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Comment définir et appliquer la durabilité en entreprise ?
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Comment définir et appliquer la durabilité en entreprise ?

ESG / RSEAmbition net zero
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Les bons exemples de rapports de durabilité à suivre sont : Schneider Electric (projet « Projet Zéro Carbone »), LVMH (pour sa double matérialité) et Danone.
ESG / RSE
2025-09-16T00:00:00.000Z
fr-fr

Le paysage du reporting de durabilité d'entreprise a connu une transformation profonde, passant d'une simple obligation de transparence à un exercice stratégique rigoureux, notamment avec l’entrée en vigueur de la CSRD.

Quelle est la définition de durabilité ?

En 1987, la Commission Brundtland des Nations Unies a défini la durabilité comme « la satisfaction des besoins des générations présentes sans compromettre la capacité des générations futures à satisfaire leurs propres besoins » (Welcome to the United Nations).

Bien que la version officielle puisse sembler quelque peu vague, on peut identifier deux approches différentes du concept de durabilité :

La durabilité faible
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Considère que les ressources naturelles (ex. : forêts, eau, sols) peuvent être remplacées par d’autres formes de richesses, comme l’argent, les machines ou la technologie. Autrement dit, si on détruit un peu la nature mais qu’on progresse dans les domaines technologiques ou infrastructurels, l’ensemble peut rester équilibré pour les générations futures.
La durabilité forte
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Insiste sur le fait que la nature est unique et irremplaçable. Le capital naturel ne peut pas être substitué par de l'argent ou des machines, car il fournit des services vitaux pour la vie et le bien-être. Par exemple, il purifie l’air que l’on respire, filtre l’eau potable, maintient des écosystèmes nécessaires à l'alimentation et régule le climat. La nature doit donc être préservée en priorité, car une fois détruite, la technologie ne pourra pas la « restaurer ».

Il paraît plus sensé d'adopter une stratégie de durabilité forte, car sans la nature, rien ne tient. En effet, la nature, aussi appelée « capital naturel » est indispensable à la production du capital manufacturé de l’Homme – fournissant une gamme multidimensionnelle de services essentiels à la vie humaine (sécurité, ressources, santé, relations sociales), comme l’air, l’eau, la nourriture et la régulation du climat. Il ne peut donc pas être totalement remplacé par du capital physique ou financier (​Université Clermont Auvergne). Les entreprises doivent contribuer à la préservation du capital naturel.

Il existe une relation étroite, voire une confusion, entre les concepts de durabilité et de développement durable. Cependant, quelques facteurs permettent de les différencier. L'objectif de la durabilité est de réduire les impacts négatifs des activités humaines sur l'environnement et d'éviter l'épuisement des ressources naturelles. Quant au développement durable, il représente une approche concrète pour parvenir à ce but, en intégrant l'aspect économique, l'environnement et le bien-être social. Ce sont les trois piliers du développement durable.

💡Quels sont les 3 piliers de la durabilité ? Les trois piliers de la durabilité sont le social, l'économie et l'environnement. L’intégration de ces trois dimensions permet de déterminer les actions les plus efficaces pour construire une société dite « durable ». C’est l’équilibre entre ces trois piliers qui définit le développement durable, compris aujourd’hui comme une stratégie de croissance qui prend en compte à la fois les enjeux économiques, sociaux et environnementaux. Cette approche se traduit par la mise en œuvre d’actions concrètes, comme le montrent l’Agenda 2030 et les 17 Objectifs de développement durable (ODD) des Nations unies.
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Quelle critique peut être faite sur la notion de durabilité ? 

Pour certains, le développement est intrinsèquement durable puisqu'il rehausse la qualité de vie tout en protégeant l'environnement. Cependant, pour certains, le terme « développement durable » est inutilement redondant, car l'extension illimitée des ressources rend impossible la viabilité à long terme. Effectivement, l'expression « développement durable » pourrait être considérée comme un oxymore, une juxtaposition de deux concepts qui sont en contradiction. 

L'enjeu central du développement durable repose sur la détermination de ce qu'on entend par « durabilité » et sur la manière de concilier croissance économique et sauvegarde de l'environnement (Cairn, 2012).

Qu’est-ce qu’un rapport de durabilité ?

Un excellent rapport de durabilité raconte une histoire cohérente : où va l'entreprise, comment elle mesure ses progrès, et pourquoi ses parties prenantes peuvent lui faire confiance pour créer de la valeur.

