
Sud de la France : les multiples conséquences du réchauffement
D’ici quelques années, le sud de la France ne sera pas épargné par les effets du réchauffement climatique. Déjà fortement impacté, comment éviter le pire ?
ESG / RSE
Secteurs d'activité
Écologie
Dennis Meadows, physicien et figure de proue de la collapsologie, résumait en 2022, dans une interview au Monde, que selon lui, les sociétés n’accepteront pas volontairement une vie plus sobre : ce changement sera imposé, plus ou moins brutalement, par la hausse du prix des énergies fossiles et la limitation des ressources (source : Le Monde, 2022).
La collapsologie, dérivée de l’anglais to collapse et du latin collapsus, désignait à l’origine un terme médical en français. Aujourd’hui, elle se définit comme l’étude de l’effondrement possible de notre civilisation industrielle. Conceptualisée et popularisée par ses créateurs : Pablo Servigne et Raphaël Stevens, le terme désigne « l'exercice transdisciplinaire d'étude de l'effondrement de notre civilisation industrielle et de ce qui pourrait le remplacer, s'appuyant sur les deux modes cognitifs que sont la raison et l'intuition, ainsi que sur des recherches scientifiques reconnues » (source : Cairn, 2021).
Depuis le début des années 1970, notamment avec la publication du rapport Meadows en 1972, l'idée d'effondrement écologique émerge peu à peu dans les esprits. Et pour cause : ce rapport alertait pour la première fois, de façon scientifique et systémique, sur les limites physiques de la croissance économique et sur le risque de dépassement des capacités de la planète, inscrivant ainsi durablement le catastrophisme dans l’écologie politique.
Le catastrophisme (l’idée qu’un effondrement est possible) sert de levier dans l’écologie politique pour alerter, mobiliser et exiger des changements profonds : repenser la production, transformer nos modes de vie, etc. En d’autres termes, il confère une légitimité et un caractère urgent aux projets politiques visant à respecter les limites physiques planétaires et à préserver l’environnement.
La théorie de l’effondrement postule que notre civilisation pourrait s’éteindre sous le poids de sa propre démesure : surexploitation des ressources, disparition accélérée des espèces végétales et animales, effondrement des écosystèmes. Or, c’est en détruisant les équilibres naturels dont elle dépend – alimentation, ressource en eau, climat –, que l’humanité court à sa propre perte.
Peut-on réellement affirmer que ces phénomènes se produisent bel et bien et qu'ils pourraient nous affecter dans les années futures ? C’est ce que nous allons voir dans le chapitre suivant.
Le modèle d'effondrement le plus influent, devenu une référence fondamentale dans l'étude des effondrements systémiques, a été développé initialement au MIT par Jay W. Forrester. Son travail pionnier avec le modèle World1 a ensuite été approfondi par Dennis Meadows et son équipe, qui ont élaboré les versions World2 puis World3. Ces recherches ont abouti au célèbre rapport "The Limits to Growth" (Les limites à la croissance) publié en 1972 (source : Cairn, 2021).
La théorie contemporaine de l'effondrement trouve donc ses premières bases scientifiques en 1972 avec ce rapport Meadows, commandé par le Club de Rome. Utilisant une modélisation informatique sophistiquée, il simulait l'évolution interdépendante de cinq variables critiques : population, production industrielle, consommation des ressources, production alimentaire et pollution.
Sa conclusion principale était alarmante : en maintenant les tendances de croissance économique et démographique observées, un effondrement des systèmes écologiques et économiques mondiaux pourrait survenir vers 2030.
En 2005, l'anthropologue Jared Diamond popularise ces concepts avec son essai "Effondrement".
L'anthropologue analyse méthodiquement les mécanismes ayant conduit à la disparition de civilisations historiques – et son "schéma-cadre" identifie cinq facteurs récurrents :
Il est à noter que la probabilité que le monde tel qu'on le connaît se soit écroulé d'ici 2050 est approximativement de 49 %. Même si les chercheurs trouvent la théorie de Diamond quelque peu alarmiste, ils s'accordent tous sur la probabilité d'un tel phénomène (source : Courrier international, 2019).
Quant à la collapsologie proprement dite, elle fut conceptualisée et nommée en 2015 par Pablo Servigne et Raphaël Stevens…
En France, la théorie de l’effondrement est rattachée au terme de collapsologie, un terme inventé en 2015 par Pablo Servigne et Raphaël Stevens, deux collapsologues français connus pour avoir popularisé cette approche.
