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Comment réaliser une analyse sectorielle de mes émissions ?
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Blog...Comment réaliser une analyse sectorielle de mes émissions ?

Comment réaliser une analyse sectorielle de mes émissions ?

Entreprise
Ambition net zero
deux personnes analysant des statistiques
Source de nombreux bénéfices, l’analyse sectorielle des émissions est une démarche clé pour accélérer la transition écologique des entreprises. Comment procéder ?
Entreprise
2023-09-29T00:00:00.000Z
fr-fr
deux personnes analysant des statistiques

Mon entreprise est-elle meilleure que mes concurrents ? Nous sommes persuadés que cette question vous a déjà effleuré l’esprit. 

Pour le savoir, il suffit de comparer la performance d’une entreprise à celle d’autres acteurs oeuvrant sur le même marché. Mais qu’en est-il au niveau environnemental ? C’est là que l’analyse sectorielle des émissions entre en jeu.

De quoi s’agit-il ? Comment réaliser un focus sectoriel ? Cette analyse est-elle infaillible ? On vous dit tout.

Qu’est-ce qu’une analyse sectorielle ?

Analyse sectorielle, définition

Une analyse sectorielle est une étude approfondie d’un secteur d’activité selon des caractéristiques économiques et concurrentielles. L’objectif ? Comparer la performance de son entreprise à celle de son propre secteur d’activité, pour apprendre à se démarquer de ses concurrents.

En principe, un secteur d’activité englobe toutes les entreprises qui proposent des produits similaires sur le marché (des voitures électriques, de l’ameublement ou encore des smartphones).

Ce faisant, une analyse sectorielle permet : 

  • d’analyser la concurrence (le nombre d’entreprises proposant le même produit, les stratégies employées, leurs forces et leurs faiblesses, leurs objectifs, la typologie des consommateurs, des fournisseurs, etc.) ;
  • de déterminer les stratégies et les actionsà implémenter pour gagner en compétitivité.

L’analyse sectorielle des émissions : une analyse complémentaire au bilan carbone 

À l’heure où les réglementations et les exigences des consommateurs ne cessent de se durcir, toute organisation doit urgemment effectuer sa transition écologique et limiter ses émissions. Le bilan carbone constitue un outil de choix. Cependant, il peut être enrichi par une analyse sectorielle des émissions.

Pour rappel, le bilan carbone permet d’estimer la quantité et les sources d’émissions de gaz à effet de serre (GES) engendrées par une entreprise, puis d’établir un plan de transition. 

L’analyse sectorielle des émissions consiste à catégoriser les émissions selon leur poste d’émission (électricité, transport, déchet, etc.) et d’étudier leur répartition au sein de l’entreprise. Cependant, elle rentre plus en détail dans la spécificité d’un secteur d’activité en : 

  • ciblant les postes d’émissions spécifiques à une certaine profession ;
  • quantifiant précisément la proportion de leur impact ;
  • mesurant la place qu’occupent les postes d’émissions au sein du bilan carbone de l’activité ;
  • déterminant les outils adaptés à la spécificité de chaque profession.

En définitive, au-delà de définir les principales sources d’émissions relatives à un secteur d’activité spécifique, l’analyse sectorielle des émissions permet de comparer son empreinte carbone à celle de ses concurrents, puis de déterminer les actions à mettre en œuvre pour réduire ses émissions de GES.

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Pourquoi réaliser une analyse sectorielle de ses émissions ?

Élaborer une stratégie efficace de réduction des émissions 

Les signataires de l’Accord de Paris se sont engagés à limiter le réchauffement climatique à + 2 °C d’ici la fin du siècle. Pour y parvenir, de plus en plus d’entreprises inscrivent leurs activités dans une trajectoire compatible avec cet objectif.

L’analyse sectorielle des émissions est un outil particulièrement précieux pour élaborer une bonne stratégie de réduction des émissions. Il offre une vision claire des enjeux de décarbonation de chaque secteur d’activité en : 

  • ciblant les principaux postes d’émissions ;
  • identifiant les possibilités de réduction des émissions ;
  • pointant du doigt la contribution des différents acteurs à l'empreinte carbone de l’entreprise et les liens avec d’autres industries ;
  • déterminant les outils de réduction nécessaires ;
  • établissant les mesures de réduction les plus adaptées à mettre en œuvre.

En ayant une vue précise et détaillée de son empreinte carbone, l’entreprise est à même d’implémenter les mesures de réduction adéquates et d’élaborer une stratégie de décarbonation efficace.

