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Comment réduire et compenser son empreinte carbone ?
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Blog...Comment réduire et compenser son empreinte carbone ?

Comment réduire et compenser son empreinte carbone ?

ESG / RSE
Contribution
Pas humain sur le sable du désert
Comment réduire son empreinte carbone, calculer son bilan, compenser son impact et définir des plans d'action ? Réponses dans cet article !
ESG / RSE
2023-08-09T00:00:00.000Z
fr-fr
Pas humain sur le sable du désert

Tornades, tempêtes, sécheresses, inondations, feux de forêts, canicules… Réduire son empreinte carbone, c’est l’alpha et l’oméga de tous ceux, individus ou organisations, qui entendent préserver la planète en adoptant des comportements plus responsables. On décortique ici la marche à suivre pour diminuer son empreinte écologique. Cela se passe en trois temps : l’évaluation de son bilan carbone, la mise en place d’actions pour minimiser ses émissions de gaz à effet de serre, et le financement de projets de compensation des ces dernières. 

Empreinte carbone : évaluer son impact

Commençons par faire un point sur la méthode : de quoi parle-t-on lorsqu’on fait mention d’empreinte carbone ? Et comment faire mon bilan carbone ?

Lorsque l’on parle de l’empreinte carbone d’un Français, on fait référence à la totalité des émissions de gaz à effet de serre (GES) émises par un particulier en une année. Selon l’ADEME, agence de la transition écologique, chaque Français émettait en moyenne annuellement près de 11,5 tonnes de CO2 en 2020 contre 9,9 tonnes en 2019 selon Carbone 4. (Pour rappel, on ne devrait en théorie pas dépasser 1,2 tonne par habitant pour être neutres en carbone.) Ce chiffre prend en compte l’ensemble des gaz à effet de serre. Le bilan carbone prend aussi bien en considération les émissions directes : comme celles que nous produisons en effectuant un trajet en voiture, que indirectes : celles que nous produisons via notre consommation.

Graphique de l'empreinte carbone moyenne d'un français en 2019

Comment réduire son bilan carbone ?

Une fois le diagnostic bilan carbone effectué, il s’agit de réduire son empreinte écologique. Pour cela, il n’y a pas 36 solutions, il faut changer ses habitudes. Objectif : apporter sa (petite) contribution à l’effort collectif tel le colibri du conte amérindien popularisé par le chantre de la sobriété heureuse Pierre Rabhi.

Sans attendre la refonte complète des secteurs de l’agriculture, du bâtiment ou des transports, principaux contributeurs aux émissions de CO2, nous pouvons tous adopter des écogestes pour lutter contre le réchauffement climatique. Comme le dit le réalisateur Yann Arthus-Bertrand :

« Nous avons tous notre rôle à jouer. C’est par l’accumulation d’actes modestes réalisés à notre échelle et reproduits çà et là que nous parviendrons à changer les choses en profondeur. »

Quelques idées faciles à adopter : 

Manger moins de viande, plus de produits locaux et moins gaspiller la nourriture. 

Plus de 14% des gaz à effet de serre mondiaux proviennent de la production de viande ! Elle est aussi une cause de la déforestation qui elle émet 20% des émissions mondiales. Moins manger de viande est donc la solution adéquate pour réduire l’impact de son alimentation. Mais plusieurs régime sont possibles : 

Pourcentage de variation des émissions de gaz à effet de serre par type de régime alimentaire

Le transport des denrées alimentaires consommé représente 19 % des émissions de GES du secteur alimentaire en France. Donc acheté le plus localement possible c’est réduire jusqu’à 20% son empreinte carbone lié à l’alimentation. 

Selon l’Organisation des Nations Unies le gaspillage alimentaire est à l’origine de 3,3 gigatonnes d’émissions de GES chaque année. (10 millions de tonnes de denrées alimentaires, soit l’équivalent d’environ 100 000 baleines, sont jetées à la poubelle). Il est donc essentiel de limiter nos achats à ce qu’on est sûr de consommer. 

Moins utiliser la voiture, favoriser le vélo et les transports en commun.

Choisir une banque qui ne finance pas les énergies fossiles.

Beaucoup de banques investissent dans les énergies fossiles. C’est ces investissements qui déterminent quelles énergies vont pouvoir se développer en France dans un futur proche. Vous pouvez faire le choix que votre argent ne finance pas d’actions nocives pour l’environnement. 

Financements accordés par les banques françaises aux énergies fossiles, renouvelables et autres énergies sur la période 2016 - 2017

Ne pas prendre l’avion et moins voyager.

Pas besoin de faire des milliers de kilomètres pour être dépaysé ou passer de bonnes vacances. Un voyage lointain est dans tous les cas (à part si vous le faites à pied ou à vélo) très émetteur de CO2. 

L’avion est un moyen de transport extrêmement polluant, limiter son utilisation est obligatoire pour freiner le réchauffement climatique. 

Acheter des vêtements écoresponsables. 

La Fast-fashion représente jusqu’à 8% des émissions de GES mondiales. On a tous déjà acheté des articles aux marques comme Shein, Zara, H&M ou encore Asos, mais maintenant il faut changer nos habitudes. Ces marques proposent des milliers de nouveaux modèles par semaine mais la plupart de leurs produits sont de mauvaise qualité et doivent vite être remplacés.

Les alternatives pour baisser l’impact écologique de ses habits sont d’acheter des vêtements écoresponsables, d’acheter des vêtements d’occasions et de moins en acheter. 

Moins utiliser la climatisation et le chauffage. 