Historiquement, la France a joué un rôle de précurseur avec la loi sur les Nouvelles Régulations Économiques (NRE) de 2001, qui a introduit pour la première fois une "obligation de dire" pour les entreprises cotées concernant les conséquences sociales et environnementales de leurs activités. Cette initiative, bien qu'avant-gardiste, laissait aux entreprises une grande latitude sur la forme et le fond de leur communication, créant un reporting hétérogène et difficilement comparable. C’est l'entrée en vigueur progressive de la Corporate Sustainability Reporting Directive (CSRD) de l'Union Européenne qui a marqué une rupture fondamentale avec cette approche. La CSRD ne se contente pas de mettre à jour la précédente directive, elle change de paradigme. Ses objectifs sont clairs : harmoniser le reporting de durabilité à l'échelle européenne, garantir la publication d'informations de qualité, fiables et comparables, et ainsi limiter activement les allégations trompeuses. Cette transition réglementaire représente une transformation philosophique du reporting de durabilité. Les entreprises sont contraintes de passer d'un exercice de communication RSE, souvent rétrospectif et axé sur la mise en valeur d'initiatives positives, à un exercice de gestion stratégique, prospectif et intégré. L'introduction des normes européennes de reporting de durabilité (ESRS), l'obligation d'un format numérique balisé (XBRL) pour faciliter l'analyse des données, et surtout, l'exigence d'un audit externe par un commissaire aux comptes ou un organisme tiers indépendant (OTI) sont les piliers de cette révolution.

Donc, à ce jour, voici les piliers pour construire un rapport de durabilité est donc un document regroupant les informations suivantes : 

Données
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Un rapport de durabilité exemplaire doit présenter à la fois des données climatiques complètes (scopes 1, 2 et 3) et une analyse détaillée de la chaîne de valeur (scope 3 et matrice de matérialité). En combinant ces deux exigences, une entreprise réalise que son empreinte carbone et ses risques liés à la biodiversité dépendent massivement de pratiques sur lesquelles elle n'a pas de contrôle direct.
Objectifs
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Les objectifs de réduction doivent être précis et crédibles, formulés selon le principe SMART (Spécifiques, Mesurables, Atteignables, Réalistes et Temporellement définis).
Crédibilité
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De plus, pour garantir leur alignement avec la science du climat, il est essentiel qu'ils soient validés par des organismes indépendants de référence comme la Science Based Targets initiative (SBTi).
Risques et opportunités
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Un bon rapport ne doit pas traiter la durabilité comme une annexe. Les enjeux sociaux et environnementaux doivent être intégrés dans la stratégie de l’entreprise et dans ses décisions importantes, car ils créent des impacts, des risques et aussi des opportunités (IROs).
Gouvernance
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Le rapport doit décrire clairement le rôle des organes de gouvernance (Conseil d'Administration, comités spécialisés) dans la supervision de la stratégie de durabilité.
Audit
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La fiabilité de l'information publiée est garantie par un audit externe obligatoire (notamment avec l’introduction de la CSRD). Un rapport de qualité doit indiquer quelles activités sont couvertes et jusqu’où les données ont été vérifiées par un audit indépendant. C’est ce qui garantit la fiabilité et la crédibilité des informations publiées.
💡Comment rédiger un rapport de durabilité ? L'existence de cadres peut contribuer à garantir la cohérence, la comparabilité, l'auditabilité et la crédibilité des informations communiquées d’un rapport de durabilité. C’est le cas des cadres GRI, de la SFDR, de la SASB… En fonction de leur secteur d'activité, de leur situation géographique et des attentes des parties prenantes, de nombreuses entreprises choisissent de s'aligner sur plusieurs cadres.

Où trouver un exemple de rapport de durabilité ?

Pour trouver un exemple de rapport de développement durable, l'endroit le plus approprié serait les sites internet officiels des entreprises dans les rubriques « Responsabilité sociale » ou « Développement durable », où elles mettent en ligne leurs rapports annuels.

Quels sont de bons exemples de rapports de durabilité à suivre ?

Voici, selon les critères de qualité définis ci-dessus dans cet article, les entreprises qui se distinguent par leurs rapports de durabilité.

