Comprendre l'accord UE-Mercosur en 3 questions clés
Objet d'un débat intense, nous vous proposons de comprendre l'accord UE-Mercosur en 3 questions clés.
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Les solutions de Greenly
2022 est considérée comme une année « hors norme » et « dramatique » sur le plan environnemental. En cause ? L’impact du réchauffement qui s’est illustré par la multiplication d’événements climatiques qualifiés d’extrêmes sur l’ensemble du globe. 🌩️
En effet, ces fameux “extrêmes climatiques” ont été légion tout au long de l’année écoulée, allant même jusqu’à perturber le bon déroulement des saisons.
Mais qu’entend-on par « extrême climatique » ?
Cette expression désigne les phénomènes météorologiques qui persistent plusieurs semaines - voire plusieurs mois - ou intervenant sur une durée très courte avec une intensité remarquable, occasionnant ainsi souvent des dégâts humains et matériels considérables.
Greenly a choisi de faire le point sur l’année chaotique que nous venons de vivre et de mettre en lumière les solutions à notre disposition pour ralentir le réchauffement climatique. 👋
Météo-France est catégorique :
En 2022, la température moyenne en France a atteint 14,5 °C, battant de 0,4 °C le record de 2020. Cela signifie que tous les mois de l’année ont été plus chauds que la normale - exception faite des mois de janvier et d’avril. 🔥
Dans les faits, le pays a subi trois canicules et trois autres épisodes majeurs de vague de chaleur (dont deux considérés comme intervenant hors saison - en mai et fin octobre). De nombreux records de chaleur ont été battus : plus de 40 °C enregistrés dans de nombreuses communes, tant dans le Sud que dans le Nord de l’Hexagone. ☀️
Avec un total de 33 jours de vague de chaleur, il s’agit de l’été le plus chaud que la France ait connu depuis 2003. L’automne et la fin de l’année 2022 sont, quant à eux, les plus chauds jamais enregistrés.
👋 À titre d’information : les épisodes de chaleur tardifs ont été causés par une masse d’air chaude en provenance du Sahara et d’une dépression présente au-dessus de l’océan Atlantique. Bien que ce phénomène-ci soit plutôt habituel, cet air déjà chaud a vu sa température grimper encore davantage du fait du réchauffement climatique.
A contrario, les périodes de froid ont été quasi inexistantes - seuls une période de gel début avril et un épisode de froid du 8 au 17 décembre ont été relevés. 2022 s’est en outre achevée avec un épisode de douceur inédite du 20 au 31 décembre.
En bref : une année record de bout en bout. 😨
La France n’a malheureusement pas été une exception. 2022 a été l’année la plus chaude :
À l’échelle mondiale, la température moyenne en 2022 a dépassé de 1,5 °C la moyenne de l’ère préindustrielle, devenant la cinquième année la plus chaude jamais enregistrée dans le monde depuis cette période. 📈
Bien qu’elle permette à la population de réaliser des économies de chauffage, cette hausse de température représente un grave danger pour les espèces animales et végétales, les animaux sont forcés de migrer et le cycle naturel de la végétation s’en trouve perturbé.
👉 Globalement, selon l’Organisation météorologique mondiale (OMM), les huit dernières années sont considérées comme étant les plus chaudes jamais enregistrées sur la planète.
L’année 2022 a été marquée par un déficit pluviométrique record de 25 % touchant l’ensemble des départements de l’Hexagone. Un phénomène qui n’avait pas été connu depuis 1989. 🌧️
👀 À titre d’information : les mois les plus secs (depuis 1959) ont été ceux de mai - avec un déficit de 60 % - et de juillet - avec un déficit de 85 %.
L’ensoleillement exceptionnel dont a bénéficié la plupart des régions françaises est venu renforcer ce phénomène. En effet, l’ensoleillement était 15 % supérieur à la normale, notamment sur la moitié nord.
À titre d’exemple, en une année, Rennes a enregistré 2 088 heures de soleil contre 1 761 heures en moyenne. ☀️
Au-delà des conséquences sanitaires subies par la population, les sols ont largement pâti de ce manque de pluie - réparti sur dix mois - et de cet ensoleillement inhabituel. Il s’agit de la sécheresse la plus longue et la plus étendue jamais survenue dans le pays.
Dans le détail :
Hélas, l’année 2022 a également été jalonnée par de nombreuses catastrophes climatiques. 👀
En France, la sécheresse record et les vagues de chaleur à répétition ont donné lieu à des événements climatiques extrêmes, à l’image :
Là encore, la France n’est pas le seul pays à avoir été touché par ces catastrophes. Le monde entier a subi des événements climatiques majeurs tels que :
L’Europe se réchauffe plus vite que le reste du monde. Les températures de ces trente dernières années sont plus de deux fois supérieures à la moyenne planétaire. Cela représente un réchauffement de + 0,5 °C par décennie. 💥
La responsabilité en revient principalement aux activités humaines - et plus particulièrement à la combustion des énergies fossiles nécessaire à ces activités.
