Check-list : Les 7 étapes pour démarrer votre conformité CSRD
La directive CSRD impose de nouvelles exigences pour le reporting extra-financier. Voici les bases pour démarrer vos démarches de conformité sans jargon inutile.
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Les solutions de Greenly
Mon entreprise est-elle meilleure que mes concurrents ? Nous sommes persuadés que cette question vous a déjà effleuré l’esprit.
Pour le savoir, il suffit de comparer la performance d’une entreprise à celle d’autres acteurs oeuvrant sur le même marché. Mais qu’en est-il au niveau environnemental ? C’est là que l’analyse sectorielle des émissions entre en jeu.
De quoi s’agit-il ? Comment réaliser un focus sectoriel ? Cette analyse est-elle infaillible ? On vous dit tout.
Une analyse sectorielle est une étude approfondie d’un secteur d’activité selon des caractéristiques économiques et concurrentielles. L’objectif ? Comparer la performance de son entreprise à celle de son propre secteur d’activité, pour apprendre à se démarquer de ses concurrents.
Ce faisant, une analyse sectorielle permet :
À l’heure où les réglementations et les exigences des consommateurs ne cessent de se durcir, toute organisation doit urgemment effectuer sa transition écologique et limiter ses émissions. Le bilan carbone constitue un outil de choix. Cependant, il peut être enrichi par une analyse sectorielle des émissions.
L’analyse sectorielle des émissions consiste à catégoriser les émissions selon leur poste d’émission (électricité, transport, déchet, etc.) et d’étudier leur répartition au sein de l’entreprise. Cependant, elle rentre plus en détail dans la spécificité d’un secteur d’activité en :
En définitive, au-delà de définir les principales sources d’émissions relatives à un secteur d’activité spécifique, l’analyse sectorielle des émissions permet de comparer son empreinte carbone à celle de ses concurrents, puis de déterminer les actions à mettre en œuvre pour réduire ses émissions de GES.
Les signataires de l’Accord de Paris se sont engagés à limiter le réchauffement climatique à + 2 °C d’ici la fin du siècle. Pour y parvenir, de plus en plus d’entreprises inscrivent leurs activités dans une trajectoire compatible avec cet objectif.
L’analyse sectorielle des émissions est un outil particulièrement précieux pour élaborer une bonne stratégie de réduction des émissions. Il offre une vision claire des enjeux de décarbonation de chaque secteur d’activité en :
En ayant une vue précise et détaillée de son empreinte carbone, l’entreprise est à même d’implémenter les mesures de réduction adéquates et d’élaborer une stratégie de décarbonation efficace.
Une entreprise qui réalise l’analyse sectorielle de ses émissions bénéficie d’un réel avantage concurrentiel. Le fait de connaître avec précision l’origine de ses émissions lui permet d’implémenter les bonnes solutions et d’en tirer profit.
Mais voyons plus grand. À terme, il s’agit de repenser notre modèle économique en tirant parti des spécificités de chaque secteur d’activité.
Comme le démontre Les Échos, on pense - à tort - qu’une grande part de l’empreinte carbone du secteur des métaux provient de l’extraction des minerais. En réalité, c’est le raffinage qui émet une plus grande quantité de gaz à effet de serre dans l'atmosphère.
Une entreprise capable de décortiquer son empreinte carbone, mais aussi de l'inscrire dans un contexte plus global, va permettre à ses consommateurs d'acquérir eux-mêmes cette connaissance et d'effectuer leurs propres choix en toute conscience.
Or, une marque capable de s'illustrer dans un tel exercice illustre également son expertise. Pour peu qu'elle soit en mesure de détailler précisément les mesures qu'elle met en oeuvre pour assurer sa progression, sa crédibilité ne peut qu'en ressortir renforcée. Et dans l'esprit de nombre de consommateurs et de clients, un discours crédible est un discours potentiellement digne de confiance - à une époque où la confiance des consommateurs n'a jamais été aussi difficile à acquérir.
Si l’ensemble des entreprises s’attelle à réaliser une analyse sectorielle de leurs émissions, il sera plus aisé de comprendre les besoins de chacun et d’éviter une possible pénurie de ressources.
À l’heure de la transition écologique, encore peu de solutions écoresponsables existent et certains marchés qui souhaitent initier leur décarbonation se tournent vers la même ressource. En atteste le secteur de l’aéronautique.
Souhaitant décarboner ses avions, l’aéronautique se tourne vers des agrocarburants de deuxième génération (c’est-à-dire créés à base de végétaux non comestibles et d’huiles alimentaires). Or, les transports maritimes et routiers envisagent également de s’en servir.
👉 Ce n’est qu’un exemple parmi d’autres, puisque ce dilemme touche également l’énergie (avec les électrocarburants) ou encore le BTP (avec les résidus d’agroforesterie et de culture).
