environnementaux d'un produit ou d'un groupe de produits relevant d'une même gamme (dans le cadre d'une déclaration collective). Ces impacts sont préalablement calculés grâce à une Analyse de Cycle de Vie (ACV).

L’ACV est une méthode d’évaluation certifiée des impacts environnementaux d’un produit, depuis l’extraction des matières premières jusqu’à sa fin de vie (recyclage ou élimination).

Quel est le cadre juridique dans lequel s'inscrit la DEP ?

La Déclaration Environnementale de Produit (DEP) est encadrée par l'article R214-27 du Code de la Consommation. Cet article stipule que « le responsable de la mise sur le marché de produits comportant des allégations à caractère environnemental [...] doit établir une déclaration environnementale de l'ensemble des aspects environnementaux du produit. »

Mais qu'est-ce qu'une "allégation environnementale" exactement ? Il s’agit de toute mention faisant état d'un engagement écologique : « neutre en carbone », « respectueux de l’environnement », « écologique », « durable » ou encore « recyclable ».

NB : Une étiquette ou une déclaration environnementale peut se présenter sous la forme d'une déclaration, d'un symbole, d'un graphique sur le produit ou sur son emballage, ou encore d'une documentation technique ou publicitaire associée (Source : ISO 14020:2022).

Ainsi, dès qu'un produit met en avant une caractéristique environnementale, l'établissement d'une DEP devient obligatoire.

Encore une fois : certains produits ne sont pas concernés par cette exigence, comme le précise l’article R. 214-29 du Code de la Consommation. Les produits visés par cette réglementation sont :

les produits de construction (les produits ou kits vendus pour être incorporés dans les ouvrages de construction (blocs de béton, acier, poutres en bois et les éléments préfabriqués)) ;

les produits de décoration (les produits utilisés pour les revêtements des murs, sols et plafonds) ;

les équipements électriques (les dispositifs électriques et électroniques ainsi que les systèmes de génie climatique intégrés au bâtiment).

C'est quoi le cycle de vie d'un produit ?

Objectifs et enjeux de la Déclaration Environnementale de Produit (DEP)

La Déclaration Environnementale de Produit (DEP) constitue un levier clé pour assurer la transparence et l'équité. Elle permet de différencier les entreprises réellement engagées en faveur de pratiques vertueuses de celles qui, malgré leurs allégations environnementales, ne s'investissent pas réellement dans ce domaine. 

La DEP permet aux parties prenantes de prendre des décisions éclairées, grâce à des informations fiables et transparentes. De ce fait, cette démarche ne se relève pas seulement d'une formalité administrative : elle peut initier un cercle vertueux sur l'ensemble de la chaîne de valeur. 

La DEP permet aux entreprises de fournir des informations précises, fiables et comparables quant à l'impact environnemental de leurs produits. Or, ces informations renforcent la crédibilité des entreprises concernées et leur permet de se distinguer, notamment dans un secteur tel que la construction où la concurrence reste vive, et où les appels d’offres publics incluent de plus en plus de critères environnementaux dans leurs cahiers des charges - notamment pour les collectivités et les aménageurs.

La DEP profite ainsi à l'ensemble de la chaîne de valeur — maîtres d’ouvrage, collectivités et consommateurs — en favorisant une prise de décision plus lucide en matière d’éco-conception et d’achats responsables. Elle harmonise les efforts environnementaux au sein du secteur industriel et répond ainsi à des enjeux systémiques, en incitant les entreprises à prendre leurs responsabilités en matière de transition écologique.

La DEP : une approche sectorielle pour répondre à des enjeux systémiques

La RE2020 (Réglementation Environnementale 2020) a introduit de nouvelles exigences concernant la performance environnementale des bâtiments. Cependant, ce dédale de réglementations et d'exigences peut parfois s'avérer déroutant. C’est là que la DEP devient intéressante : non seulement pour le constructeur lui-même mais également pour l’ensemble des acteurs du secteur. 

Reprenons donc, chaque fabricant est encouragé à rassembler des données spécifiques à son secteur, pour effectuer les calculs nécessaires à l’Analyse du Cycle de Vie (ACV) de son produit - étape préliminaire à la DEP. 

Cependant, si le fabricant manque d'éléments pour élaborer sa DEP, il peut se tourner vers les Fiches de Déclaration Environnementale et Sanitaire (FDES) du programme de l’INIES. Cette base de données publique, fiable, accessible et multi-critères octroie en effet des données par défaut - lesquelles sont issues des fiches intégrées à sa base. 

Aspects clés d'une Déclaration Environnementale de Produit (DEP)

L'Analyse du Cycle de Vie (ACV) d'un produit, préalable à la Déclaration Environnementale de Produit (DEP), doit être conforme à des normes reconnues, telles que les normes ISO (Organisation internationale de normalisation) et NF EN (Norme Française Européenne).

Pour tout savoir de l'Analyse de Cycle de Vie (ACV), n'hésitez pas à consulter notre article sur le sujet.