Le changement climatique a rendu les anomalies de températures survenues en 2022, 500 fois plus probables et plus intenses. L’exemple le plus flagrant demeure les fortes températures enregistrées en France entre mai et août 2022, qui auraient été impossibles en temps normal.
Cependant, les spécialistes de Météo-France indiquent qu’un tel climat pourrait devenir « normal » dans l’Hexagone en 2050.
Un cas de figure qui pourrait avoir de graves conséquences sanitaires… L’été 2022 est déjà considéré par l’agence Santé publique France comme le plus meurtrier depuis la canicule de 2003, avec plus de 10 000 décès supplémentaires. 🔎
Le paléoclimatologue Jean Jouzel pointe du doigt l’urgence de la situation :
Or, les mesures de lutte contre le réchauffement climatique n’ont pas permis de diminuer les émissions de gaz à effet de serre sur les neuf premiers mois de l’année 2022. En cause ? L’arrêt de plusieurs réacteurs nucléaires engendrant une hausse de la consommation de gaz fossile.
👉 Poursuivre sur cette lancée jusqu’en 2100 amènerait la France à un réchauffement de 3,8 °C aux conséquences dramatiques.
À l’échelle mondiale, les émissions de GES n’ont cessé de croître. Dans les faits, la planète se dirige vers un réchauffement de + 2,5 °C à la fin du siècle au lieu du + 1,5 °C visé par l’Accord de Paris.🌡️
Et la tendance n’est pas près de s’inverser. Cette absence de résultat donne malheureusement raison aux prévisions du GIEC. Dans leur dernier rapport publié en 2021, les experts affirmaient que la planète s’était déjà réchauffée de + 1,1 °C. Au rythme actuel, le seuil de + 1,5 °C sera atteint en 2030.
Le dépassement de ce seuil donnerait lieu à :
D’après le rapport, près de la moitié de l’humanité (3,3 à 3,6 milliards de personnes) est considérée comme vulnérable aux répercussions climatiques. À ce titre, n’ayant ni les moyens ni les infrastructures pour s’adapter à ces événements de plus en plus intenses, les pays les plus pauvres sont singulièrement menacés.
👀 Un chiffre ? D’après le rapport de l’ONG GermanWatch intitulé « Global Climate Risk Index 2021 », sur la période 2000-2020, les pays pauvres - plus particulièrement, Puerto Rico, la Birmanie et Haïti - ont été victimes de pas moins de 11 000 événements climatiques extrêmes.
On ne le répétera jamais assez : les émissions de GES sont la principale cause du réchauffement climatique. Le seul moyen véritablement efficace de réduire l’impact de la crise climatique est de réduire nos émissions. En ce sens, le dernier rapport du GIEC prévoit de les diminuer de 27 à 43 % en 2030 et de 63 à 84 % en 2050. 📆
Pour y parvenir, les gouvernements du monde entier adoptent des mesures de réduction - certes considérées comme insuffisantes pour endiguer la crise climatique. De nombreuses pistes sont explorées, comme :
🎯 L’objectif ? Réduire significativement l’empreinte carbone des secteurs les plus polluants (l’industrie, le transport et l’agriculture).
En pratique, notre planète est dotée de moyens propres pour limiter la quantité de gaz à effet de serre présente dans l’atmosphère. Malheureusement, les puits de carbone naturels (forêts et océans) ne sont aujourd’hui plus suffisants pour lutter contre le réchauffement climatique. 🌊
Si nous devons impérativement protéger ces fameux puits de carbone naturels, il nous faut aussi faire appel à la technologie pour capter une plus grande quantité de ces émissions carbone. Cela passe par exemple par une meilleure gestion de nos élevages, par la réduction de notre consommation d’énergie et par l’installation de dispositifs de captation de CO2.
Les énergies fossiles (charbon, pétrole et gaz) sont de véritables menaces pour l’environnement - notamment leur extraction et leur combustion. À titre d’information, le secteur de l’énergie est à l’origine de 34 % des émissions mondiales. ⚡️
Par conséquent, pour endiguer le réchauffement climatique, la consommation des énergies fossiles doit idéalement diminuer de 95 %, 60 % et 40 % en 2050 par rapport à 2019.
Pour lutter contre le réchauffement climatique, vous pouvez agir en mesurant l’impact environnemental de votre entreprise grâce au bilan carbone.
Nos experts sont à vos côtés tout au long de cette démarche. 🤝