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Que sait-on des fuites liées aux gazoducs Nord Stream 1 et 2 ?
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Que sait-on des fuites liées aux gazoducs Nord Stream 1 et 2 ?

ÉcologieRéchauffement climatique
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Gazoduc dans une forêt
Les deux pipelines Nord Stream, ont connu quatre fuites majeures en 2022. À l'arrêt depuis, les États-Unis lorgneraient sur les deux gazoducs en 2025.
Écologie
2025-06-06T00:00:00.000Z
fr-fr
La fuite de méthane du pipeline Nord Stream constitue la plus importante libération de ce gaz jamais documentée en un seul incident — une catastrophe climatique sans égal (source : CEA, 2025).

Qu’est-ce que le gazoduc Nord Stream ?

Qu’est-ce que le Nord Stream 1 et 2 ?

Nord Stream est un gazoduc sous-marin reliant la Russie à l’Allemagne via la mer Baltique, destiné à acheminer du gaz naturel russe vers l’Europe. 

Pour rappel : la Russie dispose d’importantes ressources énergétiques. Elle possède près de 30 % des réserves mondiales de gaz connues, ce qui en fait la première puissance gazière mondiale. Mais ce n’est pas tout, elle dispose également d’importantes réserves de charbon, d'uranium – et dans une moindre mesure de pétrole (source : Académie de Créteil).

Ces deux pipelines, qui assurent le transport de gaz sous pression, sont administrés par un consortium dont la tête est la compagnie russe Gazprom. Ils établissent une connexion entre la Russie et l'Allemagne par l'intermédiaire de la mer Baltique : Nord Stream 1 et Nord Stream 2 :

Nord Stream 1 Gazoduc opérationnel, créé en 2011, long de 1 224 kilomètres. Cette infrastructure permettait chaque jour le transit de 170 millions de mètres cubes de gaz de la Russie vers l'Allemagne (source : BBC, 2022).

Nord Stream 2 Gazoduc créé en 2021 et long de 1 230 kilomètres. Ayant les mêmes capacités que le premier gazoduc, il aurait permis de doubler l’approvisionnement de gaz russe vers l’Europe – pour un coût total du projet avoisinant les 9 milliards d’euros (source : Touteleurope.eu, 2021).

À ce jour, les deux réseaux Nord Stream sont actuellement hors service. Le premier est à l’arrêt depuis septembre 2022 pour maintenance. Le second, lui, n’a jamais été mis en service en raison de l’invasion de l’Ukraine par la Russie et des tensions avec l’Union européenne.

À noter : Même à l’arrêt, les pipelines contiennent un minimum de gaz pour maintenir la pression – le Nord Stream 2 accumule encore 300 millions de m3 de gaz naturel avant l’incident.

Qui est propriétaire de Nord Stream ?

La société Nord Stream AG est propriétaire du gazoduc Nord Stream, dans sa version 1 et 2. 

Mais derrière cette entreprise se cache un consortium, c’est-à-dire un regroupement de plusieurs multinationales. Gazprom est le principal actionnaire de Nord Stream AG. Tandis que Wintershall Dea, PEG Infrastruktur AG (une filiale d'E.ON Beteiligungen) ainsi que la société française Engie détiennent des parts moins significatives.

Qui est Gazprom ? Gazprom est une entreprise russe à capitaux majoritairement publics, surtout reconnue pour ses activités d'extraction, de raffinage et de transport du gaz naturel. Depuis 2005, le groupe s'est affirmé comme un acteur de premier plan sur le marché international du pétrole. Toutefois, en difficulté depuis l’invasion de l’Ukraine, Gazprom prévoit de supprimer 40 % des postes à son siège à Saint-Pétersbourg, après une perte historique de 7 milliards de dollars en 2023 (source : RFI, 2025).
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Devanture magasin Gazprom

À noter : au vu des bénéfices potentiels et de la sécurisation de l’approvisionnement, ces deux projets étaient considérés comme « d’intérêt européen » par le Parlement européen. Pourtant, les événements géopolitiques liés à la guerre en Ukraine semblent aujourd’hui contredire cette vision.

