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Le vegan n'est pas une simple mode. Il recouvre ce qui peut aujourd'hui s'apparenter à un véritable mode de vie. Mais que faut-il savoir à son sujet ?
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Les sites inscrits au patrimoine mondial de l’UNESCO ont une valeur exceptionnelle (historique, religieuse ou architecturale) que les populations du monde entier se doivent de respecter. Cependant, même si les hommes prennent sensiblement soin de leur patrimoine, le changement climatique constitue aujourd’hui la principale menace pour l’intégrité des sites naturels et culturels.
Quels sont les sites menacés par le réchauffement climatique ? Comment pouvons-nous les protéger ? Explications.
L’UNESCO (Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture) est une agence de l’ONU ayant pour mission de faire connaître et de protéger les sites considérés comme ayant une valeur exceptionnelle pour l’humanité.
👉 La mission de l’UNESCO a donné lieu à la Convention de 1972 sur la protection du patrimoine mondial, culturel et naturel de l’humanité.
Ainsi, le patrimoine mondial de l’UNESCO est composé de 1 157 sites répartis dans 167 États parties et classés en trois catégories :
Fortement fragilisés par des événements extérieurs, les sites peuvent être considérés comme en danger et inscrits sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO en péril. Créé en 1975, ce document a pour objectif de mobiliser un soutien international et de déclencher l’adoption de mesures de conservation.
👉 À l’heure actuelle, 55 sites sont considérés comme étant en péril.
Les sites sont en danger lorsqu’ils font face à l’une de ces deux situations suivantes :
En l’état, les événements suivants sont à l’origine de problèmes majeurs : les séismes et autres catastrophes naturelles (incendies, inondations, ouragans, cyclones et typhons), la pollution, l’urbanisation sauvage, le développement incontrôlé du tourisme, les conflits armés, la guerre et le braconnage.
Cependant, selon Audrey Azoulay, directrice générale de l’UNESCO, les conséquences du changement climatique et de la disparition de la biodiversité constituent « la principale menace » pour un site sur cinq et plus d’un tiers des sites naturels.
D’ici 2050, les glaciers d’un tiers des cinquante sites du Patrimoine mondial de l’UNESCO sont voués à disparaître quel que soit le scénario climatique. Cependant, si l’humanité parvient à limiter le réchauffement climatique à + 1,5 °C d’ici 2100, les deux tiers restants pourront être sauvés dévoile un rapport de l’UNESCO.
Il y a urgence à agir. Les cinquante sites concernés contiennent des glaciers emblématiques, tels que le plus haut glacier du monde situé à côté du mont Everest et le plus long en Alaska. Au total, 18 600 glaciers ont été identifiés, couvrant une superficie de 66 000 km² - soit 10 % de la superficie totale des glaciers sur Terre.
Au-delà de préserver ce patrimoine naturel, la protection des glaciers s’avère indispensable pour assurer la survie de millions de personnes. En effet, l’eau issue des glaciers est utilisée en agriculture, dans le domaine de l’énergie ou directement dans les ménages. En outre, les glaciers alimentent des écosystèmes et constituent l’un des piliers de la biodiversité.
👉 À titre d’information, chaque année, les glaciers perdent 58 milliards de tonnes de glace - soit la consommation d’eau annuelle de la France et de l’Espagne - contribuant à l’élévation du niveau de la mer à hauteur de 5 %. Leur fonte augmente ainsi le risque d’inondation et la survenue de catastrophes naturelles obligeant des populations à migrer.
Plus de 200 sites du patrimoine mondial de l’UNESCO abritent des forêts de 69 millions d’hectares - équivalant à deux fois la superficie de l’Allemagne. On y trouve le Parc national de Los Glaciares en Argentine, la Forêt Laurifère de Madère ou encore la Zone de nature sauvage de Tasmanie en Australie.
Étant des puits de carbone - avec les sols et les océans -, les arbres jouent un rôle crucial dans la régulation du climat. Autrement dit, tout au long de leur vie, ils absorbent et stockent une partie de nos émissions - au total, 13 milliards de tonnes de carbone sont stockées dans les arbres et le sol. À leur mort - peu importe la cause - l’ensemble des émissions absorbées se retrouve dans l’atmosphère.
Ce faisant, les forêts du patrimoine mondial stockent annuellement 190 millions de tonnes de CO2. Cependant, entre 2001 et 2020, les forêts de dix sites ont émis plus de carbone dans l’atmosphère qu’elles n’en ont stocké (la Réserve de la biosphère Rio Platano au Honduras ou les forêts tropicales ombrophiles de Sumatra en Indonésie).
En cause : la pression exercée sur l’utilisation des terres et les incendies (plus virulents du fait des températures extrêmes et de la sécheresse). À cela s’ajoute le recul des forêts, à l’origine de la disparition de la biodiversité et de la mise en danger de l’humanité - 1,6 milliard de personnes dépendent des forêts.
Les écosystèmes marins des 50 aires marines inscrites à l’UNESCO couvrent deux millions de km² et abritent plus de 10 % de toutes les espèces marines connues. Étant également des puits de carbone, ils stockent 15 % du carbone dans les herbiers marins, les marais côtiers et les mangroves.
