Empreinte carbone : avion vs voiture, le match
L'avion et la voiture sont des modes de transport polluants. Mais l'une de ces options tire-t-elle malgré tout son épingle du jeu ?
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Au-delà de garantir le bien-être des occupants d’un logement, le confort thermique présente de nombreuses vertus environnementales, sociales et économiques.
D’ailleurs, selon l’étude de l’Institut Kantar publiée en 2020, 46 % des Français considéraient alors le confort thermique comme une préoccupation essentielle.
Qu’est-ce que le confort thermique ? Comment l’améliorer ? Quels sont ses avantages ? Réponses dans cet article.
Le confort thermique désigne une sensation de bien-être propre à chaque individu, lorsqu'il se trouve dans un environnement intérieur. Dans les faits, un lieu est considéré comme optimal s’il parvient à équilibrer la température interne du corps humain (36,7 °C) avec la température ambiante des pièces du logement (devant se situer sous 36,7 °C).
Contrairement aux idées reçues, le confort thermique ne dépend pas uniquement de la température de l’air ambiant. D'autres facteurs sont considérés :
À cela s’ajoutent des facteurs humains tels que le métabolisme qui varie selon l’âge de chaque individu, l’état de santé, l’habillement (qui fait office de barrière thermique entre le corps et l’environnement) ou encore le niveau d’activité physique.
👉 En définitive, il est difficile de définir une température idéale, puisque le confort thermique dépend majoritairement des perceptions individuelles.
L’inconfort thermique impacte la santé des occupants de plusieurs manières :
Les problèmes de santé causés par la mauvaise isolation du logement engendrent un surcoût médical annuel de 400 €. La rénovation énergétique de l’ensemble des logements énergivores permettrait d’économiser 10 milliards d’euros de surcoût de santé. [IZI]
Étant dans l’obligation de surchauffer leur logement pour bénéficier d’un lieu de vie optimal, les occupants de logements énergivores voient leurs factures d’électricité atteindre des montants faramineux.
👉 En moyenne, ils consacrent 10 % de leurs revenus au paiement des factures d’énergie. La facture annuelle peut augmenter de 30 % en cas de mauvaise isolation du toit.
Assurant le bien-être des occupants, les logements classés A et B au diagnostic de performance énergétique (DPE) sont très rarement inoccupés. Ils sont loués ou vendus à des prix plus élevés que ceux notés F ou G.
Outre son importance dans les logements des particuliers, le confort thermique constitue un critère majeur pour la performance des entreprises du secteur tertiaire. En cas de températures trop élevées, la performance des employés chute de 6 % et de 4 % en cas de températures trop basses. [Étude Green Business Certification Inc. (GBCI)]
La mauvaise isolation d’un logement (qui ne permet pas de conserver la chaleur à l’intérieur) est à l’origine de comportements énergivores.
Afin de bénéficier d’une température intérieure agréable (en hiver notamment), les occupants des passoires thermiques n’ont pas d’autre solution que de surchauffer leur logement (en augmentant la température ou en recourant à des équipements d’appoint énergivores).
Or, la surconsommation d’énergie contribue au réchauffement climatique. Chaque année en France, le secteur du bâtiment consomme 44 % de l’énergie nationale et rejette 123 millions de tonnes de CO2.
Le confort thermique doit être pris en compte dès la conception du bâtiment (l’orientation du bâtiment, le nombre de baies vitrées, etc.). Une fois le logement occupé par les locataires, ces derniers peuvent entamer des travaux de rénovation énergétique - financés partiellement ou en totalité par des aides. Voici six solutions pour limiter l’inconfort thermique.
L’audit énergétique (ou diagnostic thermique) est une étude détaillée du logement réalisée par un professionnel. Elle permet :
Complémentaire au diagnostic de performance énergétique (DPE), l’audit énergétique est recommandé dans trois cas :
Le confort thermique d’un logement peut être amélioré grâce à une bonne isolation. L'utilisation d'isolants minéraux, synthétiques ou biosourcés permet de combler les espaces qui laissent passer l’air extérieur (les ponts thermiques).
Il est recommandé de s’attaquer en priorité à :
Pour créer des conditions de vie optimales à l’intérieur d’un logement, il convient évidemment de changer un système de chauffage jugé obsolète en optant pour un appareil performant et éco-responsable :
Au-delà de limiter les impacts environnementaux, ces systèmes de chauffage diffusent une chaleur douce et homogène dans l’ensemble du logement.
La ventilation est essentielle à la protection des personnes fragiles, pour renouveler fréquemment l’air intérieur et améliorer la qualité de celui-ci. De fait, l’air intérieur est souvent très pollué (à cause des produits ménagers, etc.) ou par les meubles (qui contiennent des solvants), ce qui :
En cas de fortes chaleurs, la pose d’une climatisation peut s’avérer indispensable. Bien qu’elle ne soit pas sans conséquence sur l’environnement, une climatisation monosplit sera privilégiée pour les petits logements et une clim multi-split pour les plus grandes surfaces.
Les fenêtres double vitrage (en PVC ou en aluminium) permettent de protéger l’intérieur du logement des températures extérieures en empêchant l’air de passer. Au-delà de maintenir une température idéale à l’intérieur du logement, le double vitrage offre une excellente isolation acoustique.
👉 Le remplacement des fenêtres à simple vitrage peut également s’accompagner du changement des menuiseries (notamment des portes) qui laissent la chaleur s’échapper.
Les travaux de rénovation énergétique présentés précédemment améliorent considérablement le confort énergétique d’un bien. Cependant, les occupants doivent aussi adopter certains éco-gestes :
Issue de la loi ELAN, la RE2020 (Réglementation environnementale 2020) succède à la RT2012. Concrètement, elle encadre la construction de bâtiments respectueux de l’environnement pour :
Dans l’optique d’offrir un lieu de vie optimal aux occupants, les bâtiments doivent être résistants aux épisodes de canicule et aux phénomènes météorologiques extrêmes. Conformément à la RE2020, les constructions sont jugées réglementaires, mais présentent des risques d’inconfort en cas de canicule si elles se situent entre les deux seuils suivants :
Avec la loi Climat et Résilience, la France s’attaque aux passoires thermiques. Elle incite les propriétaires à réaliser des travaux de rénovation énergétique. L’enjeu est double : garantir le confort des occupants, tout en développant un parc de logement neutre en carbone et basse consommation.
La législation intervient sur plusieurs points :
Déployé en cas de fortes chaleurs, le plan national canicule précise les conditions de travail à mettre en œuvre dans ce contexte. L’objectif ? Réduire les risques liés aux températures extrêmes et améliorer le bien-être des salariés.
Basé sur le Code du Travail, ce document liste les obligations que doivent respecter les employeurs à savoir :
En cas de non-respect, les salariés peuvent saisir les services d’inspection du travail, le comité social et économique (CSE) ou le délégué du personnel.
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