Qu’est-ce que la fracturation hydraulique ?
La fracturation hydraulique (ou fracking) est un procédé sujet à de nombreux débats à travers le monde. Mais pourquoi donc ?
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En 2022, l’enchaînement des catastrophes naturelles extrêmes était à l’origine de nombreux records. Pour preuve : cette année était la plus chaude jamais enregistrée en France. 🥵
Sans surprise, les inondations, les feux de forêt, les canicules ou les sécheresses ont un coût particulièrement important en termes de dégâts matériels et humains. Une question se pose : les catastrophes naturelles font-elles l’objet d’un dédommagement ? Si oui, quel a été le coût des dommages engrangés en 2022 ? Peut-on limiter la fréquence et la gravité de ces phénomènes ? Explications. 💬
Selon l’Insee, une catastrophe naturelle est une manifestation dont :
Bien que caractérisées comme « naturelles », lesdites catastrophes sont des conséquences directes du changement climatique. En effet, ce phénomène mondial modifie l’ensemble du système climatique de la Terre (atmosphère, océans, banquise et continents), ce qui impacte la fréquence et l’intensité des extrêmes climatiques dans toutes les régions du monde.
👋 À titre d’exemple, en 2022, le dérèglement climatique a rendu 500 fois plus probables et intenses les anomalies de températures survenues en France.
De par la violence de tels événements, les dégâts matériels et humains provoqués par les catastrophes naturelles sont nombreux. Entre les infrastructures endommagées - voire détruites - et les pertes en vies humaines, ces phénomènes aggravent également la pauvreté dans le monde. ❌
Pour preuve, selon Florence Lustman, présidente de France Assureurs - la Fédération professionnelle de l’assurance :
Mais alors comment fonctionne l’indemnisation en cas de catastrophe naturelle ?
Selon la loi du 13 juillet 1982, les victimes d’aléas naturels peuvent se voir attribuer un dédommagement seulement si les biens endommagés sont assurés. 👋
Cette législation donne lieu à la mise en place d’un régime d’indemnisation prenant en charge les dommages matériels.
Trois critères doivent néanmoins être respectés :
👉 Bon à savoir : depuis la loi du 25 juin 1990, les tempêtes, les cyclones et les ouragans sont des phénomènes obligatoirement couverts. D’autant que les contrats multirisques possèdent obligatoirement une garantie catastrophes naturelles - tant pour l’habitation que pour le véhicule.
La procédure d’indemnisation se déroule en trois étapes :
👍 Suite à ces preuves, l’assureur a trois mois pour indemniser la victime. Le montant alloué dépend du rapport d’expertise et de la franchise légale.
Le système d’indemnisation publique actuel est inadapté à l’augmentation des aléas climatiques. Le 30 décembre 2022, l’État a publié un décret précisant :
Autrement dit, il s’agit de mieux prendre en compte l’augmentation des risques de catastrophes et d’améliorer la procédure d’indemnisation.
À l’origine de nombreux dégâts matériels et humains, la multiplication de catastrophes naturelles en 2022 est à l’origine d’une facture particulièrement salée pour les assureurs. Selon les estimations de France Assureurs, le montant des réparations serait de 10 milliards d’euros pour cette seule année. 😱
👋 À titre de comparaisons, en 2022, dans le monde, les dégâts provoqués par les catastrophes naturelles sont estimés à 270 milliards de dollars. [Munich Re]
En cause ? L’année 2022 a été jalonnée d’extrêmes climatiques extrêmement dévastateurs. En 2022, la France a ainsi multiplié les records tous plus dramatiques les uns que les autres :
👉 L’année se termine comme elle a commencé : avec un record. En effet, une telle somme n’a pas été vue depuis 1999. Lors de la période 2017-2021, les indemnisations relatives aux catastrophes naturelles s’élevaient à 3,5 milliards d’euros par an.
En France, cinq départements concentrent deux tiers de la hausse de la sinistralité :
Selon une étude du commissariat général au développement durable (CGDD) en date de 2021, près de 10,4 millions de maisons individuelles sur les 19,2 millions situées en France métropolitaine sont en zone d’exposition moyenne ou forte au retrait-gonflement des sols argileux (RGA).
Dans les faits, ce sont 3,3 millions de maisons qui sont situées en zone de risque fort de sécheresse.
👀 À titre d’information : le RGA fait suite à une succession d’épisodes de sécheresse en été suivis par la réhumidification des sols en automne ou en hiver. Les dégâts s’illustrent principalement par l’apparition de fissures sur les infrastructures.
Si cette somme vous semble particulièrement élevée, une étude de France Assureurs dévoile la tendance pour les trente prochaines années.
Sans action de notre part et au vu de l’intensification et de l’augmentation des événements climatiques extrêmes, la facture cumulée entre 2020 et 2050 devrait atteindre les 143 milliards d’euros d’ici à 2050 - soit un supplément de 69 milliards par rapport à la période 1989-2019. 📈
À ce titre, la fédération professionnelle des assureurs place le réchauffement climatique comme l’un des trois risques principaux identifiés par la profession avec les cyberattaques et la dégradation de l’environnement économique.
Comme nous l’avons vu, la fréquence des catastrophes naturelles s’est multipliée avec l’aggravation du réchauffement climatique. Ce phénomène mondial est lui-même causé par les émissions de gaz à effet de serre rejetées par les activités humaines depuis la révolution industrielle.
👉 Nous n’inventons pas cette information, ce sont les experts du GIEC (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat) qui l’affirment dans leur sixième et dernier rapport en date.
Depuis la signature du Protocole de Kyoto - qui reconnaît l’impact dévastateur des GES - en 1997, nombre de stratégies de réduction des émissions de GES ont été mises en place. En France, l’actuelle feuille de route est la Stratégie Nationale Bas-Carbone (SNBC) dont les mesures permettent d’atteindre la neutralité carbone en 2050 et de réduire l’empreinte carbone de la consommation des Français. 🇫🇷
Voici quelques améliorations pour chacun des secteurs :
Au-delà d’augmenter la pollution de l’air, chacune de nos actions à des conséquences sur l’environnement. Les répercussions majeures proviennent essentiellement :
👉 À titre d’exemple, l’artificialisation des sols nécessaire à l’aménagement d’un territoire (parkings, bâtiments, commerces, équipements publics, etc.) aggrave les inondations.
Pour limiter la fréquence des catastrophes naturelles, notre société requiert l’adoption de bonnes pratiques, notamment la rénovation des bâtiments ou la protection des espaces naturels.
Dans l’optique de réduire les dégâts matériels comme humains, le BTP doit s’adapter au changement climatique en sortant de terre des bâtiments résistants aux aléas climatiques (spécifiquement aux inondations, aux canicules et aux tremblements de terre). 🏢
Dès lors, le secteur de la construction implique la généralisation de l’éco-construction. Cette pratique vertueuse consiste à :
👉 Résultats : l’infrastructure est solide, écologique et garantit le confort des usagers.
En vue de limiter la fréquence et la gravité des catastrophes naturelles, tous les acteurs doivent agir sur leurs émissions de gaz à effet de serre. Cela commence par faire un état des lieux de votre activité.
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