La déclaration environnementale de produit est ensuite validée par des organismes de vérification indépendants. Sa publication et sa consultation sont facilitées par des bases de données comme INIES, qui centralisent les informations et les rendent accessibles aux professionnels du bâtiment pendant cinq ans.

La DEP : une structure fondée sur les normes ISO et NF 

Étant donné que la structure d'une Déclaration Environnementale de Produit (DEP) s'appuie sur l'Analyse du Cycle de Vie, elle doit impérativement se conformer à des normes strictes, comme l’ISO 14040, qui établit les bases d'une ACV fiable.

Ensuite, des déclinaisons sectorielles spécifiques existent pour adapter l'ACV à chaque domaine d'activité :

pour les normes environnementales de bâtiments, les fabricants peuvent appliquer la norme NF EN 15804 pour réaliser une ACV de produit de construction (les versions NF EN 15804+A2 et NF EN 15804/CN sont les mises à jour les plus récentes) ;

pour les produits électroniques, on se référera principalement à la norme NF XP C08-100-1 ;

enfin, pour les équipements et produits de décoration, on privilégiera le PCR édition 3 du programme PEP ecopassport.

Lorsque l'Analyse du Cycle de Vie (ACV) est réalisée conformément aux normes mentionnées ci-dessus, le fabricant doit retranscrire les résultats techniques (par exemple, le nombre de tonnes de CO2e ou de déchets générés) en données compréhensibles pour le public, en les comparant à des références claires, telles qu'une recyclabilité de X % résultant de l'utilisation de X % de matériaux bio-sourcés. 

Pour retranscrire ces informations, le fabricant se référera à la norme liée à la DEP : ISO 14025. Cette dernière définit un cadre général et énonce divers principes quant à la création des déclarations environnementales. Elle vise à garantir que ces déclarations de type III soient transparentes, vérifiables et comparables. 

Grâce à cette norme, les fabricants peuvent présenter leurs impacts environnementaux de manière cohérente, en s'appuyant sur des méthodes d'évaluation standardisées. 

Quelles sont les étapes de validation d'une DEP, et qui assure la délivrance de cette dernière ?

Depuis le 1er juillet 2017, la réglementation française s’est renforcée pour rendre obligatoire la vérification des déclarations environnementales par une tierce partie indépendante. 

Une fois l’ACV réalisée et la déclaration environnementale de produit dûment complétée, cette dernière doit être validée par un organisme tiers indépendant, non impliqué dans son élaboration.

Il existe deux programmes de vérification reconnus par l'État : le programme des FDES vérifiées par l'INIES pour les produits de construction, et le PEP ecopassport pour les équipements électriques, électroniques et de génie climatique. Une attestation de vérification est remise au déclarant, après examen.

Après validation, le fabricant publie sa fiche environnementale produit sur la base de données publique du site INIES, où elle sera ensuite accessible gratuitement.

Lorsqu'il communique dans les conditions mentionnées à l'article R. 214-27, le responsable de la mise sur le marché indique sur le support de communication utilisé que la déclaration environnementale a été déposée à l'adresse du site internet défini par arrêté des ministres chargés de la construction et du logement en précisant la référence de celle-ci et la rend consultable gratuitement sur un site de son choix (Article R. 214-27 du Code de la Consommation).

En l’absence de modification du produit, la DEP est valable pour une durée de cinq ans. 

Passé ce délai, le fabricant doit renouveler la déclaration pour garantir qu'elle reste à jour et conforme aux normes en vigueur. 

NB : la validité d'une déclaration environnementale de produit repose sur des étapes essentielles, notamment l'ACV. Or, cette méthode continue d'évoluer et de se perfectionner. Les avancées scientifiques et les changements réglementaires notamment renforcent peu à peu les exigences entourant la DEP. Parallèlement, les méthodes de calcul et les indicateurs associés se perfectionnent pour permettre des évaluations de plus en plus précises.

Conseils aux entreprises pour bien réaliser leur Déclaration Environnementale de Produit (DEP)

Interpréter les données ACV pour l'édition de la DEP : le pivot stratégique

Une fois que l'ACV et la déclaration environnementale de produit ont été finalisées, il faut vulgariser les données techniques collectées pour les rendre accessibles au grand public. 

Si l'ACV fournit les données nécessaires pour rédiger la DEP, cette dernière va au-delà de l'ACV en présentant les résultats sous forme d'indicateurs intelligibles. Une fois les données collectées, le fabricant doit donc :

présenter les impacts environnementaux sur l'ensemble du cycle de vie du produit ;

délimiter les périmètres de l’ACV, en précisant les limites du système, les critères de flux à considérer, et développer des scénarii pour chaque étape du cycle de vie ;

aborder la gestion des flux en précisant les entrées et sorties de matériaux, modéliser le cycle de vie pour visualiser les interactions et évaluer les impacts environnementaux pour chaque indicateur ;

interpréter les résultats de l'ACV pour en tirer des conclusions significatives (fournir des informations environnementales claires et pertinentes qui reflètent l’impact du produit) ;

s’assurer de la représentativité des données dans le contexte du marché français (géographique, technologique et temporel).