De l’explosion aux soupçons de sabotage du Nord Stream

Après trois ans de sanctions commerciales, l’Union européenne continue d’importer massivement des hydrocarbures russes — versant à Moscou 22 milliards d’euros, soit davantage que les 19 milliards alloués à l’Ukraine en aide directe (source : Public Sénat, 2025).

Contexte géopolitique sous tension 

À la suite de l'invasion de l'Ukraine par la Russie en février 2022, l'approvisionnement en gaz russe a fait l’objet de nombreuses controverses.

Selon les sources étatiques officielles, dès février 2022, l'UE a adopté des sanctions contre la Russie en réponse à l'agression militaire contre l'Ukraine. Au total, treize séries de sanctions ont été mises en place sur une période de deux ans, incluant des sanctions spécifiques liées au secteur énergétique (source : European Commission, 2025) :

Embargo énergétique  : interdiction totale d’importation de charbon et de gaz de pétrole liquéfié (GPL) russe, avec une exemption temporaire pour les contrats existants (12 mois max).

Blocage des projets GNL russes : interdiction d’investissements, d’exportations liées et d’utilisation des ports de l’UE pour leur transbordement.

Restrictions sur les terminaux de GNL : interdiction d’importer dans ceux non reliés au réseau gazier européen.

Gel des investissements énergétiques : interdiction dans le secteur minier, pétrolier et gazier russe (sauf nucléaire civil ou transport d’urgence).

Fin du stockage et des importations : interdiction pour les Russes de réserver du stockage de gaz en UE, fin des importations de pétrole par oléoduc pour l’Allemagne et la Pologne.

En parallèle, l'Europe a graduellement réduit ses importations énergétiques russes, coupant 90% des approvisionnements en pétrole russe dès fin 2022 – avant que les importations de combustibles russes dans l'UE rebondissent de nouveau en 2024. En ce qui concerne la France, elle n'est pas en reste : « D'après le think tank IEEFA, elle a accru ses importations de GNL russe de 81% entre 2023 et 2024, versant ainsi 2,68 milliards d'euros à la Russie » (source : Touteleurope.eu, 2025).

L'approvisionnement en gaz russe soulève des questions morales car il finance indirectement un régime autoritaire. Au-delà de ces considérations, la dépendance aux hydrocarbures lointains représente une vulnérabilité stratégique majeure. Les pays exportateurs utilisent alors l'énergie comme arme diplomatique avec plusieurs techniques bien rodées :

  1. interrompre les livraisons lors de crises internes ou de tensions politiques
  2. faire peser des coûts logistiques élevés sur les pays dépendants
  3. exposer les importateurs aux fluctuations des marchés mondiaux
  4. laisser ou provoquer la destruction d'infrastructures en zones de conflit

L’Europe a brutalement pris conscience des risques liés à sa vulnérabilité énergétique, alors même qu’elle qualifiait Nord Stream de projet « d’intérêt européen ».

Le sabotage du Nord Stream 1 et 2

Le 26 septembre 2022, deux explosions sous-marines d'une magnitude de 1,9 et 2,3 ont été enregistrées par l'institut de sismologie suédois au large de l'île danoise de Bornholm, sabotant les gazoducs Nord Stream 1 et 2 en mer Baltique. 

💣
Première explosion
00h03 (heure UTC)
Au sud-est de l’île danoise de Bornholm, le gazoduc NS2A (une des deux conduites de Nord Stream 2) a été rompu à 70 m de profondeur, détruisant environ 10 m de tuyau.
💣
Deuxième explosion
17h03 (heure UTC)
Deux conduits du Nord Stream 1 ont été sévèrement endommagés à 75 m de profondeur, ainsi qu’une fuite secondaire mineure. Au total, environ 200 à 300 mètres de conduits ont été détruits.

