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Les solutions de Greenly
Encore méconnue du grand public, la permaculture est une forme d’agriculture alternative qui respecte la nature. Mais une question se pose : est-il possible de cultiver sans contribuer au changement climatique ? La création d’un nouveau modèle de société serait justement l’une des solutions pour limiter le réchauffement de la planète ! 🌍
À titre d’information, en France, le secteur agricole est le deuxième plus gros émetteur de gaz à effet de serre (GES) après les transports. À l’échelle mondiale, il est à l’origine d’un quart des émissions de GES. Il est temps de procéder à des changements de taille. 👊
Comment la permaculture peut-elle révolutionner l’agriculture et surtout, comment la mettre en place ? Mieux, ce modèle peut être repris dans le management d’une entreprise. Dans cet article, Greenly vous donne les clés pour mettre en place cette solution d’avenir. 👇
La permaculture est la contraction des termes « permanent » et « agriculture », faisant transparaître l’idée de cultiver mieux et durablement.
Cette méthode a vu le jour au 20e siècle grâce à l’agriculteur japonais Masanobu Fukuoka. Bien plus qu’une manière de jardiner, il s’agit d’une véritable philosophie de vie. Selon lui, « Dans une vraie agriculture naturelle, on ne cultive pas et on ne laboure pas ».
Mais comment adopter ce mode de vie ancestral ? 👀
Ici, l’objectif est de reproduire le fonctionnement de la nature dans le jardinage, le maraîchage et plus généralement, dans l’agriculture. L’optique est de créer un écosystème harmonieux, durable, autonome, viable et respectueux de tous les êtres vivants. En ce sens, l’humain doit prendre en compte le cycle de la nature et la biodiversité au sein de ses activités.
👉 Concrètement, ce mouvement est fondé sur les principes du développement durable. Les maîtres-mots de ce concept sont : autosuffisance, résilience et durabilité, c’est-à-dire qu’il répond à nos besoins tout en permettant à la nature de se développer.
Dans les années 1970 en Australie, cette méthode est complétée par le concept de « design permaculturel », théorisé par Bill Mollison et David Holmgren dans leur livre « Permaculture 1 : Principes et pistes d'action pour un mode de vie soutenable ». On leur doit la popularisation de ce modèle et sont ainsi considérés comme les pères fondateurs de la permaculture moderne. Il en ressort que l’organisation et l’aménagement de l’espace a une part tout aussi importante dans la création d’un projet de ce type.
💥 En bref, les équilibres naturels sont repris dans les zones de culture - et bien au-delà !
Pour faire simple, la permaculture est un véritable mode de vie pensé sur plusieurs générations. En plus de créer un système agricole respectueux de l’environnement, il s’agit d’intégrer cette pratique vertueuse dans son quotidien et dans ses relations. 🤝
À titre d’exemple, la permaculture permet de :
👉 En définitive, la permaculture entre dans le prolongement de l’agroécologie.
Ce retour à l’agriculture naturelle tend vers une société écologiquement soutenable, socialement équitable et économiquement viable. Autrement dit, il s’agit de créer un système productif et non figé en améliorant :
👀 Chacun d’entre nous - particuliers comme entreprises - a la possibilité de mettre en branle un projet de permaculture puisqu’à terme, il s’agit de repenser notre modèle de société. Les ambitions sont donc très grandes !
Néanmoins, ces deux types d’agriculture sont diamétralement opposés à l’agriculture intensive. En effet, la permaculture est née de la volonté de corriger un système agricole aux nombreuses failles.
Née dans les années 1960, l’agriculture intensive a certes simplifié notre vie, mais a été un véritable désastre pour l’environnement. Les émissions de GES, l’utilisation abusive d’eau et de pesticides ont mené tout droit vers un appauvrissement de la biodiversité et vers la destruction des sols entre autres. 😨
👋 La permaculture souhaite remettre le respect de la nature, la qualité des plantations et les enjeux environnementaux au cœur des activités agricoles. Il est temps de réparer nos erreurs.
La permaculture repose sur trois grands piliers éthiques et universels :
Ces trois valeurs servent de fil conducteur pour utiliser les écosystèmes naturels à bon escient au lieu de les détruire. Adopter ce comportement vertueux et économe permet principalement de réduire le nombre de déchets et les émissions de CO2, tout en protégeant l’environnement et la biodiversité.