En outre, la DEP se différencie de l'ACV en intégrant des informations supplémentaires, telles que les impacts environnementaux significatifs (impact sur le climat et la couche d’ozone, acidification des sols et de l’eau, énergie exportée, etc.), les certifications obtenues, et la conformité aux normes spécifiques. 


Existe-t-il des exemples de Déclaration Environnementale de Produit ?

Oui, il existe des exemples de Déclarations Environnementales de Produit (DEP). 

INIES est la principale source gratuite de Fiches de Déclaration Environnementale et Sanitaire (FDES) en France, où vous pouvez consulter les DEP de divers produits de construction.

Ensuite, pour les équipements électriques, vous pouvez consulter PEP Ecopassport, une base de données dédiée aux équipements électriques, électroniques et de génie climatique. Ce site permet d'accéder à des DEP spécifiques à ces équipements.

Vous souhaitez solliciter les services d'un expert en vue de réaliser l'ACV de votre offre ? Contactez nos experts sans tarder !

Loin d'être une lubie, l'agroécologie pourrait permettre à notre société de développer un mode de production pérenne et bénéfique à plus d'un titre. Zoom.

L’agroécologie pourrait-elle être l’avenir de l’agriculture ?

L'agroécologie regroupe un ensemble de méthodes agricoles, loin d'être nouvelles, puisqu'elles s’enracinent dans les pratiques de nos ancêtres : cultiver la terre en tenant compte de l’ensemble de son écosystème (sol, eau, biodiversité, etc.). Face aux défis contemporains, elle s'érige comme une solution : une agriculture plus raisonnée, respectueuse et résiliente. 

Agriculture conventionnelle : où le bât blesse-t-il ?

L’agriculture conventionnelle désigne une technique de production agricole fondée sur des pratiques standardisées et mécanisées, utilisant des produits chimiques de synthèse pour optimiser les rendements (source : MIT Climate Portal, 2020)

Face aux dérèglements climatiques (sécheresse, inondations, etc.), ce type d'agriculture, mal adapté aux aléas climatiques, en pâtit, et contribue à aggraver ces déséquilibres, épuisant les ressources et perturbant les écosystèmes naturels. Explications. 

Les impacts de l'agriculture intensive et des intrants chimiques

Après la Seconde Guerre mondiale, dans un contexte de pénurie alimentaire et d'importations massives, l’agriculture se modernise en France. Pour atteindre l’autosuffisance partielle, c’est-à-dire produire suffisamment de nourriture pour répondre aux besoins internes du pays, plusieurs techniques sont adoptées :

la mécanisation et la standardisation des processus agricoles : passage d’une agriculture manuelle en polyculture (culture de plusieurs espèces végétales) à une agriculture mécanisée en monoculture (culture d’une seule espèce).

l’utilisation d’intrants chimiques : l’agriculture passe des intrants naturels (fumier, compost) aux produits chimiques (engrais azotés, phosphatés, etc.).

la sélection génétique des cultures et des animaux : développement de variétés sélectionnées pour leurs rendements.

Ces transformations s’accompagnent d’une restructuration profonde des exploitations agricoles en France, marquée par une diminution du nombre d'exploitations et une augmentation de leur taille moyenne (INSEE, 2020). L’agriculture intensive et mécanisée s’établit petit à petit en France, sans prendre en compte les enjeux environnementaux.

Cette approche à court terme perturbe l’équilibre des écosystèmes, épuise les ressources et entraîne des conséquences environnementales et sociales. Elle vide les sols de leurs nutriments essentiels en raison de la monoculture et de l’usage intensif d’engrais ou de pesticides, ce qui nuit à la biodiversité environnante, pollue les cours d’eau (les produits chimiques se retrouvant dans les nappes phréatiques, puis dans les rivières) et perturbe les cycles naturels de l’eau et du carbone organique.

NB : le carbone organique dans les sols est une matière provenant de la décomposition des plantes et des organismes vivants. Il est essentiel à la fertilité du sol, car il améliore la rétention d’eau et des nutriments. L’utilisation de produits chimiques et le labour intensif accélèrent la perte de carbone organique dans les sols, libérant du dioxyde de carbone dans l’atmosphère, aggravant l’érosion et réduisant la capacité des sols à retenir l’eau.

Enfin, socialement, l’agriculture conventionnelle se caractérise par des conditions de travail précaires, dues à la pression sur les rendements, la saisonnalité, les horaires irréguliers, ainsi qu’à l’exposition aux produits chimiques et à la dépendance à des intrants chimiques coûteux.

Ce constat est d’autant plus préjudiciable dans un contexte de changement climatique, où les catastrophes climatiques extrêmes et la raréfaction des ressources s’accentuent.

