Pollution de l'eau : comment agir en tant qu'entreprise ?
La pollution de l’eau compromet les réserves mondiales. Quelles sont les diverses sources de pollution ? Comment protéger cette ressource vitale ?
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Évoqué depuis plusieurs années, le Score Carbone est en passe de devenir réalité. Bien que cet étiquetage environnemental soit considéré pour certains comme une mesure environnementale peu efficace, une enquête réalisée par la CGDD-MEEM en 2013 et intitulée « Expériences de choix avec information environnementale » démontre le contraire. 🔎
Dans les faits, 77 % des consommateurs étaient favorables à la mise en place d’un affichage environnemental et 56 % le jugeait obligatoire.
Alors comment se présente le Score Carbone ? Quelle est la méthode de calcul utilisée ? Quels sont les produits concernés ? On fait le point. 👋
Le Score Carbone - également appelé Carbone Score ou CO2-score - est un indicateur qui mesure la quantité de gaz à effet de serre (GES) émise tout au long du cycle de vie de chaque produit ou service.
Au-delà de quantifier les GES, la notation prend également en compte les atteintes à la biodiversité et la consommation de ressources naturelles.
Directement apposée sur les emballages des produits, cette notation va de A à E, et respecte un code couleur allant du vert (peu polluant) au rouge (très émetteur de GES). 💯
En outre, l’étiquetage doit aussi préciser l’origine des produits et les pays traversés lors du processus de production.
👉 L’indicateur est à destination de tous, que l’on soit un acheteur, une entreprise ou une entité. Autrement dit, ce dispositif informe les consommateurs de l’impact environnemental de leurs achats et permet, par extension, de calculer leur impact carbone personnel.
Le Score Carbone est l’une des 146 propositions faites en juin 2020 par la Convention citoyenne pour le climat. Afin de lutter efficacement contre le réchauffement climatique et réduire les émissions de gaz à effet de serre de 40 % d’ici 2030, les membres de la Convention envisagent de :
Développer puis mettre en place un score carbone sur tous les produits de consommation et les services.
Basé sur le format du Nutriscore - un indicateur qui informe de la valeur nutritionnelle d’un produit alimentaire - ce nouvel affichage doit être :
Facilement et intuitivement lisible avec un code couleur clair » et « suffisamment visible en représentant plus de 50 % de l’étiquetage.
Depuis, cette mesure a été incluse dans la loi Climat et Résilience - elle-même fondée sur les propositions de la Convention.
Exit l’Eco-Score créé en janvier 2021 par neuf acteurs de l'alimentaire (Seazon, Yuka, Marmiton, etc.) et le Planet-Score créé par l’Institut de l’agriculture et de l’alimentation biologiques (Itab). ❌
À terme, l’État a pour ambition de faire du Score Carbone l’affichage environnemental officiel - tant sur la méthode que sur le partage d’informations. Ce dernier sera obligatoire sur les différentes catégories de produits et de services.
👉 Bon à savoir : un affichage environnemental existe déjà en France. Il est d’ailleurs en cours d’expérimentation depuis 2017 dans les secteurs du textile, de l’ameublement, de l’hôtellerie, des produits électriques et électroniques, de l’habillement et de la chaussure. Contrairement au Carbone Score, cet étiquetage repose sur le volontariat.
Il existe deux manières de calculer le Score Carbone. Soit sur la base d’un seul critère - la quantification des émissions directes et indirectes de gaz à effet de serre émises par le produit - soit sur la base de plusieurs critères - les impacts engendrés sur l’environnement. 👀
Dans les deux cas, la notation prend en compte les impacts issus de l’ensemble du cycle de vie du produit ou du service, à savoir :
Pour délivrer ces informations au public, ce dispositif se base sur l’analyse du cycle de vie (ACV). Composée de quatre étapes, cette étude nécessite de définir les objectifs de l’étude, de procéder à l’inventaire des données sur le cycle de vie (ICV), de réaliser l’évaluation des impacts environnementaux et d’interpréter les résultats.
👉 La Convention citoyenne souhaite que la méthode de calcul harmonisé d’affichage environnemental soit développée par un organisme public sur des informations issues de la Base Carbone de l’ADEME ou des normes existantes.
La proposition de la Convention citoyenne pour le climat part d’un constat : le Bilan d’émissions de gaz à effet de serre (BEGES) est certes obligatoire tous les quatre ans pour certaines entreprises, mais les conclusions ne sont pas exploitées par le grand public. 👎
👉 Pour rappel, le BEGES évalue la quantité totale de GES émis dans l’atmosphère par une entreprise, et ce, sur une année d’activité. Cette analyse permet à la structure de mettre en place un plan de réduction des émissions.
Malgré les améliorations mises en place par les entreprises et la publication de chaque bilan réalisé depuis 2016 sur le site de l’ADEME, les consommateurs ne s’intéressent pas volontairement aux résultats de ces analyses avant de procéder à leurs achats.