Or, 70 % de ces sites sont menacés par le changement climatique. En réalité, la hausse des températures, du niveau de la mer, le blanchissement des coraux et les conditions météorologiques extrêmes s’ajoutent à la pression humaine (pêche, pollution et développement côtier non durable).
La biodiversité terrestre est menacée du fait de la disparition progressive de son habitat induite par le réchauffement climatique.
Selon le rapport de l’UNESCO intitulé « Études de cas sur le changement climatique et le patrimoine mondial », les effets du changement climatique pourraient entraîner une modification de la distribution des espèces animales et végétales, celles considérées comme « envahissantes », les pathogènes et les parasites. En outre, les cycles biologiques (la floraison, les relations entre prédateurs et proies, etc.) pourraient être perturbés.
De fait, l’UNESCO a développé trois piliers permettant d’enrayer le déclin de la biodiversité :
Au-delà des zones naturelles, le réchauffement climatique aura des conséquences sur les sites archéologiques ayant pourtant survécu pendant des milliers d’années. Déjà en 2007, le rapport de l’UNESCO cité plus haut relevait que les modifications des cycles de précipitations et de sécheresses, l’humidité, la chimie des sols et le niveau des nappes phréatiques mettront en péril la conservation des vestiges archéologiques.
À cela s’ajoutent la hausse des températures, l’élévation du niveau de la mer (l’eau altérant chimiquement et mécaniquement les matériaux de construction), les tempêtes de sable (favorisant l’érosion des sites) et les catastrophes naturelles.
👉 À titre d’illustration, l’île cycladique inhabitée de Delos en mer Egée est l’un des plus importants sites antiques grecs. Cependant, elle est entièrement menacée par la montée des eaux, tout comme Venise, l’île de Pâques au Chili et certains monuments (la Statue de la Liberté pourrait finir sous les eaux).
C’est un fait : le réchauffement climatique est d’origine anthropique. De fait, les émissions de gaz à effet de serre (GES) engendrées par les activités humaines s’accumulent dans l’atmosphère et perturbent l’équilibre climatique de la Terre.
Afin de limiter les effets de ce phénomène (hausse des températures, catastrophes naturelles, acidification des océans, etc.), il est nécessaire de réduire lesdites émissions en effectuant la transition écologique des pays, de nos sociétés et de nos entreprises.
Pour éviter la fonte accélérée des glaciers depuis 2000 et garantir la survie des récifs coralliens, il convient de réduire nos émissions de gaz à effet de serre. En outre, l’UNESCO réclame la création d’un fonds international pour la surveillance et la préservation des glaciers, nécessaire pour mener des recherches, mettre en place un système d’alerte et promouvoir des réseaux d’échanges.
Pour éviter et réduire l’émission de gaz à effet de serre dans l’atmosphère, il convient de protéger et d’adapter les forêts au changement climatique. Cela passe par la mise en œuvre de plans et de processus permettant de gérer et de réduire les risques provoqués par les catastrophes naturelles.
Cependant, les activités humaines ne sont pas en reste. Selon une étude de l’UNESCO, 60 % des sites du patrimoine mondial de l’UNESCO sont victimes d’exploitations forestières illégales et d’empiètements agricoles (élevage, pâturage et culture).
Pour préserver l’intégrité des sites, il convient de désigner des aires protégées, de créer des couloirs écologiques et des zones tampons.
Bien que les récifs coralliens occupent moins de 0,2 % des fonds marins, ils abritent plus de 25 % des espèces marines. Au-delà d’assurer la survie de tout un écosystème, ils contribuent à réduire l’érosion des bords côtiers et absorbent l’énergie des vagues.
Cependant, plus de deux tiers des sites marins du patrimoine mondial de l’UNESCO ne sont pas préparés aux effets du réchauffement climatique. D’ici 2050, presque tous les récifs coralliens de ces sites seront victimes d’un épisode annuel de blanchissement pouvant mener à leur mort - causé par l’acidification des océans. Ce faisant, les écosystèmes qu’ils abritent ne seront plus fonctionnels.
Afin d’éviter ces désastreuses répercussions, l’UNESCO travaille à l’amélioration des connaissances scientifiques pour renforcer la résilience des récifs coralliens. Cela implique la protection des récifs pouvant être sauvés et la réduction des pollutions.
Au-delà des effets du réchauffement climatique, le tourisme de masse constitue une menace importante. L’afflux massif de personnes favorise l’usure et la détérioration des monuments historiques et des sites naturels, mais également la pollution.
Le mont Everest reste l’exemple le plus parlant. Les visiteurs se lançant dans l’ascension de l’Everest n’hésitent pas à s’alléger en jetant leurs équipements et leurs déchets lors de leur progression, si bien que le mont est considéré comme « le dépotoir le plus haut du monde ».
Toutefois, les dégradations provoquées par les touristes s’illustrent parfois par des actes de vandalisme (les graffitis sur les monuments pour laisser une trace de son passage, escalader illégalement une statue, etc.).
👉 C’est pour éviter ces dérives que l’UNESCO demande aux pays membres d’améliorer la gestion du flux des touristes et de limiter leur impact environnemental.
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