Maladaptation du modèle agricole aux enjeux climatiques

L’augmentation de la température moyenne (soit + 1,48 °C par rapport au niveau préindustriel, source : Climate Copernicus, 2023) entraîne plusieurs impacts notables sur l’agriculture en France :

perturbation du cycle de l’eau : les cultures seront exposées à un risque de sécheresse dans le sud et d’inondations dans le nord.

perturbation des cycles de croissance des cultures : les périodes de végétation et des récoltes seront modifiées et les rendements pourraient être impactés.

augmentation des maladies et des ravageurs : la hausse des températures favorise la prolifération de certaines maladies et insectes nuisibles.

Dans un contexte où les enjeux climatiques deviennent plus pressants, l'agriculture conventionnelle est mal adaptée aux défis contemporains (épuisement des ressources, catastrophes climatiques, etc.) et met en péril la souveraineté alimentaire.

Le dogme d’une agriculture intensive et rentable dans un monde aux ressources appauvries et fragilisées semble donc compromis. Comment le modèle agricole peut-il se réinventer ?

L'agroécologie : clé d'un modèle agricole résilient

L’agroécologie, selon Pierre Rabhi, pionnier de ce mouvement, s’inspire des lois de la nature. Il prône une agriculture en harmonie avec celle-ci et l’illustre ainsi :

« Se ré-inclure dans le cycle de la Vie, en symbiose avec la terre, le végétal et l’animal n’est pas un retour en arrière mais une évidente et urgente réconciliation avec les lois irrévocables de la vie ». 

Définition de l’agroécologie et de ses 12 fondamentaux

Il n'existe sans doute pas de meilleure définition de l'agroécologie que celle proposée par Pierre Rabhi. Agronome, écrivain et penseur, il est reconnu pour avoir largement contribué à l'essor de cette pratique en France grâce à son association Terre & Humanisme, ainsi qu'en Afrique, sa terre d’origine.

Pierre Rabhi définit l’agroécologie comme une pratique agricole qui va au-delà de la simple technique, et prend en compte l’ensemble du milieu environnant, en intégrant des aspects comme la gestion de l’eau, le reboisement, la biodiversité, ainsi que les enjeux économiques et sociaux (Vers la sobriété heureuse. Actes Sud, Pierre Rabhi, 2010).

L’association Terre & Humanisme, qu’il a fondée, précise les 12 fondamentaux de l’agroécologie :

Des valeurs paysannes : valoriser les écosystèmes naturels et les savoir-faire paysans.

Une vision à taille humaine : développer des pratiques agricoles à taille humaine.

Vers l’autonomie : optimiser et valoriser l’usage des ressources naturelles pour viser l’autonomie.

Un sol vivant : travailler le sol de manière minimal de sorte à ce qu’il conserve ses qualités intrinsèques afin de favoriser sa fertilité. 

Une biodiversité préservée et un patrimoine animal diversifié : protéger les espèces végétales et animales adaptées au terroir.

Un système favorable à la bonne santé des plantes : observation du milieu naturel plutôt que de l’application directe d’intrants chimiques ou de pesticides.

L’animal, un rôle essentiel : considérer les animaux comme partie intégrante de l'agroécologie. Ils favorisent la fertilité des sols, contrôlent les parasites, et enrichissent les écosystèmes agricoles naturellement.

L’eau : économie, optimisation et récupération de la ressource hydrique.

L’arbre multiservices : créer une relation symbiotique entre arbres, cultures et élevages.

Un habitat cohérent : utilisation de matériaux locaux, écologiques pour éco-concevoir des bâtiments et limiter l’usage des ressources naturelles. 

Énergie : optimiser la consommation énergétique en privilégiant l’utilisation d’énergies renouvelables.

Une économie locale dynamique et une sobriété heureuse : favoriser la coopération plutôt que la compétition, les circuits-courts et promouvoir un mode de vie sobre.

Les 12 fondements de l'agroécologie forment un ensemble de pratiques agricoles qui vont au-delà de la pratique en elle-même, c’est une invitation à écouter, observer, comprendre les éléments naturels présents dans son environnement. Sur le plan social, il s'agit d'une agriculture plus équitable et régénératrice. C’est un appel à la sobriété heureuse, selon les mots de Pierre Rabhi, visant un mode de vie en harmonie avec la nature. 

Comment l'agroécologie peut-elle répondre aux enjeux de demain ?

L’agroécologie peut répondre aux enjeux de demain car elle considère l’écosystème dans sa globalité, s’appuyant sur ses symbioses naturelles pour faire face aux défis agricoles majeurs plutôt que sur des artifices. C’est une vision à long terme, qui va au-delà des solutions immédiates pour préparer les enjeux futurs.

L'agroécologie améliore la résistance des cultures aux événements climatiques extrêmes, comme les sécheresses prolongées, en préservant la structure du sol et en optimisant l'utilisation de l'eau (récupération de l’eau de pluie, irrigation goutte-à-goutte, etc.). 