  1. La durabilité chez Schneider Electric se démarque par sa mise en pratique du concept de durabilité : une stratégie incorporée dans l'offre, des objectifs SBTi audacieux et le « Projet Zéro Carbone » destinée à ses fournisseurs, dans le but de minimiser considérablement les émissions du scope 3 ;
  2. La durabilité chez LVMH se distingue par sa rigueur méthodologique et son approche granulaire : une double matérialité mise en œuvre sur onze chaînes de valeur, produisant des diagnostics exploitables relatifs aux matières premières, à la traçabilité et aux emballages ;
  3. La durabilité chez Danone se distingue par sa gestion proactive des questions relatives à l'utilisation des terres (SBTi FLAG) et son focus opérationnel sur le scope 3 (eau, déforestation, emballages).
Durabilité chez Schneider Electric
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Se démarque par sa mise en pratique du concept de durabilité : une stratégie incorporée dans l'offre, des objectifs SBTi audacieux et le « Projet Zéro Carbone » destinée à ses fournisseurs, dans le but de minimiser considérablement les émissions du scope 3.
Durabilité chez LVMH
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Se distingue par sa rigueur méthodologique et son approche granulaire : une double matérialité mise en œuvre sur onze chaînes de valeur, produisant des diagnostics exploitables relatifs aux matières premières, à la traçabilité et aux emballages.
Durabilité chez Danone
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Se distingue par sa gestion proactive des questions relatives à l'utilisation des terres (SBTi FLAG) et son focus opérationnel sur le scope 3 (eau, déforestation, emballages).
Entreprises Explications
Schneider Electric
  • Structure du rapport : Exemple de transparence, intégrant une section dédiée aux états de durabilité et à la CSRD, avec mise en avant d’initiatives volontaires au-delà de la simple conformité.
  • Analyse de matérialité : Les IROs sont directement liés à l’efficacité énergétique et à l’électrification, faisant de la durabilité un moteur de l’offre commerciale.
  • Données et objectifs climatiques : Émissions précises scopes 1, 2 et 3, objectifs Net-Zero 2050 validés par la SBTi et trajectoire 2030 alignée sur 1,5°C.
  • Chaîne de valeur : Maîtrise du scope 3 via le « Projet Zéro Carbone », accompagnant 1 000 fournisseurs pour réduire de 50 % leurs émissions.
  • Audit : Rapport audité par un tiers avec transparence sur les niveaux d’assurance des indicateurs, certains KPI bénéficiant d’une garantie raisonnable.
LVMH
  • Structure du rapport : « Sustainability Report and Vigilance Plan » consolidant un portefeuille d’activités très hétérogène.
  • Analyse de matérialité : Analyse double matérialité appliquée sur onze chaînes de valeur, produisant des diagnostics précis des IROs.
  • Données et objectifs climatiques : Émissions scopes 1, 2 et 3 détaillées, objectifs SBTi ambitieux : -50 % scopes 1 & 2 d’ici 2026 et -55 % intensity scope 3 d’ici 2030.
  • Chaîne de valeur : Traçabilité et impact environnemental des matières premières, agriculture régénératrice, réduction de l’empreinte des emballages et du transport.
  • Audit : Audité par Deloitte avec assurance limitée sur la conformité CSRD.
Danone
  • Structure du rapport : Section « responsabilité sociale, sociétale et environnementale » selon les normes ESRS.
  • Analyse de matérialité : Méthodologie en quatre étapes, analyse des pratiques des pairs et normes sectorielles, influence du statut d’entreprise à mission sur la hiérarchisation des enjeux.
  • Données et objectifs climatiques : Objectifs SBTi, y compris SBTi FLAG pour usage des sols et déforestation.
  • Chaîne de valeur : Focus sur les enjeux matériels du secteur : scope 3, gestion de l’eau, déforestation et circularité des emballages.
  • Audit : Vérification réglementaire et intégration au Document d’Enregistrement Universel (DEU).

Comment rédiger un rapport de durabilité CSRD ?

En synthèse, à la suite de l'adoption de la directive européenne sur le reporting en matière de durabilité des entreprises (CSRD), les sociétés françaises ont l’obligation de publier un rapport traitant de trois domaines clés : l'environnement, le social et la gouvernance. 

Généralement, un bon rapport se distingue par la clarté et la simplicité de sa présentation d'informations, avec des résumés sous forme de tableaux et une orientation clairement définie. L’existence d’une évaluation rigoureuse de double matérialité impliquant parties prenantes internes et externes. La couverture équilibrée entre impacts environnementaux, sociaux et de gouvernance. La transparence sur les plans de transition climatique, avec des objectifs nets zéro clairement identifiés. Et enfin, l’assurance indépendante pour garantir la fiabilité des données et renforcer la confiance des investisseurs (PwC, 2025).

