Quelle est l'empreinte carbone du transport aérien ?
L’empreinte carbone du transport aérien fait l’objet de nombreuses critiques. Mais qu’en est-il vraiment ? Réponse dans cet article.
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La loi climat et résilience est une réponse du gouvernement français aux conséquences du réchauffement climatique. Elle vise à garantir la capacité des générations futures à répondre à leurs propres besoins, tout en limitant la hausse de la température mondiale à + 2 °C d'ici la fin du siècle - tel qu'acté par l'Accord de Paris en 2015.
👉 Comment la loi climat et résilience contribue-t-elle à intégrer l'écologie dans le fonctionnement de notre société ? Quelles sont les principales mesures à mettre en œuvre ?
Réponses ici.
Adoptée le 22 août 2021 et publiée au Journal Officiel le 24 août 2021, la loi climat et résilience est constituée de nombreuses mesures de lutte contre le dérèglement climatique, mais aussi de dispositions visant à accroître la résilience de la France face aux effets dudit dérèglement.
Issue des travaux de la Convention citoyenne pour le climat (CCC), la loi portant lutte contre le dérèglement climatique et renforcement de la résilience face à ses effets est composée de 305 articles.
👉 L'objectif ? Intégrer le développement durable au fonctionnement de notre société et accélérer notre transition vers une société et une économie neutres en carbone.
Cinq grandes thématiques de la vie quotidienne font l'objet de ces mesures - applicables progressivement :
Dans les faits, la loi climat et résilience doit donc permettre de faire en sorte que l'écologie soit prise en compte dans le cadre du fonctionnement de nos services publics, de l'éducation de nos enfants, de la conception de notre urbanisme, dans la gestion de nos déplacements, mais aussi dans l'enrichissement de notre justice.
La loi climat et résilience fait suite aux 149 propositions environnementales issues de la Convention citoyenne pour le climat
Créée en 2019 par le président de la République, Emmanuel Macron, ladite Convention était composée de 150 citoyens français invités à élaborer des mesures concrètes pour lutter contre le réchauffement climatique.
👉v L'idée était de parvenir à réduire nos émissions de gaz à effet de serre (GES) d'au moins 40 % d'ici 2030 (par rapport aux niveaux de 1990). 📉
À l'issue de ces travaux réalisés en 2021, Emmanuel Macron a retenu 146 propositions sur les 149 suggérées par la Convention. Ces propositions ont ensuite été soumises « sans filtre » au référendum, puis au vote du Parlement.
Enfin, après de multiples réunions, ces propositions ont donné lieu au « projet de loi climat », devenu la loi climat et résilience.
Les mesures définies par la loi climat et résilience viennent en fait compléter d'autres réglementations existantes.
Parmi elles :
Chaque année, le secteur du logement est responsable de 123 millions de tonnes de CO2 et représente 44 % de l'énergie française consommée.
Dans ce contexte, la loi climat et résilience propose trois principales mesures en vue de réduire l'impact environnemental et énergétique des bâtiments :
Dans le même temps, le gouvernement prévoit d'encadrer et de limiter la bétonisation des terres. En outre, d'ici 2030, la loi climat et résilience envisage de réduire le rythme d'artificialisation de sols par deux, en vue d'atteindre la neutralité en 2050. 👍
De plus, depuis la promulgation de la loi, la construction de centres commerciaux est interdite sur des sols naturels ou agricoles - lesdits centres commerciaux contribuant à l'artificialisation des sols.
Actuellement, notre société repose sur une économie linéaire (produire, consommer, jeter) très polluante.
La loi climat et résilience requiert ainsi la création d'une étiquette environnementale - appelée « éco-score ». Le but ? Informer le consommateur quant à l'impact environnemental des produits et des services qu'il achète, afin de favoriser les articles écologiquement vertueux.
De plus, depuis le 22 août 2022, la publicité en faveur des énergies fossiles - les produits pétroliers, l'hydrogène carboné et les énergies issues du charbon minier - est interdite. En 2028, le gouvernement prévoit également l'interdiction de la publicité portant sur les voitures les plus polluantes. 🚙
Autre mesure de taille : la mise en œuvre (le 1er septembre dernier) du dispositif « Oui Pub » grâce auquel seules les personnes affichant cette mention sur leur boîte aux lettres peuvent recevoir des publicités papier. Ce dernier doit permettre de réduire le gaspillage des imprimés publicitaires, qui représente encore 900 000 tonnes de déchets par an.
