Pollution spatiale : les problématiques et les enjeux en 2023
La pollution spatiale est une problématique qui prend de l’ampleur d’année en année. De quoi s’agit-il et comment pouvons-nous agir ?
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À l’heure où le réchauffement climatique est au centre des préoccupations, de nombreux pays, citoyens et une majorité d’entreprises souhaitent contribuer à la neutralité carbone. De quoi s’agit-il exactement ? Comment atteindre cet objectif ? Essayons de clarifier cette notion encadrée par l’Accord de Paris.
Également appelée « net zéro » ou « zéro émission nette », la neutralité carbone est un enjeu central de la transition environnementale.
La neutralité carbone requiert un « équilibre entre les émissions carbone et l’absorption du carbone de l’atmosphère par les puits de carbone », indique le Parlement Européen. Autrement dit, il convient de ne pas émettre plus de GES que l’environnement peut en absorber.
En effet, la planète possède des puits de carbone naturels (sols, forêts, atmosphère et océans) qui absorbent une partie de nos rejets de CO2. Malheureusement, l’activité humaine et l’industrie sont à l’origine d’émissions de plus en plus conséquentes qui dépassent les capacités de la nature. Première conséquence gravissime : en France, le jour du dépassement est arrivé le 11 mai 2021. Depuis nous vivons à crédit comparé à ce que la Terre a à nous offrir. En 2019, ce jour était le 15 mai : en deux ans, il a déjà reculé de 4 jours.
Cette forte concentration de gaz à effet de serre dans l’atmosphère accélère le réchauffement climatique évoqué pour la première fois à Stockholm en 1972 lors de la conférence sur l’environnement. La neutralité carbone est donc un objectif ambitieux et à long terme qui peut être défini à l’échelle de la planète ou d’un État.
L’Accord de Paris est le premier accord qui utilise la notion de neutralité carbone à l’échelle mondiale. Il définit un cadre pour le soutien financier, technique et le renforcement des capacités afin de lutter contre le réchauffement planétaire. Adopté le 12 décembre 2015 durant la COP 21 à Paris, il entre en vigueur le 4 novembre 2016.
L’objectif est de limiter le réchauffement de la planète à 2 °C, voire 1,5 °C par rapport aux niveaux préindustriels d’ici le milieu du 21e siècle. Cet engagement vise à soutenir les efforts des 197 pays signataires tout en faisant face aux conséquences du dérèglement du climat.
C’est un accord volontairement contraignant qui rassemble de nombreux pays autour d’une cause commune. Par ailleurs, la France est le premier pays au monde à viser « Zéro émission nette » en 2050.
Constatant les dégâts de plus en plus nombreux sur l’environnement, l’homme décide de changer de comportement pour réduire le gaz à effet de serre dans l’atmosphère.
La neutralité carbone consiste ainsi à :
Méthane
Causé par l’élevage des bovins et ruminants, la cultivation du riz et l’agriculture intensive. Le méthane reste dans l’atmosphère durant moins de 15 ans.
Hydrofluorocarbure
Trouvé dans les exploitations minières et pétrolières ou les décharges d’ordures. Courte durée de vie, mais son potentiel de réchauffement global correspond à 2 800 fois celui du CO2.
Protoxyde d’Azote
Issu des sols et des océans, l’homme s’est approprié ce gaz dans le secteur agricole (ajout d’engrais notamment), l’industrie chimique et l’industrie automobile. Ce gaz réchauffe 300 fois plus que le CO2 et 25 fois plus que le méthane notamment parce que les molécules persistent dans l’atmosphère jusqu’à 120 ans.
Perfluorocarbure
Utilisé dans les extincteurs ou les climatiseurs. Possède un potentiel de réchauffement élevé.
(correspond à 7 600 fois au CO2)
Hexafluorure de Soufre
Très utilisé dans l’industrie pharmaceutique. Ce gaz contribue environ 23 500 fois plus que le CO2 au réchauffement climatique
La concentration de CO2 a augmenté de 45 % entre 1750 et février 2019 passant de 280 à 411 nombre de particules par million et occupe plus de 50 % dans l’atmosphère. (Source : climat.be)
La Commission européenne indique que les réservoirs naturels éliminent entre 9,5 et 11 gigatonnes de CO2 par an. En 2018, la France a émis 452 Mégatonnes de CO2 et les puits naturels n’ont capté que 25 Mégatonnes. Un écart titanesque comparé à nos émissions.