Dès le 27 septembre, la station de mesure suédoise de Hyltelmossa, située à 500 km du Danemark, a détecté un pic inhabituel de méthane avec une concentration augmentée de 10 à 15 %. Des concentrations similaires ont été rapidement mesurées au Danemark, en Suède, en Norvège et en Finlande. 

Les enquêtes suédoises ont confirmé la présence de traces d'explosifs sur les sites, tandis que le procureur fédéral allemand a ouvert une investigation et émis un mandat d'arrêt contre un ressortissant ukrainien soupçonné d'avoir mené l'opération depuis un voilier parti d'Allemagne.

Qui a saboté le Nord Stream ? En novembre 2023, une enquête menée conjointement par le Washington Post et le Spiegel a suggéré que Roman Tchervinski, un colonel ukrainien et ancien membre des forces spéciales ukrainiennes, pourrait être l'individu principal soupçonné, ayant possiblement dirigé le sabotage (source : The Washington Post, 2023).

Contrairement aux faibles quantités de méthane naturellement relâchées dans les océans profonds où le gaz se dissout, la faible profondeur de la mer Baltique a permis au méthane de remonter en surface sous forme de bulles spectaculaires, créant des cercles visibles de 200 à 1 000 mètres de diamètre. Cette fuite massive de dizaines de milliers de tonnes de gaz a définitivement fermé cette voie d'approvisionnement énergétique, accélérant la transformation énergétique européenne (source : France 24, 2022).

Ces destructions ont définitivement fermé cette voie d'approvisionnement, accélérant la stratégie énergétique bas-carbone de l’Union Européenne.

Impacts environnementaux des fuites de gaz du Nord Stream

Les quatre fuites détectées sur les Nord Stream 1 et 2 ont transformé ces gazoducs en véritables bombes climatiques, aux lourdes conséquences environnementales.

Avant leur rupture, les gazoducs Nord Stream contenaient environ 496 000 tonnes de méthane. Lors des explosions sous-marines de septembre 2022, environ 472 000 tonnes se sont échappées dans l’océan et l’atmosphère — soit la plus grande fuite de méthane jamais enregistrée pour un événement unique (source : Nature, 2025).

Voici donc les effets en cascade liés à ces fuites de méthane (source : Nature, 2025) :

🔴 Émissions record de méthane
En savoir +
Plus de 472 000 tonnes de méthane ont été libérées en six jours, équivalant à environ 14 millions de tonnes de CO₂, soit un tiers des émissions annuelles du Danemark. Une bombe climatique, car le méthane possède un pouvoir de réchauffement environ 80 fois supérieur à celui du CO₂ sur 20 ans.
🔴 Contamination massive des sédiments marins
En savoir +
L’explosion a remis en suspension 250 000 tonnes de sédiments, générant un panache toxique de 1 200 km² qui a dépassé les seuils environnementaux pendant plus d’un mois. Des échantillons prélevés à 20 km ont révélé la présence de gaz moutarde, d’arsenic et de tributylétain, issus d’armes chimiques immergées après 1945 — des substances hautement toxiques pour la faune marine (source : Phys.org, 2023).
🔴 Impact sur la faune marine
En savoir +
L’onde de choc a pu tuer des animaux sur 4 km et altérer l’audition des espèces marines jusqu’à 50 km. Survenue en pleine reproduction du cabillaud et au cœur d’une zone abritant 500 marsouins en danger critique, l’explosion menace gravement l’équilibre de l’écosystème.
🔴 Perturbation de l'écosystème baltique
En savoir +
La fuite massive de méthane peut bouleverser l’équilibre du milieu marin en modifiant la répartition du carbone dans l’eau et en changeant la composition des micro-organismes, affectant l'équilibre écologique déjà fragile de la mer Baltique.
🔴 Pollution atmosphérique transfrontalière
En savoir +
Les fuites ont créé des pics de concentration de méthane détectés simultanément au Danemark, en Suède, en Norvège et en Finlande, démontrant l'ampleur géographique de la contamination atmosphérique.