Par exemple, la rotation des cultures, qui consiste à alterner chaque année les espèces cultivées, ainsi que la polyculture, aident à réduire les pertes de récoltes en favorisant la diversité des espèces et en limitant les effets des maladies et des ravageurs. En période d’inondations, les sols régénérés par l'agroécologie retiennent mieux l’eau, réduisant ainsi le ruissellement et la perte de nutriments essentiels à la production.

Enfin, l’agroécologie favorise l'autonomie des agriculteurs en réduisant leur dépendance aux intrants chimiques, souvent coûteux et polluants. Elle prône avant tout une économie locale dynamisée grâce aux circuits courts et renforçant ainsi la souveraineté alimentaire des communautés locales.

"L'Agroécologie est absolument nécessaire alors que se développent des résistances aux pesticides". Dominique Potier, député socialiste français et agriculteur de profession lance l'alerte. Il est le rapporteur de la commission d'enquête sur les pesticides et dénonce des pressions pour affaiblir les organismes qui règlementent leurs usages pour protéger la santé des personnes et des sols. Eclairage sur cet autre mode de production.
#Agroécologie #pesticides #Agriculture

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L'agroécologie, une agriculture sans pesticides: utopie ou nécessité? • FRANCE 24

D'une agriculture standardisée à une agriculture en symbiose avec la nature

À partir des 12 fondamentaux de l’agroécologie, comment l’agriculture conventionnelle peut-elle converger vers des pratiques agricoles plus soutenables et résilientes ?

Passer de la monoculture à la polyculture

On entend par monoculture, un espace agricole dédié à la culture d’une seule et même espèce durant plusieurs années. Si une seule espèce est cultivée, cela entraîne un appauvrissement des espèces animales et végétales de l'écosystème. En outre, la monoculture augmente le risque d'infestation par des ravageurs et des maladies, qui, face à une monoculture, peuvent se propager rapidement et détruire des cultures entières en se nourrissant exclusivement de la même espèce.

En France, environ 47 % des terres agricoles sont dédiées à la monoculture, principalement pour les céréales comme le blé et le maïs (source : Le compte prévisionnel de l’agriculture pour 2023, INSEE, 2023). 

Si l’on en revient aux pratiques vertueuses de l'agroécologie, la monoculture serait donc contraire à son principe. Il faudrait tendre plutôt vers la polyculture, qui se définit comme la culture de plusieurs espèces végétales sur une même parcelle. La diversité des cultures favorise non seulement la fertilité des sols et lutte contre l’érosion, mais elle joue également un rôle clé dans l’augmentation de la biodiversité. La culture de différentes espèces végétales crée un lieu de vie propice au développement d'une multitude d'espèces, rétablissant alors un écosystème équilibré où la faune et la flore locales trouvent refuge et nourriture. 

En France, la diversification des cultures peut être une pratique résiliente et prometteuse pour garantir la sécurité alimentaire dans les conditions méditerranéennes semi-arides (source : Lopez et al., 2022).

L’Agroforesterie : une alliée au service des cultures agricoles

La culture des terres agricoles, aussi appelée terres arables, doit aussi s’accompagner d’une agroforesterie adaptée. Le concept d’agroforesterie a été introduit dans les années 1970, et selon l'Association de l'Agroforesterie Française, il désigne l’ensemble de pratiques agricoles qui associent, sur une même parcelle, des arbres (sous toutes leurs formes : haies, alignements, bosquets, etc.) à une culture agricole et/ou de l’élevage.

Les arbres jouent un rôle important dans les écosystèmes : ils captent du dioxyde de carbone (CO2) et libèrent de l’oxygène. Ils régulent le cycle de l’eau, en réduisent le ruissellement et limitent l’évaporation. Ils sont un rempart naturel contre les intempéries et créent un habitat pour la biodiversité, en fournissant de l’ombre et de la nourriture. 

L'agroforesterie s'intègre naturellement à l'agroécologie : ces pratiques se complètent et interagissent en synergie, renforçant ainsi la résilience des cultures.

Les écosystèmes naturels font preuve d’une grande résilience dont il est urgent de s’inspirer pour la conduite des agroécosystèmes. En effet, la forêt (spontanée) crée en permanence de l’humus et de la fertilité là où l’agriculture conduit trop souvent à une dégradation des milieux. (source : Association de l'Agroforesterie Française).

L'agroécologie : des concepts à la pratique

L’agroécologie n’est pas seulement un concept moderne ; elle s’enracine dans les pratiques de nos aînés et peut facilement être mise en œuvre, que ce soit à grande échelle ou dans votre propre jardin. 

Vous souhaitez mettre en pratique un projet d’agroécologie ? Sollicitez l’aide des Chambres d'Agriculture, qui accompagnent les agriculteurs dans leur transition où rapprochez-vous des Collectifs Agroécologiques (collectifs d'agriculteurs), qui fédèrent les agriculteurs porteurs de projet agroécologique.

Quels exemples concrets d’agroécologie peut-on trouver dans l’agriculture d'aujourd'hui ?

