Qu’est-ce que la fracturation hydraulique ?
La fracturation hydraulique (ou fracking) est un procédé sujet à de nombreux débats à travers le monde. Mais pourquoi donc ?
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En France, les véhicules personnels sont à l’origine de 53 % des émissions de gaz à effet de serre (GES) engendrées par les transports. Un impact encore trop important qui ne permet pas de limiter le réchauffement à + 1,5 °C d’ici la fin du siècle comme requis par l’Accord de Paris.
Fort heureusement, des solutions sont mises en place pour atteindre cet objectif - à l’image du Plan de Mobilité Employeur (PDME).
Qu’est-ce que le PDME ? Comment le mettre en œuvre dans son entreprise ? Quels sont les avantages ? Présentation de cette démarche dans cet article.
Le Plan de Mobilité Employeur (PDME) est un ensemble de mesures définies pour rationaliser les déplacements liés à l’activité de l’entreprise. Il favorise l’usage des modes de transport alternatifs à la voiture individuelle en vue :
👉 Pour la petite histoire : créé en 1982, le Plan de déplacements d’entreprise (PDE) devient le Plan de mobilité (PDM) avec la Loi relative à la transition énergétique pour la croissance verte (LTECV) en 2015. Le PDM devient PDME en 2019 suite à la Loi d’Orientation des Mobilités (LOM).
Selon l’ADEME, les trajets domicile-travail et professionnels constituent le premier poste d’émission de gaz à effet de serre (GES) d’une entreprise. Une statistique peu surprenante quand on sait que ¾ des trajets sont réalisés en voiture thermique par un seul individu.
Pour preuve : selon l’INSEE, en 2017 74 % des déplacements domicile-travail étaient effectués en voiture et 52 % de ces déplacements faisaient moins de 2 km.
👉 Réduire l’usage de modes de transport polluants induirait directement une baisse des émissions du secteur.
En 2015, seules les entreprises de plus de 100 employées étaient assujetties à la loi. Depuis la promulgation de la loi LOM en 2019, les entreprises de 50 salariés sur un seul site doivent inclure un volet mobilité dans les Négociations Annuelles Obligatoires (NAO).
Défini dans l’article L1214-8-2 du code des transports, le Plan de Mobilité Employeur est modifié par l’article 82 de la LOM de 2019. Cette loi ajoute un paragraphe II bis. Ce dernier indique qu’à défaut d’accord sur les mesures d’amélioration de la mobilité des salariés lors des NAO, les entreprises de 50 salariés sur un même site sont dans l’obligation d’élaborer un PDME.
En 2022, et d’après les données du site 1 km à pied, seules 11,4 % des entreprises assujetties ont réalisé un accord mobilité durable - au total, 40 200 entreprises françaises doivent intégrer un volet mobilité dans les NAO. La raison ? Il n’existe à ce jour aucune sanction financière en cas de non-respect de la loi.
👉 L’élaboration d’un Plan de Mobilité Employeur peut néanmoins faire l’objet d’une démarche volontaire.
En outre, certains Plans de Protection de l’Atmosphère (PPA) rendent obligatoire l’élaboration du PDME par les administrations.
À titre d’information : les PPA sont des plans en vigueur dans les agglomérations de plus de 250 000 habitants et dans les zones où les valeurs limites réglementaires de concentrations en polluants atmosphériques sont dépassées.
👉 Ils définissent des objectifs et des mesures spécifiques pour ramener les concentrations à un niveau inférieur aux valeurs limites réglementaires.
Le référent mobilité de l’entreprise est chargé de mettre en place le Plan de Mobilité Employeur - une procédure qui requiert généralement 6 à 12 mois.
Avant toute chose, la personne chargée de la mise en œuvre du PDME doit déterminer le périmètre concerné. L’application du plan dépend :
👉 À noter : plusieurs établissements voisins peuvent élaborer un plan de mobilité commun.
Les entreprises assujetties à la loi doivent produire un diagnostic mobilité. Autrement dit, il s’agit de faire un état des lieux des usages des collaborateurs pour comprendre la mobilité au sein de l’entreprise.
Cela passe par :
En ayant connaissance des habitudes de ses collaborateurs, l’entreprise fixe des objectifs (limiter l’usage de la voiture, réduire les émissions de CO2 ou supprimer des places de stationnement).
Il est ensuite en mesure de déterminer les bonnes pratiques de déplacements à instaurer. Ces dernières sont classées selon le mode de transport (en commun, mobilités douces ou partagées), le management ou l’organisation de travail (horaires de service, télétravail, etc.).
Plusieurs exemples d’actions :
Rédigé et adopté, le rapport doit être transmis à l’autorité organisatrice des mobilités territorialement compétente.
👉 À noter : le format et les modalités de dépôt dépendent des territoires et des structures.
La mise en œuvre des mesures définies dans le PDME repose sur trois étapes :
Le Plan de Mobilité Employeur s’inscrit dans une démarche d’amélioration continue - c’est-à-dire qu’il est voué à évoluer selon les résultats obtenus - en vue de :
Ce faisant, l’entreprise doit suivre et évaluer régulièrement son PDME en se basant sur :
👉 Pour véritablement mesurer l’efficacité des mesures du PDME, l’ADEME recommande de suivre et d’évaluer la mise en œuvre du projet sur cinq années.
Outre les trois indicateurs obligatoires, le comité de pilotage définit des indicateurs supplémentaires pour suivre l’évolution des pratiques et l’efficacité du plan. On dénombre deux catégories d’indicateurs :
Étant les principaux concernés, les collaborateurs doivent être inclus dans la mise en œuvre du Plan de Mobilité Employeur. Cela passe par la réalisation d’enquêtes de satisfaction, des retours d’expérience et par la prise en compte des réclamations.
En complément du suivi du plan, l’entreprise est fortement incitée à réaliser une enquête de suivi annuelle auprès des collaborateurs. Les résultats permettront :
Les résultats de l’enquête devront être communiqués en toute transparence aux salariés pour leur permettre d’adapter leurs comportements.
👉 Le bilan annuel pourra être intégré dans le rapport d’activité de l’entreprise. Cet ajout valorise le plan au sein de la politique de développement durable ou de la politique RSE de l’organisation.
Le Plan de Mobilité Employeur a plusieurs bénéfices sur l’entreprise :
👉 Bon à savoir : le PDME peut s’inscrire dans une démarche Qualité, RSE ou dans un Système de management environnemental.
Le fait d’emprunter des modes de transport alternatifs à la voiture individuelle permet de faire des économies en essence, mais pas que. Le coût moyen d’une voiture (possession et usage) était de 4 210 € en 2022 (soit 350 € par mois) - mais ce dernier peut atteindre 10 000 € par an selon le modèle du véhicule.
Outre un meilleur pouvoir d’achat, le PDME contribue à améliorer le bien-être des salariés. Délaisser son véhicule personnel présente ainsi plusieurs atouts :
En soumettant son PDME, l’entreprise délivre à l’AOM (Autorité Organisatrice de la Mobilité) en charge du dossier les données nécessaires sur les flux domicile-travail des résidents, laquelle sera en mesure :
Dans les faits, toute entreprise qui agit sur les déplacements de ses collaborateurs contribue à :
Complémentaire au PDME, le bilan carbone d’une entreprise mesure les émissions de GES engendrées par ses activités et indique les postes sur lesquels agir en priorité.
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