Sabotage du Nord Stream : et après ? 

Les gazoducs Nord Stream 1 et 2, se sont transformés en leviers de pression significatifs suite à l'invasion de l'Ukraine par la Russie.

Le Nord Stream pourrait-il voir le jour ?

Il semblerait que officiellement, le projet de gazoduc Nord Stream serait toujours au point mort, mais les fuites dans la presse suggèrent le contraire. Explications. 

D’après un article paru sur Courrier International (2025), la Maison-Blanche mènerait des débats internes à Washington sur une éventuelle levée des sanctions visant Nord Stream 2, le gazoduc reliant la Russie à l’Allemagne via la mer Baltique.

Le gazoduc Nord Stream 2, bien que partiellement détruit lors de l’explosion de 2022, reste en partie opérationnel, ce qui laisse envisager une possible relance, si l’Allemagne donnait son feu vert — raison pour laquelle les États-Unis « lorgneraient sur les gazoducs », selon Courrier International.

Cette hypothèse embarrasse toutefois la Maison-Blanche – qui a catégoriquement rejeté ces suppositions. En effet, relancer Nord Stream 2 représenterait une faute morale majeure pour plusieurs raisons : 

Contresens stratégique
Contredirait la stratégie occidentale visant à isoler économiquement la Russie et à freiner le financement de son effort militaire.
Cadeau diplomatique
Une levée des sanctions offrirait à Moscou un avantage économique et diplomatique, affaiblissant la cohésion du front occidental.
Dépendance énergétique entravée
Irait à l’encontre des efforts déployés par l’UE pour réduire sa dépendance énergétique envers la Russie.
Instabilité géopolitique
Risque de priver l’Ukraine de revenus essentiels à sa stabilité économique et de fragiliser la solidarité internationale.
Trahison
Reviendrait à récompenser l’agression militaire russe, trahissant les sacrifices consentis par les sociétés occidentales.

Une seule solution : stopper la dépendance de l’Europe à la Russie

Ces récentes perturbations du secteur gazier révèlent avec acuité les failles structurelles du système énergétique européen.

Ces dysfonctionnements exposent trois vulnérabilités majeures qui fragilisent l'ensemble du continent :

Incapacité à maîtriser l’évolution des prix du gaz : l'Europe se trouve dans l'incapacité de contrôler les fluctuations des cours gaziers, subissant de plein fouet une volatilité des prix qui déstabilise son économie.

Aggravation de l’instabilité économique : cette dépendance énergétique intensifie l'instabilité économique à l'échelle du continent, créant des effets domino qui stimulent l'inflation et affectent le pouvoir d'achat des citoyens, convertissant chaque friction géopolitique en possible crise pour les secteurs industriels.

Renforcement de la vulnérabilité des infrastructures énergétiques : ces crises mettent crûment en lumière la fragilité des infrastructures énergétiques européennes, soumises aux aléas géopolitiques et aux dérèglements des marchés mondiaux – au péril de la sécurité d’approvisionnement.

Cette fragilité découle d’une dépendance énergétique massive au gaz russe. L'Europe demeure massivement tributaire du gaz russe.

Les importations européennes de gaz naturel liquéfié russe ont atteint un niveau “record” en 2024 (source : Courrier International, 2025).

Les chiffres concernant la France sont encore plus révélateurs : elle est le deuxième plus grand importateur de gaz naturel russe, derrière les États-Unis. Une position ambivalente, comme le souligne Greenpeace dans un communiqué daté du 2 juin 2025 : « Si la France, aux côtés de l’Union européenne, affiche une posture de fermeté face à Moscou, la réalité est plus contrastée ».

Face à cet enjeu majeur de sécurité, c’est l’association Greenpeace qui a tenu à rappeler la persistance des liens commerciaux entre la France et la Russie, la France étant le premier importateur européen de gaz naturel liquéfié (GNL) russe, avec une hausse de près de 80 % en 2024 (par rapport à 2023), malgré une baisse de la consommation de gaz (source : Greenpeace, 2025). 

