Critères ESG : définition, exemples et stratégies d'investissement
Outil devenu indispensable pour les investisseurs et les entreprises, les critères ESG permettent d'accompagner la prise de décision. Voici comment.
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Chaque produit ou service a une incidence plus ou moins forte sur l’environnement. La norme ISO 14040 s’assure de limiter cet impact. Comment ? En encadrant la réalisation de l’analyse du cycle de vie (ACV) des produits et des services d’une entreprise. 👀
En effet, au-delà de réduire les émissions de gaz à effet de serre (GES) des différents postes de travail, il s’agit également de réduire celles rejetées par ledit produit, de l’extraction des matières au recyclage. ♻️
Quels sont les principes de la norme ISO 14040 ? Comment réaliser une analyse de cycle de vie (ACV) conforme aux exigences ? Toutes les informations sont dans cet article. 👇
Publiée en 2006, la norme ISO 14040 répond au nom de « Gestion environnementale – Analyse du cycle de vie – Principes et cadre ». Son objectif ? Délivrer les exigences et les modalités permettant la bonne réalisation de l’Analyse du cycle de vie (ACV) des produits et des services d’une entreprise. ✅
En ce sens, la norme définit l’ACV comme une :
En d’autres termes, il s’agit de dresser le profil environnemental du produit en quantifiant les impacts négatifs dont il est à l’origine. Cette analyse permet ainsi de cibler les éléments extérieurs et intérieurs qui viennent alourdir la performance écologique.
L’intérêt ? Les réduire au maximum - en se fixant des objectifs à chaque étape du cycle de vie - pour éviter de possibles dégradations climatiques et environnementales. 🎯
En définitive, les résultats de l’ACV peuvent permettre d’orienter les politiques publiques, tendre vers l’écoconception ou encore, mettre en place un affichage environnemental. 🌱
👉 La norme ISO 14044 intitulée « Gestion environnementale – Analyse du cycle de vie – Exigences et lignes directrices » vient compléter la norme ISO 14040.
Dans les faits, la norme ISO 14040 est construite comme un guide à destination du responsable du projet et couvre ainsi les étapes allant de l'inventaire à l’interprétation des résultats de l’évaluation. 📝
En effet, l’analyse du cycle de vie est à la portée de toutes les organisations proposant des biens ou des services.
En vue de présenter une vision globale des impacts générés par le produit, elle se développe autour de huit grandes étapes :
Ces lignes directrices permettent d’unifier la méthodologie employée à travers le monde, d’obtenir des résultats fiables, de limiter les impacts environnementaux et de garantir la qualité des produits et des services des entreprises. 👍
✍️ À noter : révisée tous les cinq ans, la norme ne détaille pas la technique de l’analyse de l’ACV, ni les méthodologies spécifiques, mais explique simplement la méthode de travail à respecter. Dès lors, les entreprises sont libres de choisir les mesures d'optimisation à mettre en œuvre.
L’analyse du cycle de vie évalue et quantifie l’impact environnemental des produits ou des services. Cet outil performant est reconnu au niveau international avec la norme ISO 14040. À terme, il s’agit de développer un système de management performant. 💪
L’ACV réalise ainsi le bilan environnemental d’un produit selon une double approche :
✍️ À noter : cette évaluation prend ainsi en compte les matières premières nécessaires au produit (leur extraction, leur transformation et l’approvisionnement), la production (son assemblage, son emballage, etc.), sa distribution et sa commercialisation, son utilisation (comprenant le déballage, l’entretien, etc.) et sa fin de vie (à savoir, sa collecte, son transport, son recyclage et le traitement des déchets).
Répondre à l’urgence climatique est devenu une priorité pour les entreprises. Comment ? En réduisant principalement leurs émissions de gaz à effet de serre et en prenant en compte les enjeux environnementaux au sein de leur activité. 🔎
Dès lors, l’instauration d’une politique RSE (Responsabilité Sociétale des Entreprises) est ainsi devenue une priorité pour les structures désirant prouver leurs engagements durables.
La norme ISO 14040 permet donc d’inclure ces enjeux au sein de la supply chain en favorisant l’écoconception des produits et des services tout au long de leur cycle de vie.
En effet, la supply chain - qui correspond au scope 3 - représente la majorité des impacts d’une entreprise puisqu’elle est à l’origine de 90 % de l’empreinte carbone d’une activité.
Il est donc essentiel d’intégrer l’ACV dans le rapport RSE et dans les autres modes de communication qu’utilise la structure. 📃
En outre, étant un outil de gestion de l’impact des produits et services sur l’environnement, la norme contribue ainsi au treizième Objectif de développement durable (ODD) concernant les mesures relatives à la lutte contre les changements climatiques.
L’ACV est principalement utilisée pour réduire les émissions. En ce sens, elle permet de comparer différentes options (de transport, d’emballage, etc.). Pour cela, l’entreprise peut construire plusieurs scénarios en vue de choisir le moins nocif pour l’environnement ou comparer ses produits avec ceux de ses concurrents. 👀
Il est possible de confronter :
Face à ces résultats, l’entreprise peut prendre les décisions adéquates pour optimiser ses produits et ses services selon les principes du développement durable. ✅
Suivant les principes de la norme ISO 14040, une bonne ACV implique de cerner plusieurs paramètres :
👉 Bon à savoir : si besoin, l’ACV peut être accompagné d’un audit énergétique de chacune des étapes.
Une fois l’ensemble des paramètres d’évaluation définis, il convient de quantifier les flux entrants et sortants pour chacune des étapes du cycle de vie du produit. L’inventaire du cycle de vie (ICV) se base sur les facteurs d’activités et d’émissions. 🔎
Ces deux facteurs couvrent les kilomètres parcourus, les tonnes transportées ainsi que les quantités de GES émises, notamment d’oxyde d’azote (NOx) rejetées dans l’air et d’Orthophosphates (PO4) rejetées dans l’eau.
👀 Pour éviter tout risque d’erreur, il convient d’utiliser un logiciel dédié ou un tableur.
S’ensuit l’évaluation des impacts pour mieux comprendre et résoudre les dommages. Cette étape est divisée en deux catégories :
Les résultats obtenus doivent être comparés aux objectifs de réduction préalablement définis par l’entreprise. En fonction des conclusions, les postes ayant encore de mauvaises performances doivent faire l’objet de corrections.
Bien que les améliorations à effectuer dépendent des résultats du bilan carbone et des objectifs de l’entreprise, voici quelques opportunités d’optimisation ayant un fort impact :
Afin de respecter les principes fournis par la norme ISO 14040, chaque entreprise doit tendre vers l’écoconception de ses produits ou de ses services. Et ce grand changement commence avec la réalisation d’une ACV, mais également d’un bilan carbone de sa supply chain, deux processus complémentaires.
Cette analyse permettra à l’entreprise de concentrer ses efforts sur les étapes (fabrication, distribution, consommation, etc.) et les acteurs (fournisseur, par exemple) participant fortement à l’empreinte environnementale du produit.
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