En cause ? Des rapports trop longs, considérés comme trop complexes, avec des résultats difficilement exploitables pour le grand public. ❌
Par conséquent, le Score Carbone a pour ambition de démocratiser et de généraliser le bilan carbone grâce à une information synthétique, lisible et fiable concernant l’impact environnemental d’un produit.
Faciliter la compréhension du public envers les émissions de gaz à effet de serre permet non seulement de responsabiliser le plus grand nombre, mais aussi de faire évoluer les comportements grâce à une information facilement compréhensible. 💬
S’adressant essentiellement aux consommateurs, ce dispositif permet de comparer plus aisément l’empreinte carbone des produits pour les orienter vers des alternatives plus écologiques.
👀 À titre d’illustration : la dernière étude d’impact de Yuka (plateforme indiquant l’impact des produits cosmétiques et alimentaires sur la santé) indique que 92 % de leurs utilisateurs reposent les produits lorsqu'ils sont notés rouge sur l'application - c’est-à-dire présentant le plus de risques. Cela démontre l’importance que louent les consommateurs aux notations.
Au-delà de limiter son impact sur l’environnement en choisissant des produits durables, le consommateur prend conscience de l’omniprésence des GES dans son quotidien. Un état des lieux qui incite l’acheteur à agir sur ses émissions et à contribuer à l’effort collectif en vue de limiter la température du réchauffement à + 2 °C d’ici la fin du siècle comme indiqué dans l’Accord de Paris. 📑
En effet, pour atteindre ledit objectif, l’empreinte carbone moyenne d’un Français doit s’élever à deux tonnes par an. Or, elle était de 11,2 tonnes en 2019. Un fossé entre l’idéal et la réalité qui implique un changement profond de notre manière de consommer.
En vue de répondre aux exigences des consommateurs, les fabricants peuvent agir sur la performance environnementale de leur produit. En outre, comme l’indique l’étude partagée ci-dessus, les consommateurs se tournent plus facilement vers des articles ayant la meilleure notation.
Ce comportement incite ainsi les industriels à développer des produits dont l’empreinte carbone est la plus faible possible. Ce mode de fabrication à un nom : l’écoconception. 🌱
Cette démarche d’avenir consiste à prendre en compte les enjeux environnementaux, la consommation d’énergie et les pollutions émises tout au long du cycle de vie du produit. Après avoir procédé à l’ACV, les fabricants connaissent les principales sources de pollution et peuvent agir en conséquence.
Plusieurs axes d’amélioration peuvent être envisagés pour créer un produit responsable, fonctionnel et de qualité :
Le Score Carbone devrait voir le jour en 2024 - une date néanmoins considérée comme prématurée par l’État français. Il fera ainsi son apparition sur les emballages des produits de grande consommation et les propositions de services.
Pourquoi un tel délai ? Tout simplement parce que les premiers résultats relatifs à la création de la méthodologie de calcul, puis à l’expérimentation effectuée par les entités nécessitent du temps. ⏳
Néanmoins, la place de marché spécialiste du bricolage Mano Mano - en collaboration avec Greenly - bouscule le planning initial.
Dès avril 2023, la marque imposera - sur tous ses marchés - une note carbone sur 15 % des articles les plus populaires (soit 200 000 références).
Fin 2023, 70 % des produits (soit un million de références) seront soumis à cette notation.
En supplément d’un Score Carbone apposé sur les produits de consommation quotidiens, les citoyens de la Convention souhaitent également rendre obligatoire :
L'affichage des émissions de gaz à effet de serre dans les commerces et lieux de consommation ainsi que dans les publicités pour les marques.
En effet, des produits, des entreprises et même des comportements individuels peuvent faire l’objet d’une mesure de l’impact carbone. Alors pourquoi ne pas étendre cet étiquetage carbone aux entreprises ? La Convention propose ainsi deux solutions d’affichage :
Afin de lutter contre le greenwashing, l’entreprise Axylia a élaboré un Score Carbone des entreprises. L’objectif ? Évaluer la capacité d’une entreprise à être rentable et responsable après la déduction du coût du CO2 dont elle est à l’origine. 🤔
Cette fois, ce n’est pas une notation qui est attribuée à l’entreprise étudiée, mais une facture carbone (virtuelle) qui reflète le coût réel de ses émissions de CO2. Dans les faits, cet indicateur calcule l’empreinte carbone réelle de l’activité en question (selon les trois scopes) avant de convertir les émissions totales de CO2 en euros.
👀 Le constat est souvent le même : les entreprises ne sont pas en capacité de payer les conséquences de leur pollution.
Cet outil comporte plusieurs avantages, puisqu’il :
En attendant la généralisation du Score Carbone, votre entreprise peut prendre les devants et procéder à l’analyse du cycle de vie de ses produits.
Greenly vous accompagne tout au long de cette démarche. Réservez dès maintenant une démonstration (gratuite et sans engagement) de notre outil avec un de nos experts. 📞
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