Le guide des achats responsables en 2024
Une politique d’achats responsables est une stratégie d’achat, visant à minimiser ses impacts environnementaux et sociétaux. Explications.
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L’atteinte des objectifs climatiques nationaux et mondiaux ne peut s’effectuer sans l’implication des grands acteurs économiques. Ainsi, toute entreprise qui entame sa transition écologique doit faire preuve de transparence quant aux actions environnementales qu’elle mène.
Comment entamer convenablement la transition écologique de son organisation ? Quels sont les avantages à faire preuve de transparence ? Quelles informations doivent être partagées ? On vous dit tout.
C’est avec la publication de l’Open Book Management en 1993 que la transparence en entreprise est reconnue comme étant une véritable technique de management. De manière générale, une organisation peut faire preuve de transparence sur son fonctionnement et ses valeurs à deux niveaux :
Cette technique de management s’intègre ainsi dans une stratégie RSE (Responsabilité Sociétale des Entreprises). Cette démarche incite une entreprise à intégrer les préoccupations sociales, environnementales et économiques en son sein.
Aujourd'hui, la transparence concernant l’action environnementale de l’entreprise est un véritable atout pour entamer sa transition écologique sans subir de répercussions négatives sur son activité.
Pour rappel, la transition écologique des organisations s’avère indispensable pour limiter le réchauffement climatique. Elle implique ainsi de repenser son modèle en vue d’associer préservation de l’environnement et développement économique. Cela passe par le choix de fournisseurs engagés, la mise en place de mesures écologiques ou encore la conception de produits écologiques.
Compte tenu de l’urgence climatique à laquelle nous faisons actuellement face, 90 % des consommateurs attendent des marques qu’elles s’engagent dans la cause environnementale et les aident à entamer leur propre transition écologique. [Étude OpinionWay et Oney]
De fait, une communication transparente à ce sujet est requise, tant pour répondre aux attentes des parties prenantes que pour bénéficier d’une visibilité complète de son activité. Cela permet d’améliorer ses performances et d’éviter les mauvaises surprises (notamment en faisant affaire avec des fournisseurs peu soucieux de l’environnement).
En 2019, le questionnaire du Carbon Disclosure Project (CDP) a recueilli l’impact climatique, l’efficacité de la gestion de l’eau et l’action sur les forêts de plus de 7 000 entreprises. Il en ressortait que 707 sociétés basées dans 46 pays dont :
Parmi elles se trouvaient des entreprises françaises comme Dior, Hermès, Leclerc, Esso ou Dassault Systèmes. D’après les conclusions du questionnaire, ces organisations ne prenaient pas la question environnementale au sérieux.
👉 À l’époque, seules 45 % des entreprises françaises justifiaient d’un bon taux de transparence sur le changement climatique (contre 54 % pour les entreprises européennes).
Prêter attention à l’empreinte environnementale de sa structure (particulièrement au sein de sa chaîne d’approvisionnement) permet :
👉 Cela passe par l’adoption de mesures d’amélioration qui consistent notamment à développer l’écoconception des produits et services, choisir des fournisseurs engagés, recycler les déchets ou encore utiliser des véhicules électriques.
La transparence des entreprises quant à leur impact environnemental rassure les investisseurs qui veulent être certains de financer des projets ou des structures réellement respectueuses de l’environnement. Pour ce faire, ils se basent sur des données fiables et comparables issues des rapports directement partagés par les structures.
Faire preuve de transparence concernant ses actions environnementales permet d’instaurer un climat de confiance aux multiples bénéfices :
En outre, cette honnêteté de la part de l’entreprise est un critère indispensable pour se distinguer des entreprises concurrentes, améliorer son image employeur et réduire le turnover. Pour preuve : 78 % des salariés choisiraient de rejoindre - à offres équivalentes - une entreprise engagée pour la transition écologique.
Certaines entreprises semblent faire preuve de transparence au sein de leur communication. Or, aucune documentation ne permet de justifier leurs dires.
En cause : le choix des mots permettant de tromper les consommateurs. L’objectif étant de donner une image de marque respectueuse de l’environnement alors que les actions écologiques ne sont pas au rendez-vous. Cette forme de communication a un nom : le greenwashing.