L’agroécologie est en plein essor. En France, plus de 12 000 fermes agroécologiques existent (Source : Gouvernement, 2021). Elles adoptent diverses pratiques : engrais naturels, compostage, polyculture, utilisation d'arbres fruitiers et de haies, récupération d’eau de pluie, etc.

Concrètement, que font ces fermes pour entamer leur transition vers l’agroécologie ? Voici quelques exemples de pratiques agroécologiques : 

Réduction des pesticides et intrants chimiques : utilisation de biopesticides (prédateurs naturels), désherbage mécanique plutôt que chimique...

Remplacer les engrais chimiques par des engrais naturels : mettre du compost, fumier ou engrais verts (trèfle, lupin, moutarde, purin de plantes) enrichissent le sol en azote et autres nutriments.

Travail des cultures :  polyculture (par exemple, légumes, légumineuses et céréales), mise en place d’un plan de rotation des cultures, culture de plantes à racines profondes ou de plantes couvre-sol (trèfles ou phacélie) pour enrichir et renforcer la structure du sol.

Biodiversité : culture de plantes mellifères (attire les insectes butineurs), création de zone tampon (en friche), élevage d’animaux locaux ou rustiques, moins dépendants aux traitements antibiotiques.

Agroforesterie : intégration d’arbres fruitiers et de haies dans l’espace cultivé.

Gestion de la ressource en eau : récupération d'eau de pluie, irrigation économe en goutte-à-goutte, terrains en terrasse (pour ralentir le ruissellement de l’eau).

Impact social : agrotourisme (chambre d’hôte, visite de ferme, ateliers de sensibilisation), insertion de personnes en situation précaire ou handicap…

Un exemple notable de ferme agroécologique est la Ferme du Vivant dans le Var, qui combine agroforesterie, élevage et culture diversifiée. Cette exploitation agricole située dans le Var sur 45 hectares, est un projet collaboratif qui a évolué d’une production de foin vers une ferme en agriculture biologique diversifiée. Elle combine agroforesterie (culture d’oliviers), élevage de porcs noirs de Bourdeaux, une race locale en voie de disparition, maraîchage et transformation des produits animaux. Son engagement va au-delà, avec le financement d’un pôle de recherche pour l’association “Cochon Noir de Provence” et la proposition d’agrotourisme, incluant chambres d’hôtes et séminaires.

Comment introduire l'art de l'agroécologie dans son quotidien ? 

Si vous souhaitez faire votre part du colibri, comme disait Pierre Rabhi, et pratiquer l'art de l'agroécologie à votre échelle, sachez que cela est à la portée de tous.

Que vous ayez un grand terrain ou un petit jardin, l’agroécologie peut faire partie de votre quotidien. Explications. 

Si vous disposez d’un potager, il est possible de pratiquer plusieurs techniques comme la rotation des cultures, la polyculture... Pour préserver les qualités intrinsèques de votre sol, il est préférable d’utiliser des méthodes naturelles pour le traitement des espèces (cendre, savon noir, etc.), et adoptez le compostage ou le paillage pour enrichir votre sol et maintenir l'humidité.

Même sans potager, l’agroécologie trouve sa place dans votre vie de tous les jours. Par exemple, en semant des plantes mellifères ou en aménageant des refuges pour les oiseaux, vous participez à la préservation de la biodiversité et à la restauration de votre environnement.

Pour aller plus loin : comment se former à l'agroécologie ?

On peut suivre une formation à l’agroécologie de manière accompagnée ou autodidacte. 

Pour se former à l'agroécologie, il est recommandé de se tourner vers des organismes reconnus en France, tels que l’association Terre & Humanisme (fondée par Pierre Rabhi), la Confédération Paysanne (syndicat d'agriculteurs engagés) ou l’association Terre de liens.

L’agroécologie peut également être apprise sur les bancs de l’école grâce au programme MOOC Agroécologie proposé par l’Institut Agro de Montpellier, en partenariat avec l’Université de Montpellier. Ce MOOC offre une formation aux bases scientifiques de l'agroécologie, avec une approche interdisciplinaire qui combine des domaines tels que l’agronomie, l’écologie, l’anthropologie et les sciences du sol. Pour participer à ce programme, il suffit d’être inscrit(e) à l’université.

Copywriter spécialisée sur les thématiques liées à l’environnement

Copywriter spécialisée sur les thématiques environnementales, Ines Gendre a rejoint les équipes de Greenly en 2022.

Ines Gendre

Titulaire d’un master en marketing, Ines Gendre a étudié puis débuté son parcours professionnel au sein de l’industrie des produits de la grande consommation. Après reconversion, elle rejoint Greenly en 2022 et devient copywriter spécialisé sur les thématiques environnementales, afin d’apporter son expertise aux entreprises et individus souhaitant appréhender les multiples problématiques liées au changement climatique, à la transition écologique, et aux impacts de ces derniers sur le fonctionnement de notre société comme de son tissu économique. Formée aux principaux outils intervenant dans l’élaboration d’une stratégie climat (Bilan Carbone®, ACV et contribution carbone), elle étudie les sciences de la Terre et le changement climatique auprès du United Nations Institute for Training and Research (UNITAR) et de la United Nations SDG Learn initiative. Elle étudiera par ailleurs, à compter de janvier 2025, la philosophie et les sciences politiques à l’université d’Oxford en Angleterre.