Tirer parti des spécificités de son marché

Une entreprise qui réalise l’analyse sectorielle de ses émissions bénéficie d’un réel avantage concurrentiel. Le fait de connaître avec précision l’origine de ses émissions lui permet d’implémenter les bonnes solutions et d’en tirer profit. 

Mais voyons plus grand. À terme, il s’agit de repenser notre modèle économique en tirant parti des spécificités de chaque secteur d’activité.

Comme le démontre Les Échos, on pense - à tort - qu’une grande part de l’empreinte carbone du secteur des métaux provient de l’extraction des minerais. En réalité, c’est le raffinage qui émet une plus grande quantité de gaz à effet de serre dans l'atmosphère. 

Une information indispensable pour mettre en œuvre les mesures de réduction adéquates et agir concrètement sur l’empreinte carbone du marché dans son ensemble.

Améliorer son image de marque

Une entreprise capable de décortiquer son empreinte carbone, mais aussi de l'inscrire dans un contexte plus global, va permettre à ses consommateurs d'acquérir eux-mêmes cette connaissance et d'effectuer leurs propres choix en toute conscience. 

Or, une marque capable de s'illustrer dans un tel exercice illustre également son expertise. Pour peu qu'elle soit en mesure de détailler précisément les mesures qu'elle met en oeuvre pour assurer sa progression, sa crédibilité ne peut qu'en ressortir renforcée. Et dans l'esprit de nombre de consommateurs et de clients, un discours crédible est un discours potentiellement digne de confiance - à une époque où la confiance des consommateurs n'a jamais été aussi difficile à acquérir.

Préserver les ressources 

Si l’ensemble des entreprises s’attelle à réaliser une analyse sectorielle de leurs émissions, il sera plus aisé de comprendre les besoins de chacun et d’éviter une possible pénurie de ressources. 

À l’heure de la transition écologique, encore peu de solutions écoresponsables existent et certains marchés qui souhaitent initier leur décarbonation se tournent vers la même ressource. En atteste le secteur de l’aéronautique. 

Souhaitant décarboner ses avions, l’aéronautique se tourne vers des agrocarburants de deuxième génération (c’est-à-dire créés à base de végétaux non comestibles et d’huiles alimentaires). Or, les transports maritimes et routiers envisagent également de s’en servir.

Le problème ? Les volumes disponibles sont très faibles. Selon le magazine Vert, chaque année, la France produit entre 100 et 150 000 tonnes d’huiles alimentaires usagées. Or, en 2019, la consommation de kérosène s’est élevée à 7,1 millions de tonnes. [Insee]

👉 Ce n’est qu’un exemple parmi d’autres, puisque ce dilemme touche également l’énergie (avec les électrocarburants) ou encore le BTP (avec les résidus d’agroforesterie et de culture).

Les entreprises ayant réalisé une analyse sectorielle de leurs émissions peuvent éviter de se retrouver dans cette situation en établissant un plan de décarbonation alternatif requérant d’autres ressources.

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Comment réaliser une analyse sectorielle des émissions ?

1. Identifier le secteur d'activité spécifique à son entreprise

Chaque entreprise œuvre dans un secteur d’activité particulier (automobile, énergie, transports, etc.). Cependant, pour mener une analyse sectorielle des émissions, une structure doit cibler un domaine d’action encore plus précis à étudier.

Pour y parvenir, elle doit trouver un compromis entre précision du secteur et largesse de périmètre - ce qui revient à choisir entre « fabricant de vis en titane pour la porte arrière de la Renault Twingo » et « industrie », par exemple.

2. Trouver le benchmark de référence

Après avoir défini son champ d’action, l’entreprise doit se lancer dans une démarche comparative avec les acteurs de son secteur. Dans l’optique de trouver le benchmark de référence, elle doit se baser sur la taille de la structure, ses activités, etc.

Cependant, peu d’entreprises rendent publiques les informations indispensables à la réalisation d’un benchmark - surtout en ce qui concerne les émissions de gaz à effet de serre. Il s’avère donc compliqué d’estimer la moyenne des émissions du secteur, puis de comparer sa propre structure.

C’est pourquoi, chez Greenly, tous les bilans réalisés par nos soins (et les quelques bilans externes que nous auditons), sont stockés dans notre base de données. Les informations relatives aux empreintes carbone étant à notre disposition, nous sommes en mesure d’analyser les forces, les faiblesses et les axes d’amélioration de chaque entreprise par rapport à ses concurrents.