Les entreprises ayant réalisé une analyse sectorielle de leurs émissions peuvent éviter de se retrouver dans cette situation en établissant un plan de décarbonation alternatif requérant d’autres ressources.
Chaque entreprise œuvre dans un secteur d’activité particulier (automobile, énergie, transports, etc.). Cependant, pour mener une analyse sectorielle des émissions, une structure doit cibler un domaine d’action encore plus précis à étudier.
Pour y parvenir, elle doit trouver un compromis entre précision du secteur et largesse de périmètre - ce qui revient à choisir entre « fabricant de vis en titane pour la porte arrière de la Renault Twingo » et « industrie », par exemple.
Après avoir défini son champ d’action, l’entreprise doit se lancer dans une démarche comparative avec les acteurs de son secteur. Dans l’optique de trouver le benchmark de référence, elle doit se baser sur la taille de la structure, ses activités, etc.
Cependant, peu d’entreprises rendent publiques les informations indispensables à la réalisation d’un benchmark - surtout en ce qui concerne les émissions de gaz à effet de serre. Il s’avère donc compliqué d’estimer la moyenne des émissions du secteur, puis de comparer sa propre structure.
C’est pourquoi, chez Greenly, tous les bilans réalisés par nos soins (et les quelques bilans externes que nous auditons), sont stockés dans notre base de données. Les informations relatives aux empreintes carbone étant à notre disposition, nous sommes en mesure d’analyser les forces, les faiblesses et les axes d’amélioration de chaque entreprise par rapport à ses concurrents.
Une analyse sectorielle détaillée et comparable implique d’analyser les intensités d’émissions - et non les émissions en absolu comme le bilan carbone. Cette analyse permet d’identifier les postes d’émissions les plus importants et la proportion de leur impact dans l’empreinte carbone de l'activité.
En ce sens, les métriques physiques (collaborateurs, produits vendus, etc.) sont à privilégier. Considérées comme plus « intemporelles » et moins soumises aux fluctuations économiques et financières - à l’image des instabilités du marché ou de l’inflation -, elles constituent des indicateurs précieux.
Les métriques propres au secteur sont idéales (on parle de tCO2e/voiture vendue pour le secteur automobile, par exemple).
👉 Cependant, une métrique très spécifique ne pourra pas être trouvée pour tous les bilans du benchmark (excepté en cas de publication officielle de la marque sur le nombre de voitures vendues par exemple). Aucune comparaison entre les entreprises ne sera alors possible.
Une fois les principaux postes d’émission ciblés, l’entreprise est en mesure de comparer son intensité carbone avec celles du benchmark.
👉 À titre d’exemple, si les déplacements de mes salariés sont à l’origine de 20tCO2e/collaborateur et que ceux du benchmark s’élèvent à 5tCO2e/collaborateur, il s’agit d’une activité saillante.
Une fois les activités saillantes identifiées, il convient de déterminer la cause de ces hausses d'émissions afin de repérer les mauvaises pratiques (déplacements en avion trop fréquents, hébergement des services Cloud dans des pays à l'électricité très carbonée, flotte de véhicules exclusivement composée de voitures thermiques, etc.).
Une fois les pratiques les plus polluantes mises en lumière, l’entreprise doit élaborer des solutions pour réduire les émissions associées. Pour ce faire, elle peut élaborer un ou plusieurs scénarios afin de déterminer la meilleure combinaison de leviers d’action.
À plus grande échelle, la comparaison d’une entreprise avec celles de son secteur permet d’identifier des postes d’émission communs, voire de créer des synergies pour mettre en œuvre les actions les plus impactantes.
Connaître précisément les sources de ses émissions est une chose, les comparer à celles de ses concurrents en est une autre.
Bien que l’analyse sectorielle des émissions permette d’affiner le bilan carbone et de faciliter la comparaison entre les entreprises d’un même secteur d’activité, cette dernière doit être réalisée selon plusieurs critères.
Outre le fait de s’assurer de l’usage de la même méthodologie et du même périmètre d’étude, il convient de s’assurer de la prise en compte des principaux postes d’émissions. Cependant, certains clients omettent - pour de bonnes ou de mauvaises raisons - des postes d'émissions qui peuvent représenter une très grande partie de leurs émissions - de 50 à 500 % d'erreur selon le secteur ou le produit en question.
Pour éviter de mener une comparaison sectorielle bancale, la meilleure solution reste de faire appel à un prestataire (à l’image de Greenly) capable de benchmarker les entreprises d’un même secteur en utilisant une seule méthodologie.
Chez Greenly, nous proposons la réalisation d’un focus sectoriel sur-mesure afin de cibler les postes d’émissions spécifiques à votre profession grâce à l’utilisation :
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