Les impacts de notre mode de vie sur l’environnement sont de plus en plus visibles et de plus en plus graves. Pour créer un monde climatiquement neutre, il convient de prendre conscience de nos actions et d’agir pour notre survie !
Le réchauffement climatique est plus que jamais d’actualité. Alors que les conséquences commencent à se faire sentir dans le monde, chacun d'entre nous doit faire des efforts pour améliorer la situation et préserver notre santé.
En plus de consommer plus que ce que la Terre ne nous offre chaque année, la planète ne suit plus notre rythme et ses ressources s'épuisent. Par ailleurs, la pollution est partout (air, mer notamment avec le plastique, et sols), le niveau de la mer monte, l’océan se réchauffe, les vagues de chaleur se font plus nombreuses, les espèces animales migrent plus tôt et des écosystèmes sont menacés.
Au lieu de détruire notre lieu de vie, protégeons-le !
L’Accord de Paris incite les pays participants à se réunir tous les 5 ans pour évaluer leur progression et améliorer leurs efforts. Les maîtres-mots sont transparence, coopération et responsabilisation.
Par ailleurs, les pays doivent respecter plusieurs objectifs pour faire face à ce problème mondial :
En 2020, l’UE a dévoilé un engagement à respecter d’ici 2030 : celui de réduire d’au moins 55 % les émissions de GES.
Selon un rapport del’ONG Carbon Disclosure Project de 2017, 100 entreprises émettent 70 % des émissions mondiales de carbone. Fort heureusement, chacun peut faire sa part et s'engager pour le climat.
Afin de faciliter la transition écologique de son entreprise, il convient d’effectuer un bilan carbone entreprise. Obligatoire pour les sociétés de plus de 500 salariés, cette analyse poussée permet de réaliser un audit sur l’ensemble des activités d’une société afin de mettre en place une stratégie efficace et cohérente.
L’objectif est d’identifier les sources d’émissions, convertir les données en CO2 et établir un plan d’action. Vous avez devant vous les points à améliorer pour devenir éco-responsable et réduire les émissions liées à votre activité tout en renforçant votre image de marque. Cette première étape est indispensable pour s’inscrire dans un processus de développement durable et atteindre la neutralité carbone.
C'est pourquoi Greenly vous facilite la vie dans le suivi de votre d’impact. Notre outil analyse en temps réel l’ensemble de vos émissions et automatise votre bilan carbone. Faites des économies et rejoignez plus de 100 entreprises engagées dont BNP Paribas, Foodvisor ou Naturalia !
Aperçu de l'interface de Greenly pour mesurer et suivre ses émissions
Pour réduire les émissions de votre entreprise et faciliter le passage vers la neutralité carbone, il convient d’analyser les résultats du bilan et de créer un plan d’action. Il est possible d'agir pour :
Aperçu d'un plan d'actions proposés par l'interface de Greenly pour réduire ses émissions
En plus de sensibiliser vos employés à la transition écologique de l’entreprise, vous pouvez compenser votre empreinte carbone en finançant des projets écologiques (appelé projet de « compensation » ou « contribution à la neutralité carbone collective ») qui favorisent les émissions négatives.
Greenly met en avant plusieurs projets de contribution climatique à l'image des projets :
Tous les projets soutenus par Greenly sont labellisés ou certifiés.
Nous pouvons nous baser sur les 3 Scopes du bilan carbone. Une entreprise rejette du GES :
Cela regroupe le transport des marchandises, la fabrication des produits, la production d’énergie ou les émissions des parties prenantes et fournisseurs.
Par ailleurs, aussi surprenant que cela puisse paraître, le numérique est l’un des secteurs les plus polluants. Les data centers des entreprises, les terminaux, les réseaux, les mails ont des conséquences sur l’environnement. Pour compenser ce type de pollution, ces sociétés doivent tendre vers le Green IT.