Issue du latin « collapsus » (qui signifie « s’écrouler ») et de l’anglais « collapse » (qui signifie « s’effondrer »), la collapsologie est l’étude de l’effondrement et notamment de la manière dont ce phénomène pourrait impacter nos sociétés. Elle se définit comme étant un « processus à l’issue duquel les besoins de base (eau, alimentation, logement, habillement, énergie, etc.) ne sont plus fournis (à un coût raisonnable) à une majorité de la population par des services encadrés par la loi ».
Dans leur ouvrage, les deux auteurs combinent des théories antérieures mais avec une approche transdisciplinaire (mêlant écologie, économie, sociologie, psychologie, etc…). Contrairement à des analyses purement scientifiques ou technocratiques, il assume un discours alarmiste mais émotionnellement assumé, mêlant données factuelles et ressenti humain.
À noter que Pablo Servigne et Raphaël Stevens ne fixent pas de "date de fin du monde" mais parlent plutôt d’un processus graduel marqué par des ruptures économiques, sociales et écologiques. Ils préfèrent le terme « effondrement de notre civilisation thermo-industrielle », soulignant qu’il s’agit d’un déclin progressif, non d’une apocalypse brutale.
En fait, l’Homme consomme annuellement plus de ressources que la Terre ne peut en générer : c'est la biocapacité. La biocapacité est un indicateur chiffré (calculé en hectares) qui évalue la capacité d'un écosystème à reconstituer ses réserves et à absorber les déchets issus de leur consommation (source : Dico en ligne Le Robert, 2025).
D’après Dennis Meadows, l’épuisement des ressources – et donc l’effondrement de notre civilisation – pourrait être causé par plusieurs facteurs :
Les scientifiques sont tous catégoriques : le réchauffement climatique est d’origine anthropique – c’est-à-dire – provoqué par l’Homme. C’est ce qu’on appelle le consensus scientifique. Le réchauffement climatique est donc provoqué par l’Homme, du fait de l’extraction des ressources naturelles – notamment fossiles (le charbon, le gaz naturel, le pétrole) pour subvenir aux besoins des sociétés (électricité, transport, alimentation, etc.).
La théorie de l’effondrement soutient que notre société – fondée sur les énergies fossiles – est vouée à disparaître du fait de l’enchaînement de crises environnementales, économiques, géopolitiques et sociétales.
En fait, le réchauffement climatique n'est qu'un indicateur parmi d'autres des multiples tensions que l'humanité impose à la Terre. Les multiples pressions exercées sont représentées par le concept de limites planétaires : des seuils à ne pas franchir si l’on veut maintenir un environnement habitable.
Il existe neuf limites planétaires, pour lesquelles l’Homme vit de manière prospère sur Terre depuis des siècles. Depuis 2024, sept des neuf limites planétaires ont été dépassées – le cycle de l’eau douce, le changement climatique, l’érosion de la biodiversité, le dérèglement du cycle de l’azote, le changement de l’utilisation des sols et les pollutions chimiques (source : Novethic, 2019). Cela implique que l'humanité a déjà commencé à entrer dans une période d'insécurité, car le franchissement de ces limites pourrait entraîner des modifications environnementales soudaines ou même un effet domino avec des répercussions encore largement incontrôlées.
Ce qui menace la résilience des sociétés, ce n’est pas un seul bouleversement climatique, mais l’enchaînement de crises provoquées : effondrement des écosystèmes, disparition de la biodiversité et affaiblissement des ressources vitales.
De nombreux chercheurs considèrent le monde actuel et l'humanité comme le point de départ d'une sixième extinction de masse, également désignée sous les noms d'Extinction de l'Holocène ou d'extinction anthropocène (Cowie et al., 2022).
À titre d’exemple, l’Union Internationale de Conservation de la Nature (UICN) a dressé une liste rouge mondiale des espèces végétales et animales menacées. En 2025, sur les 169 420 espèces étudiées, 47 187 sont classées menacées d'extinction à l'échelle mondiale (source : UICN, 2025).
Le réchauffement climatique est l’une des principales causes de l’effondrement de la biodiversité, mais il n’est pas la seule. La destruction des habitats naturels, la pollution, la surexploitation des ressources et les espèces invasives y contribuent également. La hausse rapide des températures perturbe gravement les cycles de vie et laisse peu de temps aux espèces pour s’adapter.
