La difficile équation de la sobriété numérique
La sobriété numérique vise à minimiser l’impact environnemental lié à notre usage du numérique. Un concept qui se heurte pourtant à de nombreux défis.
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Les solutions de Greenly
Investir dans la finance durable permet de donner du sens à vos placements. Cette pratique solidaire prend en considération le réchauffement climatique, les convictions sociales des acteurs économiques, tout en recherchant la performance financière.
Il s’agit désormais d’un levier indispensable pour favoriser la transition écologique, le développement de l’économie durable et transformer les sociétés. Comment faire des placements responsables ? Greenly vous explique tout.
La finance durable permet d’accélérer la transition vers une économie bas-carbone en investissant dans des projets écologiques et en soutenant des entreprises responsables.
La finance durable regroupe l’ensemble des activités financières permettant d’avoir un impact positif sur l’économie effective, la société et l’environnement. Les acteurs financiers peuvent orienter les capitaux vers des investissements durables et responsables.
Ainsi, ces placements soutiennent l’économie réelle tout comme des projets innovants et écologiques sur le long terme. Cette pratique prend en compte les critères financiers habituels et des critères extra-financiers appelés ESG (Environnementaux, Sociaux et de Gouvernance).
Les critères ESG permettent d’évaluer l’implication des sociétés dans la lutte contre le changement climatique. Ils regroupent :
De plus en plus d'acteurs économiques souhaitent donner du sens à leur épargne. En effet, la finance durable représente un enjeu climatique puisqu’elle responsabilise les investisseurs sur les conséquences de leur activité sur l’environnement et la société.
Même si la finance est essentielle dans notre modèle, elle n’en est pas moins néfaste pour l’environnement. Par exemple, les banques traditionnelles n’hésitent pas à investir votre épargne dans des projets nocifs pour la planète. C’est un des nombreux critères que nous ne pouvons plus ignorer.
C’est pourquoi la finance durable se base sur les objectifs du développement durable définis par l’ONU, contrairement à la finance traditionnelle qui cherche les projets rentables à tout prix. Il semble désormais indispensable de prendre en compte les ressources naturelles et l’environnement dans notre système financier.
Par ailleurs, des lois françaises mettent en avant ce type de financement, notamment l’article 173 de la loi sur la transition énergétique du 17 août 2015 qui obligent les entreprises à faire preuve de transparence. L’Accord de Paris prend également en compte la finance verte dans ses mesures, pour atteindre la neutralité carbone en 2050.
Finalement, financer la transition écologique est un enjeu majeur pour l’avenir de nos sociétés.
Investir dans la finance durable permet de soutenir des projets dont l’impact est positif aussi bien pour l’environnement que pour la société. De fait, ce sont des placements considérés comme à long terme qui répondent aux défis écologiques et économiques.
Cela permet ainsi d’absorber les risques et les évolutions du marché plus facilement. Même si l’investissement comporte des risques, les rendements sont très attractifs ! Selon le GIIN, 90 % des investissements à impact ont dépassé les attentes grâce à des rendements très attractifs, rien que pour l’année 2017.
La finance durable recouvre 4 formes d’investissements. Voici comment votre placement permet de contribuer à l’élaboration d’une économie plus responsable.
La finance responsable concilie trois types de performances :
Dès lors, un projet est considéré comme responsable (et labellisé ISR), si son impact environnemental, le bien-être des salariés et le respect des bonnes pratiques dans l’entreprise sont observés. Le projet est ainsi évalué selon ses performances financières et le respect des critères extra-financiers ESG.
Ainsi, cette forme de finance durable allie rendement financier et développement durable. Investir dans un produit d’épargne ISR revient à soutenir une économie vertueuse, mais également des entreprises qui prennent en compte les enjeux environnementaux, sociaux et de gouvernance.
La finance verte réunit les projets qui contribuent à la transition énergétique et qui luttent contre le changement climatique. Cette forme de finance durable prend en compte deux principaux produits financiers verts :
Les épargnants financent ainsi dans des projets positifs pour l’environnement comme la gestion des déchets, de l’eau ou de l’énergie.
L’épargne solidaire facilite le financement de projets qui privilégient l’humain (associations, fondations ou coopératives par exemple). Ainsi, tous types d’établissements peuvent bénéficier de cette aide (entreprises comme associations) si elles ont une activité socialement utile et pas nécessairement rentable.
En d’autres termes : l’argent devient un outil pour développer la solidarité.