Copywriter spécialisée sur les thématiques environnementales, Anaïs Badillo travaille pour Greenly depuis 2024.

Anaïs Badillo

Au cours de ses études, Anaïs suit une formation introductive au journalisme de solutions. Cette approche éveille en elle un vif intérêt : comment, appliquée aux enjeux environnementaux et sociaux, le journalisme de solutions pourrait-il accélérer une prise de conscience collective et impulser l’action. Pour approfondir cette réflexion, Anaïs consacre son mémoire de recherche à la communication des problématiques environnementales, en partenariat avec une chaire de recherche, dédiée à ces sujets. Après quelques expériences en marketing dans des domaines techniques tels que la dépollution des sols et la comptabilité carbone, Anaïs se consacre désormais à la transformation des récits en tant que copywriter auprès de Greenly. Son objectif : simplifier des sujets complexes pour les rendre compréhensibles et accessibles, afin d'embarquer tous les acteurs de la société dans la dynamique de la décarbonation.

Emma Lefebvre

Diplômée en littérature, Emma Lefebvre devient rédactrice web SEO en freelance après un parcours dans le commerce et le monde associatif. Suite à une spécialisation “marketing digital, média et communication responsable”, elle rejoint Greenly en 2024 en tant qu’apprentie référente SEO et copywriter.

Kara a rejoint l'équipe de Greenly en 2023 en tant que copywriter SEO.

Kara Anderson - Greenly

Kara a étudié le droit à l’Université de Glasgow et le droit international à l’Université d’Aberdeen, avant de se lancer dans une carrière davantage orientée vers la création. D'abord en tant que gestionnaire de contenu à Londres puis, après son arrivée à Paris en 2019, en tant que copywriter indépendant. En 2023, elle rejoint finalement l’équipe de Greenly et devient rédactrice SEO spécialisée sur le marché britannique.  

Justine Dumont

Justine a toujours été passionnée de lecture et d’écriture. En 2019, elle parvient justement à faire de sa passion son métier, en devenant rédactrice web indépendante. Motivée par ses engagements écologiques, elle rejoint l’équipe de Greenly en 2022 afin de mettre ses compétences au service de la cause environnementale. 

Quentin Bourhis

After starting her career at Greenly in 2022, she started a joined PhD between the startup and CentraleSupélec to improve company sustainabilty performance ratings.

Marine Kohler

Marine has an engineering degree from the French school of CentraleSupélec and a masters in Industrial Management from DTU. After starting her career at Greenly in 2022, she started a joined PhD between the startup and CentraleSupélec to improve company sustainabilty performance ratings.

Diplômée de l’emlyon, Clémence a lancé le podcast ENFIN pour donner la parole à la nouvelle génération engagée dans la protection du climat avant de rejoindre Greenly.

Clémence Thomin

Diplômée de l’emlyon, Clémence a lancé le podcast ENFIN pour donner la parole à la nouvelle génération engagée dans la protection du climat. Au cours de ses rencontres, elle a découvert Greenly et a décidé de les rejoindre pour lancer ESG Connect, une communauté dédiée aux acteurs engagés pour la protection de l’environnement. L’objectif est de partager des bonnes pratiques pour lutter à notre échelle contre le réchauffement climatique.

Alexis Normand

Alexis a 37 ans et est diplômé d'HEC et de Sciences-Po. Après ses études, il passe 2 ans à travailler dans le conseil en politique publique, puis 6 ans chez Withings, leader des objets connectés, où il créé le département santé, pour continuer ces activités à Boston aux Etats-Unis. Après le rachat de la société par Nokia, il rejoint la startup Embleema et passe par Techstars, un des meilleurs incubateurs de startups aux Etats-Unis, où il prend goût à l'entrepreneuriat. Son retour en France est l'occasion de mettre toutes ses expériences au service de l'écologie, alors que la crise climatique invite chacun à agir.

Arnaud Delubac

Arnaud, 25 ans, a suivi une formation de designer et de communication digitale à l'INSEEC avant d'intégrer le Master Entrepreunariat de l'ESSEC-CentraleSupélec. Passionné de réseaux sociaux depuis l'adolescence, il a créé l’une des plus grosse communautés sur Twitter en France avant d'intégrer l'équipe de communication digitale du cabinet du Premier Ministre à Matignon, pour ensuite gérer directement celle des Secrétaires d'Etat au Numérique, Mounir Mahjoubi puis Cédric O. C'est là qu'il s'est forgé une conviction forte sur la nécessité de mettre la tech au service des grandes causes de notre époque.

