Les clés d’un bon rapport ESG
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La norme ISO 14067 délivre des exigences permettant de réduire l’empreinte carbone des produits, et par extension, de lutter contre le réchauffement climatique. En effet, chacun d’entre eux impacte indubitablement l’environnement tout au long de leur cycle de vie.
Dès lors, la seule solution réellement efficace est de réduire nos émissions de gaz à effet de serre (GES) et plus particulièrement, de carbone. Mais comment quantifier ces rejets en vue de mieux les réduire ? La norme ISO 14067 délivre les exigences à respecter pour y parvenir. Voici son contenu. 🔎
Publiée en 2018, la norme internationale ISO 14067 spécifie les exigences et les lignes directrices relatives à la quantification et à la déclaration de l’empreinte carbone des produits (ECP) d’une entreprise. L’objectif étant d’établir des règles communes à destination d’organisations de toutes sortes et de mieux comprendre les émissions pour réduire ladite empreinte. 📉
Par conséquent, le présent document est applicable aux études d’ECP - réalisées partiellement ou non - dont les résultats servent de base à différentes applications.
👉 Néanmoins, l’application de la norme prend uniquement en considération la catégorie d’impact du changement climatique? La compensation carbone ainsi que la communication des informations de l’ECP ne sont pas concernées. Les aspects sociaux et économiques ne font pas non plus l’objet d’une évaluation.
On qualifie d’empreinte carbone des produits, les émissions totales de carbone issues du cycle de vie du produit. En effet, Daniele Pernigotti - animateur du groupe de travail ayant élaboré la norme - offre une présentation rapide :
En définitive, il s’agit de cibler l’étape du cycle de vie la plus impactante entre :
👀 Bon à savoir : la norme ISO 14067 est applicable aux produits provenant de l’ingénierie et de la construction, par exemple.
Afin de quantifier convenablement les émissions induites par un produit, la norme analyse l’ensemble de son cycle de vie. Dans l’optique de cibler les étapes les plus polluantes de la chaîne d’approvisionnement, cette analyse se base sur les flux entrants et sortants tels que :
Cette étude permet de mettre en lumière le gaspillage des ressources, les émissions engrangées et ainsi de savoir précisément les étapes nécessitant des améliorations.
👋 À noter : la norme ISO 14067 s’appuie sur les normes internationales ISO 14040 et ISO 14044 encadrants la réalisation d’une analyse du cycle de vie (ACV).
Quantifier les émissions permet d’avoir un aperçu de l’impact réel du produit sur l’environnement. Une fois les étapes polluantes ciblées, l’entreprise est en mesure d’agir sur son processus de fabrication - et idéalement, d’écoconcevoir ses produits. ✅
Mais que cela signifie-t-il ? L’écoconception est le fait de fabriquer un produit à l’impact environnemental le plus faible possible. Cela passe par plusieurs améliorations, à l’image de :
👉 En définitive, le produit est durable, solide, de qualité et recyclable. L’objectif étant de participer à une économie circulaire en produisant des produits résistants à l’épreuve du temps.
La Convention-cadre des Nations Unies sur le changement climatique place la mesure de l’ECP comme l’un des principaux moyens nécessaires pour contribuer à l’atteinte des objectifs climatiques internationaux. 🌍
Autrement dit, il est impossible de ralentir le réchauffement climatique sans réduire nos émissions. Cela passe notamment par la modification de nos modes de fabrication et de consommation. La norme ISO 14067 va en ce sens.
👀 À ce titre, pour respecter le réchauffement de + 1,5 °C fixé par l’Accord de Paris, le dernier rapport du GIEC prévoit de diminuer nos émissions de 27 à 43 % en 2030 et de 63 à 84 % en 2050. Pour vous donner une idée, en 2019, le monde nécessitait 92 milliards de tonnes de ressources naturelles, soit 3,4 fois plus qu’en 1970. Une consommation qui contribue sans conteste à la pollution atmosphérique.
De plus en plus préoccupés par l’impact des produits qu’ils consomment, les clients cherchent à se procurer des produits qui contribuent à la protection de l’environnement - et donc ayant l’empreinte carbone la plus faible. 👍
Les chiffres le montrent : 95 % des consommateurs - toute tranche d’âge confondue - se considèrent comme impliqués dans les démarches éco-responsables au quotidien. Ce n’est ainsi pas surprenant qu’ils attendent que les marques en fassent de même. [Enquête de l’INC et de Zero Waste France sur « Les habitudes de consommation responsable »] 🤝
En quantifiant l’empreinte carbone de ses produits et en communiquant de manière transparente à ce sujet, une entreprise permet à ses clients de faire des choix d’achat raisonnés. Cela contribue également à construire une relation de confiance et à fidéliser les consommateurs.
Prendre en considération l’impact environnemental des produits et s’engager dans une démarche d’amélioration continue sont deux actions qui prouvent l’engagement et la responsabilité écologique de l’entreprise.
De fait, adapter le fonctionnement de son activité pour le rendre plus vertueux est certes source de nombreux défis, mais offre de nombreuses opportunités - comme l’accès à de nouveaux marchés et l’obtention de labels. ✅
Par conséquent, répondre aux enjeux environnementaux actuels permet à une entreprise d’améliorer son image de marque et d’ainsi de se distinguer de la concurrence.
Une chose est sûre : ne pas réduire l’impact de ses activités sur l’environnement ne permet plus à une entreprise d’assurer sa viabilité - comme le démontrent les attentes des consommateurs.
Globalement, la norme fait partie de la famille des normes ISO 14060 relative à la quantification, la surveillance, la déclaration et la vérification des émissions des GES.
À terme, il s’agit de mettre en place une économie sobre en carbone venant soutenir le développement durable.
✍️ À noter : elle remplace la spécification technique ISO/TS 14067:2013 transformée en norme internationale. Plusieurs changements sont à noter dont la clarification du calcul de la consommation d’électricité.
Au-delà de quantifier l’empreinte carbone des produits selon les principes de la norme ISO 14067, l’entreprise peut également communiquer sur les impacts environnementaux via l’affichage environnemental. 🏷️
Ce dernier prend la forme d’une étiquette directement apposée sur le produit avec une note allant de A à E. Destinée aux consommateurs, elle offre des informations quantifiées sur les impacts environnementaux du produit selon trois critères :
Elle permet ainsi de favoriser la comparaison entre les produits et d’inciter les fabricants à améliorer leur performance.
👋 Attention, seuls cinq secteurs sont à ce jour concernés : l’ameublement, le textile, les produits électroniques, les produits alimentaires et les hôtels.
Les produits considérés comme responsables peuvent être labellisés. Voici les plus répandus :
Depuis 2021, l’indice de réparabilité indique avec une note allant de 1 à 10 la disponibilité des pièces de rechange en cas de panne ou de casse. L’objectif étant de lutter contre l’obsolescence programmée et d’éviter d’engendrer la pollution relative à la fabrication d’un nouvel objet. 🏭
Directement apposé sur le produit, cet indicateur concerne huit catégories d'articles :
Dans l’optique de réduire les émissions de gaz à effet de serre de votre entreprise comme indiqué par la norme ISO 14067, commencez par réaliser le bilan carbone de votre structure.
Il s’agit de la première étape pour mesurer l’impact environnemental de votre activité, puis d’élaborer une stratégie de réduction adaptée. Bénéficiez de l’expertise Greenly pour entamer cette démarche vertueuse. 💪