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3. Analyser les intensités d’émissions

Une analyse sectorielle détaillée et comparable implique d’analyser les intensités d’émissions - et non les émissions en absolu comme le bilan carbone. Cette analyse permet d’identifier les postes d’émissions les plus importants et la proportion de leur impact dans l’empreinte carbone de l'activité.

À titre d’information, les intensités d’émissions sont exprimées en métriques usuelles : tCO2e/collaborateur, tCO2e/M€ de chiffre d'affaires, etc.

En ce sens, les métriques physiques (collaborateurs, produits vendus, etc.) sont à privilégier. Considérées comme plus « intemporelles » et moins soumises aux fluctuations économiques et financières - à l’image des instabilités du marché ou de l’inflation -, elles constituent des indicateurs précieux.

Les métriques propres au secteur sont idéales (on parle de tCO2e/voiture vendue pour le secteur automobile, par exemple). 

👉 Cependant, une métrique très spécifique ne pourra pas être trouvée pour tous les bilans du benchmark (excepté en cas de publication officielle de la marque sur le nombre de voitures vendues par exemple). Aucune comparaison entre les entreprises ne sera alors possible.

4. Comparer sa propre intensité carbone avec celles du benchmark

Une fois les principaux postes d’émission ciblés, l’entreprise est en mesure de comparer son intensité carbone avec celles du benchmark. 

👉 À titre d’exemple, si les déplacements de mes salariés sont à l’origine de 20tCO2e/collaborateur et que ceux du benchmark s’élèvent à 5tCO2e/collaborateur, il s’agit d’une activité saillante.

Une fois les activités saillantes identifiées, il convient de déterminer la cause de ces hausses d'émissions afin de repérer les mauvaises pratiques (déplacements en avion trop fréquents, hébergement des services Cloud dans des pays à l'électricité très carbonée, flotte de véhicules exclusivement composée de voitures thermiques, etc.).

Attention, cette comparaison est réalisable si les données des entreprises ont été récoltées selon un périmètre méthodologique identique (Scope 1, 2 et 3). La prise en compte du Scope 3 s’avère extrêmement importante pour la plupart des entreprises non issues de l'industrie lourde (sidérurgie, industrie cimentière, etc.), car ce dernier est à l’origine de la majeure partie des émissions indirectes.

5. Définir des pistes d'action concrètes 

Une fois les pratiques les plus polluantes mises en lumière, l’entreprise doit élaborer des solutions pour réduire les émissions associées. Pour ce faire, elle peut élaborer un ou plusieurs scénarios afin de déterminer la meilleure combinaison de leviers d’action. 

Il peut s’agir de réduire l'usage de l’avion, de délocaliser une partie des serveurs en France ou de remplacer les véhicules thermiques par des véhicules électriques, par exemple. Un changement global de la chaîne d'approvisionnement peut également être envisagé (voir notre guide sur les politiques d'achats responsables)

À plus grande échelle, la comparaison d’une entreprise avec celles de son secteur permet d’identifier des postes d’émission communs, voire de créer des synergies pour mettre en œuvre les actions les plus impactantes.

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L’analyse sectorielle des émissions est-elle un outil fiable de comparaison ?

Connaître précisément les sources de ses émissions est une chose, les comparer à celles de ses concurrents en est une autre. 

Bien que l’analyse sectorielle des émissions permette d’affiner le bilan carbone et de faciliter la comparaison entre les entreprises d’un même secteur d’activité, cette dernière doit être réalisée selon plusieurs critères.

Outre le fait de s’assurer de l’usage de la même méthodologie et du même périmètre d’étude, il convient de s’assurer de la prise en compte des principaux postes d’émissions. Cependant, certains clients omettent - pour de bonnes ou de mauvaises raisons - des postes d'émissions qui peuvent représenter une très grande partie de leurs émissions - de 50 à 500 % d'erreur selon le secteur ou le produit en question. 

Pour éviter de mener une comparaison sectorielle bancale, la meilleure solution reste de faire appel à un prestataire (à l’image de Greenly) capable de benchmarker les entreprises d’un même secteur en utilisant une seule méthodologie.

Chez Greenly, nous proposons la réalisation d’un focus sectoriel sur-mesure afin de cibler les postes d’émissions spécifiques à votre profession grâce à l’utilisation : 

  • d’un calculateur entièrement modulable selon les spécificités de votre secteur et du projet ;
  • de convertisseurs carbone ;
  • du Green IT ;
  • de l’ACV ;
  • d’une étude des émissions évitées ;
  • d’une base de données complète.

Demandez dès maintenant une démo gratuite de notre plateforme.

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