Les chiffres parlent d'eux-mêmes : depuis le début de l'invasion de l'Ukraine en février 2022, l'Union européenne a importé pour environ 209 milliards d'euros d'énergies fossiles en provenance de Russie, selon les estimations du Centre for Research on Energy and Clean Air (CREA) . Parallèlement, le soutien financier total de l'UE à l'Ukraine est estimé à environ 139,2 milliards d'euros, d'après le Conseil européen (source : Greenpeace, 2025).

Ainsi, face à cette crise énergétique, il est impératif pour l'Europe, et spécifiquement pour la France, de rompre sa dépendance à l'égard de la Russie. Une stratégie durable sur le long terme exigerait alors une diversification des sources, le développement d'énergies renouvelables à l'échelle locale, ainsi que la mise en place de réserves stratégiques.

L'autonomie énergétique devient ainsi un impératif de sécurité nationale autant qu'un choix environnemental et moral.

Bibliographie 

Nord Stream 1 : pourquoi ce gazoduc est-il si important, BBC, 2022, https://www.bbc.com/afrique/articles/c0wzz97zzk3o

Russie: faisant face à de graves difficultés financières, Gazprom envisage des licenciements, RFI, 2025, https://www.rfi.fr/fr/europe/20250113-russie-faisant-face-%C3%A0-de-graves-difficult%C3%A9s-financi%C3%A8res-gazprom-envisage-des-licenciements

L'Europe peut-elle se passer du gaz russe, Représentation en France, 2024, https://france.representation.ec.europa.eu/informations/leurope-peut-elle-se-passer-du-gaz-russe-2024-05-16_fr

Les hydrocarbures en Russie, Académie de Créteil, http://edd.ac-creteil.fr/IMG/pdf/Proposition_energie_HG_lycee.pdf

Ukraine : pourquoi l'Union européenne est encore …, Public Sénat, 2025, https://www.publicsenat.fr/actualites/environnement/ukraine-pourquoi-lunion-europeenne-est-encore-dependante-des-hydrocarbures-russes

L'Union européenne dévoile son plan pour mettre fin aux …, Touteleurope.eu, 2025, http://Touteleurope.eu

L’énorme quantité de méthane qui a fuité des gazoducs Nord Stream, CEA, 2025, https://www.cea.fr/drf/Pages/Actualites/En-direct-des-labos/2025/enorme-quantite-methane-fuite-gazoducs-nord-stream.aspx

Hidden environmental danger of the Nordstream pipeline explosions, Phys.org, 2023, https://phys.org/news/2023-03-hidden-environmental-danger-nordstream-pipeline.html

Sanctions en matière d'énergie - Commission européenne, European Commission, 2025, https://commission.europa.eu/topics/eu-solidarity-ukraine/eu-sanctions-against-russia-following-invasion-ukraine/sanctions-energy_fr

Business is Business : La France complice de l'effort de guerre russe, Greenpeace, 2025, https://cdn.greenpeace.fr/site/uploads/2025/05/DP-Business-is-Business-_-La-France-complice-de-leffort-de-guerre-russe.pdf

[Action] Business is business - Greenpeace dénonce le commerce de la France avec la Russie en pleine guerre en Ukraine, Greenpeace, 2025, https://www.greenpeace.fr/espace-presse/action-business-is-business-la-statue-demmanuel-macron-restituee-ce-soir-devant-le-siege-dedf-symbole-toxique-des-contrats-entre-la-france-et-la-russie/

Énergie. Les importations européennes de gaz naturel liquéfié russe ont atteint un niveau “record” en 2024, Courrier International, 2025, https://www.courrierinternational.com/article/energie-les-importations-europeennes-de-gaz-naturel-liquefie-russe-ont-atteint-un-niveau-record-en-2024_226372