David Holmgren a théorisé 12 grands principes dans son livre « Permaculture : principes et pistes d’actions pour un mode de vie soutenable » publié en 2014 :
Après avoir créé une communauté autosuffisante en Tasmanie, Bill Mollison détermine neuf principes supplémentaires dans son livre « Permaculture 2 : Aménagements pratiques à la campagne et en ville » :
Les projets de permaculture sont multiples (un jardin potager, une ferme, une entreprise agricole ou un écovillage), mais par où commencer ?
La permaculture repose sur une excellente observation des écosystèmes afin de les reproduire au mieux. Avant de sortir de terre un projet, il convient de s’intéresser entre autres à :
👋 Ces informations permettent de concevoir le lieu idéal pour régénérer les écosystèmes.
Un bon sol est indispensable pour développer un projet de permaculture durable. Sans un sol fertile et en bonne santé, aucun végétal ne risque de pousser. 😖 À ce titre, un bon sol est un sol qui :
👉 Pour améliorer la fertilité et protéger le sol du soleil, l’ajout de paillage s’avère nécessaire.
La culture sur buttes est également une solution. Même s’il s’agit d’une technique parmi d’autres, elle permet de concevoir convenablement un projet de permaculture. Il s’agit de créer une zone surélevée de 15 à 30 cm par rapport au sol pour associer différentes espèces et permettre la reproduction d’un écosystème.
Une fois le sol préparé et les végétaux plantés, aucun arrosage, désherbage et aucune utilisation de pesticide n’est nécessaire. La nature se régule seule grâce à des interactions naturelles. En ce sens, les interventions humaines sont quasiment inexistantes, offrant ainsi un gain d’énergie et de temps. 💪 En effet, le sol est fertilisé directement par les matières organiques et par les racines des plantes, qui se protègent entre elles des nuisibles.
☀️ À titre d’illustration, les arbustes et les arbres protègent les espèces végétales plus petites des aléas climatiques, comme le soleil et le vent.
Enfin - et pas des moindres -, la récolte est de meilleure qualité et plus abondante. En cause, l’espacement très faible entre les végétaux, qui permet de planter un grand nombre de fruits et légumes sur une petite superficie. Par exemple, dans une agriculture traditionnelle, il faut approximativement une surface de 3,60 m pour planter 12 rangs de carottes. En permaculture - et sur seulement 80 cm -, il est possible d’associer les 12 rangs de carottes avec deux rangs de poireaux, ainsi que des petits poids. [Informations tirées d’un reportage de France 2]
🗓 En d’autres termes, la permaculture est un processus long terme qui accroit la rentabilité des plantations, tout comme la qualité des fruits et des légumes.
Les principes déterminés par David Holmgren et Bill Mollison ne se résument pas uniquement au milieu agricole. Ils peuvent s’appliquer à tous les domaines ayant trait à la conception d’un mode de vie durable et conviennent à l’organisation de toute structure. En ce sens, les pratiques managériales copient également la nature ! En effet, la permaculture d’entreprise se base sur la relation gagnant-gagnant des plantes - aussi diverses soient-elles. Comment chacune de nos interactions peut-elle profiter à tout un chacun ?
👉 C’est simple, tout repose sur les fondations de l’entreprise. L’objectif est de créer des systèmes solides, durables, productifs et résilients en plaçant l’humain au centre des processus.
C’est un fait, le management actuel sous forme de hiérarchie pyramidale arrive à ses limites. En poussant ses employés à faire toujours plus, le manager risque d’augmenter les cas de burn-out, mettant en péril l'équilibre de la structure… au même titre que l’agriculture intensive !
En accélérant la production, l’agriculteur ne respecte pas le cycle naturel de la nature et ne laisse aucun repos à ses plantations. Pire, il les nourrit d’engrais et de pesticides appauvrissant le sol, ainsi que la qualité nutritive de ses fruits et légumes. 🍎
Ce n’est certainement pas le but recherché. 🙃 Tout comme la permaculture dans le monde agricole, il convient d’observer son environnement de travail avec attention : quelles sont les ressources à disposition ? Quelles sont les limites ? Quelles sont les besoins de chaque individu ?
Une fois ces informations récoltées, il convient de concevoir un écosystème de travail sain et productif. En ce sens :
💪 En clair, la permaculture favorise la collaboration, l’interaction, limite le gaspillage - tout particulièrement de temps et d’énergie -, et permet le développement de l’entreprise sur de bonnes bases.
Il est essentiel de prendre les enjeux environnementaux en considération afin de construire une entreprise durable. En ce sens, il convient d’ores et déjà de créer un écosystème vertueux en suivant l’exemple de la permaculture, mais également en réalisant un bilan carbone de la structure. Faites appel à nos experts dès maintenant pour analyser votre impact environnemental !