Matthieu Vegreville

Matthieu, 28 ans, est un ingénieur diplômé de l'école Polytechnique et de Télecom Paris, formé à la data science chez Withings, où il a travaillé sur les algorithmes de détection d'activité des montres, et a développé une activité d'études de santé pour que les objets connectés puissent servir à mieux suivre certaines pathologies. Avec son frère, qui a la même formation, il participe depuis longtemps à des projets de data science en parallèle. Face à l'urgence de la crise climatique, il a décidé de mettre son savoir-faire au service de l'écologie. 

Aujourd'hui, nous sommes fiers d'annoncer que nous avons finalisé un audit complet avec Greenly afin d'agir concrètement sur le climat et de limiter nos émissions identifiées !

Forest mesure ses émissions avec Greenly

Conscient et soucieux de son impact environnemental, Forest réalise son premier bilan carbone sur l’ensemble des scopes 1, 2 et 3 avec Greenly pour agir sur ses postes d’émissions de CO2 les plus importants.

Forest mesure ses émissions avec Greenly !

Que pouvez-vous nous dire sur votre entreprise ? 🔍

Forest est le service de vélos électriques partagés le plus durable et abordable de Londres. Sa mission est claire : encourager les déplacements à faible émission de carbone pour une ville plus propre. Fonctionnant à l'énergie renouvelable et certifié B Corp, Forest propose 10 minutes de vélo gratuit par jour via une application.

Responsable Développement Durable - Forest

La durabilité est au cœur de la mission de Forest. À mesure que nous évoluons, il est crucial d'avoir des partenaires en reporting carbone capables de nous fournir le soutien nécessaire pour une croissance durable, responsable et réfléchie.

Pourquoi avez-vous décidé de réaliser un bilan GES ? 🤔

Avant de faire appel à Greenly, nous nous sommes d'abord appuyés sur des données de source ouverte pour nos calculs de carbone. Cependant, au fur et à mesure que nous prenions de l'ampleur, nous avons cherché à externaliser notre empreinte carbone et nous avons fait appel à l'expertise de Greenly. Le fait que notre rapport sur l'empreinte carbone soit réalisé par un tiers nous a permis de nous assurer que nous respections le protocole sur les gaz à effet de serre et que nous ne surestimions ni ne sous-estimions les calculs des émissions de carbone.   En effet, ce niveau d'évaluation des GES nous rassure sur le fait que nous mesurons nos chiffres de CO2 aussi précisément que possible tout en suivant les meilleures pratiques pour réduire les émissions dans notre chaîne d'approvisionnement et dans d'autres domaines du champ d'application 3.

Nous voulons nous assurer qu'au fur et à mesure de notre croissance, nous serons en mesure de conserver notre position de service de vélos électriques partagés le plus durable.

Après avoir examiné un certain nombre d'outils, Greenly nous a semblé avoir la méthodologie et l'approche les plus solides pour mesurer le champ d'application 3, d'où provient la majeure partie de nos émissions. Nous avons beaucoup apprécié l'interface et le soutien des gestionnaires de comptes de Greenly à chaque étape du processus.

En fin de compte, c'est la combinaison de trois éléments qui nous a séduits : L'expérience de Greenly dans notre secteur, ses prix raisonnables et sa plateforme intuitive qui s'aligne sur notre équipe réduite.

La plateforme de Greenly nous a fourni un processus de collecte de données complet et simple. Il s'agissait d'un changement important par rapport aux données de source ouverte, car nous n'étions pas en mesure d'examiner minutieusement chaque achat que nous avions effectué. Nous avons également apprécié la présentation graphique des résultats. Vous pouvez commencer à vous faire une idée réelle de l'origine de vos émissions et connaître directement les prochaines étapes pour réduire notre empreinte carbone.

Quels ont été les résultats du rapport sur l'empreinte carbone ? 📊

Notre bilan carbone a montré que nos émissions totales en 2022 s'élevaient à 2260 tCO2e. Nos principaux postes d'émissions sont les actifs (71,6 %), les achats de services (13 %) et le fret (4,9 %).

L'impact du fret aérien sur notre chiffre total est une découverte fascinante.  Bien que seule une petite partie de notre matériel ait été envoyée par fret aérien l'année dernière, l'impact que cela a eu sur nos émissions de CO2 a été significatif ! Cela a certainement mis en évidence l'importance du fret maritime par rapport au fret aérien.

Le reste du rapport n'était pas si surprenant, étant donné que nos activités commerciales se sont considérablement développées l'année dernière. En ce qui concerne la catégorisation, la part du matériel informatique dans nos émissions est passée de 90 % à environ 70 %. Mais il s'agit là de la seule véritable évolution. Beaucoup d'autres domaines, comme la bureautique ou les déplacements domicile-travail, sont restés à peu près inchangés en proportion du chiffre global.

Le principal plan d'action recommandé par Greenly, et que nous avons déjà commencé à mettre en œuvre, est l'achat de biens d'occasion mais inutilisés. Cela ne réduit pas nos émissions totales, mais nous permet d'éviter des émissions.