La climatisation utilise beaucoup d’énergie et rejette des gaz frigorigène, elle contribue donc au réchauffement climatique. Son utilisation ne cesse d’augmenter en France, du aux grandes chaleurs des derniers été. Selon l’ADEME, en 2020 25% des foyers en avait une contre seulement 14% en 2016 ! 

Comment faire ? 

  • Baisser la température du chauffage l’hiver, 1 degré en moins = 7% d’économie d’énergie en moyenne.
  • Utiliser le moins possible la climatisation l’été et à la température la plus haute possible.
  • Réduire sa consommation d’électricité. 

Il y a beaucoup de façons de réduire sa consommation d'électricité :  éteindre ses appareils, faire des machines à 30° = 3 fois moins que 90°. Choisir des appareils à basse consommation : des étiquettes énergies l'indiquent, elles vont de A+++ : les plus économes, à G : les pires. Remplacer l’électroménager vétuste qui consomme beaucoup plus que le neuf. Faire isoler son habitation si elle est mal isolée : 4,6 millions de logements en France seraient des « passoires énergétiques » !

 Changer de fournisseur d’énergie. 

Certains fournisseurs d’énergie proposent des abonnements plus écologiques qui utilisent des énergies renouvelables. 

Limiter son utilisation du numérique. 

3,8% des émissions CO2 mondiales sont induites par le Numérique, c’est autant que le secteur aérien ! Son utilisation ne cesse d’augmenter et sa consommation énergétique s’accroît de 9% par an. 

Répartition des émissions de gaz à effet de serre de équipements numériques

Comment faire ? 

  • Prendre soin de son matériel : la production des terminaux pollue beaucoup.
  • Éteindre et réduire au maximum le temps d’utilisation de l’ordinateur, du téléphone et de l’ordinateur. 
  • Réduire le visionnage vidéo en ligne : il représente 1% des émissions mondiale de CO2,

Recycler et acheter des produits d’occasion. 

Pour vraiment réduire son empreinte carbone il faut changer sa façon de consommer : La production de n’importe quel produit a un bilan carbone. Donc acheter quelque chose alourdit forcément notre bilan. On peut alléger cette empreinte en achetant des produits d’occasions, en évitant les produits préparés en emballages, en veillant à ce que ce qu’on achète soit recyclable et ai une longue durée de vie. 

Le modèle actuel  « Fabriquer, consommer, jeter »  n’est plus viable, il faut consommer moins et mieux. 

S’engager contre le réchauffement climatique ! 

Vous pouvez choisir de participer activement à la sauvegarde de l’environnement en vous engageant pour faire du bénévolat dans des associations écologiques. 

Vous pouvez engager votre entreprise dans une démarche écologique en commençant par faire son bilan carbone pour repérer d'où proviennent ses émissions de GES puis mettre en place un plan pour les amoindrir. 

Au-delà des efforts individuels, l'action politique est nécessaire pour que de véritables changements de sociétés puissent s’opérer. L’État doit mettre en place une législation plus stricte concernant les émissions de gaz à effet de serre et la protection de l’environnement. S’engager contre le réchauffement climatique c’est donc aussi voter pour les programmes les plus écologiques et manifester le plus possible pour l’environnement. 

 

Comment compenser son empreinte écologique ?

Au-delà du changement de ses habitudes, une autre possibilité pour réduire son bilan carbone est le procédé reposant sur la compensation de nos émissions. La démarche dite de compensation carbone consiste à mettre en place des projets de réduction ou de capture, mais aussi de séquestration du carbone.

Comment procéder pour compenser son bilan carbone ?

Déjà, planter des arbres.

En effet, selon les résultats d’une étude publiée en 2019 par la prestigieuse revue Science, l’ajout d’un milliard d’hectares de forêts (environ 1200 milliards d’arbres) pourrait éliminer deux tiers des 300 gigatonnes de carbone émis par les humains dans l’atmosphère depuis les années 1800. Comment s’y prendre pour planter autant d’arbres ? Les initiatives se multiplient. Le moteur de recherche allemand Ecosia annonce déjà plus de 62 millions d’arbres plantés, tandis que l’ONG annonce le chiffre de 22 millions d’arbres.

Le financement d’autres types de projets est aussi possible pour contrecarrer un bilan carbone positif, notamment la protection des forêts existantes, le remplacement d'énergies fossiles par des énergies renouvelables, la promotion de modes de vie moins énergivores.... Via diverses ONG, il est possible de soutenir des familles vulnérables en Amérique latine en leur permettant l’accès à une énergie renouvelable et gratuite, ou en participant à l’amélioration de la gestion des déchets dans les grandes villes africaines…

Des projets de compensation carbone certifiés

Un point d'importance, il faut que les projets soient certifiés par un organisme pour qu'on puisse dire qu'ils "compensent" les émissions. Il faut que plusieurs conditions soient réunies pour qu’un projet de compensation carbone soit certifié :

  • Il faut de l'additionnalité, c'est-à-dire que chaque projet doit réellement éviter des émissions en plus, liées au financement du projet.
  • Les gains doivent pouvoir être mesurés. C'est le critère de mesurabilité.
  • Les projets doivent être audités. C'est le critère d'auditabilité.
  • Il ne peut y avoir de double paiement. On ne peut pas utiliser deux fois le même projet pour prétendre à la neutralité carbone.

Même avec ces précaution, attention toutefois aux dérives que peut provoquer le fait de compenser son bilan carbone : il serait dommage et contre-productif de se sentir le droit d’acheter le dernier iPhone couplée d’une montre connectée uniquement car vous avez financé un demi dinizia excelsa en Amazonie… Réduire ses émissions finit par coûter moins cher que de les compenser !

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