En plus de l’Accord de Paris qui est un engagement mondial, il existe la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC) et le Protocole de Kyoto.
De son côté, la France accélère sa transition écologique de par plusieurs actions. Le Plan Climat 2040 qui définit un nouveau modèle pour réduire les émissions de CO2, économe en énergie et en ressources naturelles. Enfin, l’Assemblée Nationale a décidé d’aller encore plus loin en inscrivant en juin 2019, l’objectif de la neutralité carbone dans la loi européenne sur le climat qui contribue à la compétitivité mondiale.
Alors que de nombreuses actions environnementales n’ont pas de coût, d’autres nécessitent un investissement plus important. Les pays (notamment ceux en développement) reçoivent des financements climatiques de la part des États membres afin de mener à bien leur transition écologique. En 2019, pas moins de 23,2 milliards d’euros ont été levés pour soutenir ces pays.
De plus, il existe plusieurs aides :
Par la suite, les États doivent s’engager dans cette transition énergétique en suivant deux leviers d’actions :
Les projets à émissions négatives sont nombreux et variés ! Reforestation et reboisement, protection et réhabilitation de zones humides, séquestration du carbone par les sols, régulation des déchets, opter pour des transports respectueux de l'environnement ou limiter l’usage des engrais dans l’agriculture.
Les technologies ont également un rôle à jouer grâce à la bioénergie, l'altération forcée ou la fertilisation des océans.
En tant que citoyen, chaque geste compte ! Connaître vo permet de changer vos habitudes et mettre en place une bonne hygiène de vie pour vous comme pour l’environnement. Voici quelques pistes pour s’approcher de la neutralité carbone.
Un Français émet en moyenne 11 tonnes de CO2 par an, selon l’ADEME. Notre consommation est divisée comme suit, selon Info Compensation Carbone :
Afin de participer à ce combat contre le réchauffement climatique, vous pouvez calculer votre empreinte personnelle et tenter de la diminuer en faisant des efforts quotidiennement. Bien entendu, il semble compliqué de faire ce calcul soi-même, c’est pourquoi vous pouvez vous référer aux simulateurs de l’ADEME « Nos Gestes Climat », celui de WWF ou de Greenly !
Ces deux outils offrent une estimation de votre empreinte personnelle sur le climat en se basant sur votre alimentation, vos modes de transport ou vos équipements. Ces résultats permettent de connaître les points sur lesquels vous focaliser pour améliorer votre quotidien.
Adoptée en 2015 et révisée en 2019, la « Stratégie Nationale bas carbone » (SNCB) est une feuille de route pour que la France remplisse les objectifs donnés par l’Accord de Paris. Ainsi, l’objectif est double : atteindre la neutralité carbone en 2050 et réduire l’empreinte carbone des citoyens.
Exemples d’initiatives durables et raisonnées :
Atteindre la neutralité carbone d’ici 2050 est l’objectif des pays de l’Union Européenne. Afin de remplir cette mission, la Commission européenne a dévoilé son plan « Pacte vert pour l’Europe » en lien avec la Loi européenne sur le climat.
La neutralité carbone est un réel challenge aussi bien pour les États que pour chaque citoyen. En réduisant nos émissions et donc la dégradation des écosystèmes, nous permettons à la nature de nous aider dans la lutte contre le réchauffement planétaire. Comme nous l’avons vu, ces derniers ont un rôle central dans la régulation du climat.
Il est temps d’adopter un mode de vie et une consommation plus responsables!
Amorcez votre transition écologique en réalisant un bilan carbone sur-mesure en fonction de votre secteur d’activité. Greenly est spécialisé dans la réduction des émissions carbone des entreprises et vous accompagne pas à pas dans votre démarche de neutralité carbone.
Si vous souhaitez en savoir plus, vous pouvez prendre contact dès aujourd’hui avec un de nos experts et réaliser une démo gratuite et sans engagement.
Pour aller plus loin :
On fait le bilan de l'actualité green une fois par mois (ou plus si on trouve des choses intéressantes à vous raconter)