Donc, pour réussir la rédaction de ce rapport, voici 5 stratégies pratiques pour rédiger efficacement un rapport CSRD :

Actions Explications
Analyse de la double matérialité
Identifiez vos impacts sur l'environnement et la société, ainsi que les risques pour l'entreprise. Élaborez une matrice de matérialité intégrant parties prenantes internes et externes. Cette analyse permet de déterminer les normes ESRS pertinentes.
Cartographie de la chaîne de valeur
Documentez tous les impacts depuis vos fournisseurs jusqu’aux clients finaux, en incluant scopes 1, 2 et 3, conditions de travail des sous-traitants et biodiversité. Cette cartographie structure l’ensemble du reporting.
Gouvernance et collecte de données
Nommez un responsable CSRD, formez les équipes et mettez en place des procédures de remontée des informations. Assurez-vous que tous les indicateurs quantitatifs ESRS soient mesurés de façon fiable.
Objectifs et plans d'action
Pour chaque enjeu matériel, fixez des objectifs SMART avec échéances précises. Développez des plans d’action détaillés et allouez budgets et ressources, car la CSRD exige des engagements concrets.
Audit et publication
Organisez le contrôle par un tiers indépendant, préparez la version digitale taggée en format ESEF et publiez le rapport au plus tard 4 mois après clôture de l’exercice.
💡Quels sont les bons exemples de rapports CSRD ? De nombreuses entreprises ont commencé à publier leur rapport CSRD en 2025. C’est le cas de Sanofi, qui a publié un rapport de 162 pages, constituant l’un des premiers rapports CSRD très détaillés. Il présente des indicateurs précis sur les émissions de gaz à effet de serre et les chaînes d’approvisionnement (avec l’évaluation de 865 fournisseurs), respecte parfaitement l’architecture ESRS, applique une double matérialité rigoureuse, et intègre tous les éléments obligatoires : gouvernance dédiée, due diligence, assurance externe et méthodologie transparente – et illustre une maîtrise technique avancée de la CSRD avec une approche méthodologique documentée qui facilite l'audit et la comparabilité intersectorielle.

Comment intégrer la durabilité au sein de son entreprise en trois étapes ? 

La crédibilité d’une stratégie durable repose sur la transparence quant à la nature intrinsèque du modèle économique de l’entreprise. Avant la réflexion amont, l'entreprise doit réaliser un audit de compatibilité entre son cœur de métier et les objectifs climatiques. 

C’est toute la difficulté des secteurs à fort impact (ex. : énergies fossiles, aviation, etc.), qui doivent d'abord réviser leur modèle économique avant de pouvoir envisager des stratégies de durabilité crédibles - sous peine de générer des rapports comportant des contradictions fondamentales entre leurs activités principales et leurs objectifs climatiques.

Point de départ
En savoir +
L’analyse de la double matérialité permet à l’entreprise d’identifier comment ses activités affectent la société et l’environnement, tout en évaluant les risques et opportunités financiers que ces impacts représentent pour elle.
Gouvernance
En savoir +
La durabilité est un projet collectif : il faut désigner un responsable et constituer une équipe transversale (RSE, finance, juridique, opérations) pour décloisonner le sujet. Enfin, ancrer la supervision de cette stratégie au plus haut niveau de gouvernance (Conseil d'Administration) est indispensable pour assurer son succès.
Déploiement
En savoir +
Réalisez votre bilan carbone et définissez une feuille de route SMART avec objectifs chiffrés et KPIs, appuyée par un logiciel de suivi. Cette démarche doit couvrir toute la chaîne de valeur, et engager fournisseurs, partenaires et clients (ex. : Schneider Electric avec son « Projet Zéro Carbone »).
💡Quels outils utiliser pour intégrer la durabilité en entreprise ? Dans l'intégration de la durabilité en entreprise, des outils tels que l'Analyse du Cycle de Vie (ACV), le GHG Protocol ou le Bilan Carbone® sont essentiels. Ces instruments conjugués permettent d'évaluer, de gérer et de minimiser l'impact carbone d'un produit/service/entreprise tout en guidant la stratégie durable de l'entreprise. Des outils de suivi tels que la suite climat de Greenly simplifient la consolidation des données, le suivi des objectifs climatiques et l'élaboration de rapports répondant aux normes internationales, assurant ainsi une gestion à la fois stratégique et opérationnelle complète.