Investir dans une économie sociale ou solidaire revient à soutenir les activités d’insertion liées à l’emploi, l’accompagnement de personnes en difficulté, la solidarité internationale ou la lutte contre le mal logement. Des placements sont faisables grâce à l’Investissement solidaire (via des microcrédits) ou l’Épargne de partage.
Exposé par le prix Nobel de la paix, Muhammad Yunus souhaite apporter des solutions aux problématiques de la société. Le Social Business met en avant les entreprises dont la finalité est principalement sociale.
En effet, les profits des entreprises sont immédiatement réinvestis dans la protection de l’environnement, le développement, la solidarité et contre l’exclusion. Le Social Business offre le financement de projets généralement refusés par le système bancaire traditionnel.
Comme dans tous les domaines, le greenwashing est également de mise dans la finance. Certains acteurs financiers s’autoproclament verts et durables en surévaluant leur intégration ESG. La finance durable est-elle encadrée pour éviter ces pratiques mensongères ?
Il existe 3 principaux labels en France qui encadrent la finance durable. Ils permettent d’éviter les pratiques trompeuses (notamment au niveau de la communication). Parfois controversés, ces labels évoluent pour mieux coller à la réalité.
Principal label en France créé en 2016 par le ministère de l’Économie et des Finances, le label ISR est reconnu internationalement. L’ISR permet d’identifier les placements responsables et durables et sert de repère pour les investisseurs qui souhaitent participer à une économie décarbonée. Ce label vert indique que le fonds prend en compte les critères extra-financiers ESG dans sa politique d’investissement.
Toutefois, cet encadrement est grandement critiqué par l’Inspection Générale des Finances et est amené à « rehausser son niveau d’exigence » et « mettre l’accent sur la transparence » (IG, rapport 2020).
Créé en 1997, ce label concerne uniquement les produits d’épargne solidaires et se veut comme « l’unique référence crédible et légitime » (source : Finance Fair). Autrement dit, il permet de distinguer facilement les produits solidaires des autres produits d’épargne.
Créé par le ministère de l’Environnement, le label GreenFin est majoritairement pris en compte dans le domaine de la Finance verte.
Il exclut les fonds qui investissent dans les secteurs du nucléaire et des énergies fossiles.
La taxonomie européenne est considérée comme le pilier de la stratégie réglementaire pour une finance durable. Elle établit un système de classification pour déterminer si une activité économique est durable et réorienter les flux financiers. Ce système européen doit apporter plus de transparence et favoriser une prise de conscience environnementale.
Toutefois, le cadre réglementaire lié aux investissements n’est pas assez contraignant, selon Lucie Pinson de l’ONG Reclaim Finance. Elle précise dans l’Info Durable : « On voit déjà poindre le risque d’une taxonomie à double vitesse : certains investisseurs s’en tenant à une application stricte, sans gaz et nucléaire, et d’autres qui mettront en avant des produits dits alignés avec la taxonomie, incluant ces énergies ».
Pour contrer ce problème, le règlement européen sur la taxonomie des actifs verts entrera en vigueur dès 2022. En effet, selon cette étude, un tiers des entreprises, dont le score écologique est en nette baisse, prend de l’ampleur dans les portefeuilles financiers.
Elle classera les entreprises en 3 parties :
Enfin et pas des moindres, une ambiguïté subsiste sur le champ d’action de la taxonomie européenne, puisqu'il n’existe pas de standard européen sur ce que serait un produit ISR.
Afin de donner du sens à vos investissements, il convient de choisir une banque verte qui utilise les économies de ses clients de manière responsable. Sur quels critères se baser ?
En tant que citoyens responsables, nous avons la volonté de participer au développement de la finance verte. Malheureusement, entre 2005 et 2013, les banques utilisent majoritairement l’épargne de ses clients pour soutenir les énergies fossiles(+ 218 % !!), dévoilent Les Amis de la Terre.
Suite à ce constat, la majorité des clients ne savent pas comment travaillent leurs économies et participent indirectement au réchauffement climatique. C’est pourquoi il est urgent de rejoindre une banque éthique.
Une banque responsable a un fonctionnement basé sur la transparence de ses actions : tous les mouvements sont tracés et visibles par les clients.
Avant de changer de banque et souscrire à un produit d’épargne vert, il est primordial de rester fidèle à ses convictions et s’interroger sur plusieurs points :
La transparence des établissements bancaires est un point décisif dans ce choix épineux.
La finance durable permet d’investir responsable et de manière solidaire tout en reprenant le contrôle de son épargne. Vous savez maintenant comment verdir vos économies pour redonner un sens à vos investissements. Replaçons l’éthique sociale et environnementale au cœur de l’économie.
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