👉 L'expérimentation menée par les collectivités locales volontaires se termine en 2025.
Le secteur des transports est encore loin d'être neutre pour l'environnement, puisqu'en 2019, il représentait 31 % des émissions françaises de GES.
Plusieurs mesures de la loi climat et résilience ambitionnent cependant d'agir sur cette source non négligeable de pollution :
La France utilise pas moins de 4,8 millions de tonnes de plastique par an. Pour cette raison, la loi climat et résilience s'engage à limiter l'utilisation d'emballages - et donc la production de déchets plastiques - en incitant les consommateurs à se tourner vers la vente en vrac.
D'ici 2030, les supermarchés de plus de 400 m² d'espace de vente devront consacrer 20 % de leur surface au vrac - autrement dit, un cinquième de leur surface. 🛒
Autre avancée majeure : depuis la rentrée 2021, les cantines scolaires sont dans l'obligation de proposer un menu végétarien au moins une fois par semaine. Dès le 1er janvier 2023, les structures qui proposent plusieurs menus devront élaborer une option végétarienne, et ce, quotidiennement.
Nos modèles de production ne répondent pas aux enjeux actuels. La loi climat et résilience ambitionne d'aligner notre stratégie nationale de recherche avec la stratégie nationale bas carbone, mais aussi avec celle pour la protection de la biodiversité.
Concrètement, il convient de transformer notre modèle économique actuel en économie circulaire, où tout (ou presque) serait réutilisable. À ce titre, la réglementation oblige désormais l'ensemble des marchés publics à prendre en compte les critères écologiques - notamment en ce qui concerne les pièces détachées.
Pour ce qui relève de la production d'énergie, le gouvernement tente d'accélérer le déploiement des énergies renouvelables - en renforçant son soutien à l'hydroélectricité, l'hydrogène et le biogaz.
À titre d'exemple, l'extension de l'obligation d'installation de panneaux solaires ou de toitures végétalisées sur les surfaces commerciales et les parkings de plus de 500 m², ainsi que les bureaux ayant une surface de 1 000 m² compte parmi les mesures annoncées.
👉 À noter : en 2020 en France, le bouquet énergétique primaire réel n'était composé que de 12,9 % d'énergies renouvelables.
Au-delà de prendre en considération les enjeux environnementaux au sein de notre société, la loi climat et résilience durcit les sanctions pénales en cas d'atteinte à l'environnement avec la création :
Chaque année, le Haut Conseil pour le climat (HCC) - en appui de la Cour des comptes - évaluera la mise en œuvre des mesures prévues par la Loi.
De plus, tous les trois ans, le Haut Conseil pour le climat étudiera également les actions mises en place par les collectivités locales pour réduire les émissions de GES et s'adapter au changement climatique.
Malheureusement, la loi climat et résilience présentait des failles alors qu'elle ne relevait encore que du projet.
En mars 2021, la Convention citoyenne pour le climat avait publié un « avis sur les réponses apportées par le gouvernement à ses propositions ». Dans ce rapport, elle estimait que le projet de loi climat et résilience ne reprenait pas leurs travaux « sans filtre », comme il avait été annoncé au départ.
Selon la Convention citoyenne pour le climat, le gouvernement avait alors amoindri les ambitions de leurs propositions en vue de la présentation du projet de loi, puisque ces dernières ne permettaient plus de lutter efficacement contre le dérèglement climatique et encore moins de réduire les émissions de GES de 40 % d'ici 2030. 📉
Dans le premier article de la loi, l'État renouvelle cependant son engagement vis-à-vis de l'objectif fixé par l'Union européenne dans le cadre de la lutte contre le dérèglement climatique, lequel prévoit de réduire les émissions de GES d'au moins 55 % d'ici 2030.
👉 La Convention citoyenne pour le climat demeure toutefois catégorique : « La loi (portant lutte contre le dérèglement climatique et renforcement de la résilience face à ses effets) est insuffisante et ne donne pas un cap net. ».
Chacun d'entre nous a la possibilité d'agir pour le climat et de contribuer ainsi à la lutte contre le dérèglement climatique.
Votre entreprise peut agir. Entamez dès à présent la transition écologique de cette dernière, en réalisant son bilan carbone personnalisé.
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On fait le bilan de l'actualité green une fois par mois (ou plus si on trouve des choses intéressantes à vous raconter)