Greenly vous aide à mettre en place la durabilité au sein de votre entreprise

Greenly automatise l’ensemble du processus de reporting de durabilité, y compris la réglementation à la CSRD. La plateforme calcule les émissions de gaz à effet de serre (scopes 1, 2 et 3) d’une entreprise en exploitant ses données financières et opérationnelles, réduisant considérablement le temps de collecte manuelle. Greenly vous accompagne également dans la définition d’objectifs fondés sur la science (SBTi) et dans le suivi de votre trajectoire de décarbonation, ce qui renforce la crédibilité de votre démarche, quel que soit le cadre réglementaire.

💡Un rapport CSRD fiable et conforme, généré avec Greenly ? La suite climat de Greenly génère automatiquement les indicateurs quantitatifs exigés par les standards ESRS, structure l’analyse de double matérialité et fournit des tableaux de bord alignés sur les obligations réglementaires, avec une traçabilité complète des données pour simplifier l’audit externe de conformité.

Pour en savoir davantage, demandez une démonstration gratuite et sans engagement de la suite climat Greenly.

Comment se déroule un audit de durabilité ?

Un diagnostic de durabilité en 5 étapes

Un audit de durabilité consiste à vérifier la fiabilité et la conformité des données extra-financières d’une entreprise (ex. : émissions de carbone, politiques sociales, gouvernance, etc.) par rapport aux standards en vigueur. En général, un audit évalue la traçabilité, la méthodologie et l’intégration de ces informations dans la stratégie de l’entreprise.


Par exemple, l'audit de la CSRD, selon l’AFNOR, se déroule en cinq étapes clés (AFNOR Certification). 

Première étape : commence par une prise de connaissance approfondie de l’entreprise et du contexte, incluant la collecte des données nécessaires.

Seconde étape : le périmètre de la vérification est défini, avec la sélection des indicateurs à auditer et la planification des interventions à mener.

Troisième étape : l’auditeur vérifie la conformité aux normes ESRS, notamment le processus d’analyse de double matérialité, les informations publiées dans le rapport de durabilité, et le respect de la classification européenne des activités durables (Taxonomie).

Quatrième étape : les résultats des vérifications sont examinés pour formuler un avis objectif.

Cinquième étape : la synthèse est formalisée dans un rapport d’audit avec un avis motivé, assurant l'objectivité et la neutralité du processus.

Pour mener à bien un audit de durabilité, notamment dans le cadre de la CSRD, il est essentiel de définir avec précision le périmètre (activités, filiales, chaîne de valeur, etc.), d’examiner en détail les processus de collecte et de consolidation des données (émissions de gaz à effet de serre, ressources, aspects sociaux et gouvernance) et de documenter rigoureusement les résultats. Cette approche assure la transparence, l'exactitude et la conformité du rapport final.

Qui sont les auditeurs de durabilité ?

Les auditeurs de durabilité sont principalement les grands cabinets de consulting, appelés « les Big 4 » (Deloitte, EY, KPMG, PwC), complétés par des cabinets spécialisés comme Bureau Veritas, Mazars ou EcoVadis selon les secteurs. Ces auditeurs certifient la fiabilité des données avec une "assurance limitée" (donc moins poussée qu'un audit financier par exemple) en vérifiant méthodologies, calculs d'émissions, indicateurs sociaux et conformité aux standards ESRS.

Les auditeurs s'appuient sur des référentiels techniques pour réaliser un diagnostic de durabilité (ex. : GHG Protocol) – et des bases de données sectorielles (ex. : ADEME) pour valider les facteurs d'émissions et benchmarks utilisés. 

🚩À noter ! La profession manque encore de standardisation – contrairement à la comptabilité financière rodée depuis des décennies – ce qui crée des disparités entre auditeurs sur l'interprétation des critères CSRD. Cependant, face à l'explosion du marché due à l'instauration généralisée d'obligations réglementaires, une pénurie d'auditeurs compétents se fait sentir et les tarifs connaissent une inflation. Cette situation incite également les cabinets à automatiser leurs processus par le biais de solutions numériques et d'intelligence artificielle pour gérer ces volumes croissants.
Bibliographie

 Qu'est-ce que la durabilité, Cairn, 2012, https://shs.cairn.info/le-developpement-durable--9782130592822-page-55?lang=fr

Rapports de durabilité publiés par 250 entreprises européennes, PwC, 2025, https://www.pwc.fr/fr/publications/2025/05/250-rapports-de-durabilite-pwc.html

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