Pour éviter de tomber dans le piège, les consommateurs sont amenés à :
Les clients sont à la recherche de produits respectueux de l’environnement et s’attendent à ce que les entreprises les aides à modifier leurs habitudes de consommation.
Selon un sondage IFOP commandé par le Cercle Giverny en date de 2020, 85 % des Français jugent que les entreprises ont un rôle à jouer dans les problématiques écologiques, sociales et sanitaires. En outre, 87 % des sondés affirment être davantage disposés à acheter un produit d’une entreprise respectueuse de l’environnement et engagée sur les sujets sociaux.
L’engagement écologique d’une entreprise devient alors un véritable critère d’achat.
C’est un fait, une entreprise à un impact économique, mais également environnemental et social. De fait, le volet financier - partagé dans le reporting financier à destination des investisseurs et des actionnaires - ne suffit plus pour rassurer les parties prenantes sur la performance ni d’évaluer la pérennité de l’entreprise.
La mise en place d’une démarche RSE implique la production et le partage annuel d’un rapport extra-financier. Véritable outil de transparence de l’entreprise, ce document présente les répercussions de l’activité sur les aspects :
Ce document permet de faire le point sur la responsabilité de la structure vis-à-vis de l’environnement et de ses parties prenantes et sert de base pour améliorer ces trois aspects.
À noter : les entreprises cotées en bourse justifiant d’un chiffre d’affaires supérieur à 100 millions d’euros ou embauchant plus de 500 employés sont dans l’obligation de produire ce rapport légalement appelé « Déclaration de Performance extra-financière » (DPEF).
En vue de respecter l’objectif de l’Accord de Paris - qui consiste à limiter le réchauffement à + 1,5 °C d’ici 2050 - les entreprises doivent justifier de leur engagement en la matière. En ce sens, une organisation doit se soumettre à la réalisation d’un bilan carbone complet.
L’objectif étant de mesurer les émissions de gaz à effet de serre de l’entreprise pour mettre en œuvre les actions adéquates en vue de les réduire. Les structures soumises à l’obligation légale de réaliser un bilan GES doivent publier leurs résultats sur le site public de l’ADEME. Celles non concernées par l’obligation peuvent néanmoins partager ce document de manière volontaire.
Cette analyse constitue ainsi la première étape pour s’engager dans la lutte contre le dérèglement climatique tout en partageant en toute transparence les efforts à fournir pour réduire son empreinte carbone. Les parties prenantes peuvent ainsi suivre les améliorations adoptées par l’entreprise et connaître son véritable impact environnemental.
La loi du 27 mars 2017 relative au devoir de vigilance des sociétés mères et des entreprises donneuses d’ordre implique la publication d’un plan de vigilance. Ce dernier doit permettre de prévenir les risques en matière d’environnement, de droits humains et de corruption.
Dans le viseur : la complexité de certaines chaînes de sous-traitance pouvant perturber leur suivi et engendrer des incidences (la pollution ou la perte de la biodiversité en ce qui concerne le pan environnemental).
De fait, cinq informations doivent composer ce plan :
👀 Bon à savoir : l’élaboration de ce document est devenue obligatoire en France suite à l’effondrement du Rana Plaza en 2013, un bâtiment qui abritait des usines textiles sous-traitantes de grands groupes industriels européens.
Soucieux d’adopter un mode de vie plus responsable, les consommateurs souhaitent se procurer des produits respectueux de l’environnement. Pour ce faire, ils se fient notamment au mode de production de la marchandise, mais également à la provenance des matières premières, information délivrée directement sur le produit.
Labelliser son entreprise ou ses produits est un moyen de garantir son engagement environnemental tout en faisant preuve de transparence. En effet, l’obtention d’un label requiert le respect de critères stricts et une évaluation poussée ne laissant pas de place aux mensonges ni à des engagements dénués de sens.
Attention néanmoins à candidater à un label reconnu, à l’image de l’Écolabel ou encore du label B Corp.
En sachant que le critère de transparence est essentiel pour réussir la transition écologique de votre structure, il convient de réduire vos émissions de GES. La première étape consiste à réaliser le bilan carbone de vos activités.
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