Or, la disparition d’espèces animales et végétales entraîne l’effondrement progressif des écosystèmes dont nous dépendons (nourriture, pollinisation, ressource en eau, etc.). En effet, l’être humain bénéficie quotidiennement de ces services écosystémiques (pour se nourrir, pour récolter des cultures, pour concevoir des produits, pour se chauffer, etc.). Si ces écosystèmes disparaissent, c’est notre survie qui est en danger, car nous dépendons fortement de ces équilibres naturels pour vivre.
C’est ce qui s’apparente aussi à la théorie de l’effondrement de la complexité : plus une société devient complexe et interconnectée — avec des lois, des infrastructures, des institutions ou des technologies sophistiquées — plus elle coûte cher à maintenir (source : Deklic, 2024).
D’une part, du fait de leur interdépendance, les différents secteurs sont susceptibles d'être exposés à des crises qui pourraient se propager et affecter les autres secteurs, devenant ainsi systémiques : c’est l'effet domino. D’une autre part, la dépendance mutuelle des secteurs signifie que la crise de l'un entraîne celle des autres, engendrant un cycle vicieux intensifiant la sévérité des crises successives et accélérant le risque d'effondrement.
À un certain point, les efforts nécessaires pour faire fonctionner ce système deviennent supérieurs aux bénéfices qu’il apporte. C’est ce déséquilibre qui peut entraîner son effondrement.
La première critique aux théories de l’effondrement tient à son manque de rigueur scientifique : elle mêle données scientifiques et approches subjectives, spirituelles ou émotionnelles. Ses fondateurs reconnaissent les limites de la science et privilégient parfois l’expérience personnelle à la démonstration. Cette démarche hybride, influencée par le New Age ou l’écopsychologie, rend difficile une validation ou une critique rationnelle. Elle repose sur une articulation floue des savoirs et des méthodes, ce qui fragilise sa légitimité dans le champ scientifique classique (source : Cairn, 2021).
Ensuite, la théorie de l'effondrement fait l'objet de critiques substantielles, notamment quant à son caractère potentiellement déterministe qui néglige la capacité d'adaptation et d'innovation des sociétés humaines face aux crises. Ses détracteurs soulignent que cette vision catastrophiste peut engendrer un fatalisme paralysant plutôt qu'une mobilisation constructive, et qu'elle sous-estime les mécanismes de résilience institutionnels et technologiques déjà en place.
Enfin, certains économistes et historiens contestent la validité des modèles prédictifs sur lesquels repose cette théorie, arguant qu'ils extrapolent excessivement à partir de tendances actuelles sans considérer adéquatement les ruptures et bifurcations potentielles…
Pour comprendre les dynamiques de l’effondrement, rien de tel que d'observer ceux qui en ont déjà fait l’expérience. Ayant été témoin de la chute de l’Union soviétique, l’auteur et ingénieur russo-américain Dmitry Orlov en a tiré une analyse dans son ouvrage Les cinq stades de l’effondrement.
D’après cet ingénieur, les signes avant-coureurs sont les suivants :
Les signes de l’effondrement civilisationnel d’après Dmitry Orlov
Signes | Détails |
---|---|
Effondrement financier | Du fait de l’augmentation des coûts de l’énergie, les États contractent des dettes impossibles à rembourser provoquant l’effritement des systèmes bancaires. |
Effondrement commercial | L’approvisionnement devenant difficile en raison du point précédent, les produits se font plus rares et plus coûteux. Inquiète, la population accumule les denrées, empêchant l’accès aux produits de première nécessité à certaines personnes. |
Effondrement politique | La colère des citoyens se répercute sur les gouvernements pouvant mener à une forme d’anarchie. |
Effondrement social | Suite à la chute des gouvernements, les institutions étatiques disparaissent progressivement (police, armées, pompiers, hôpitaux, transports en commun, etc.). |
Effondrement culturel | La dernière forme d’effondrement renvoie à la perte de notre humanité. Dans un tel cadre de vie, l’entente entre individus disparaîtra peu à peu et la population perdra sa capacité de bienveillance, de compassion et d’honnêteté. |
Il est à noter que, s’en tenant à la disparition de l’URSS, Dmitry Orlov ne prend pas en compte l’effondrement de nos écosystèmes dans le cadre de son analyse. Pourtant, cet aspect de la crise que nous traversons ne peut être ignoré.
Si certaines études évoquent des probabilités significatives d'effondrement systémique d'ici 2050, la communauté scientifique reste divisée sur l'ampleur et la temporalité exactes de ces phénomènes.
En France, Yves Cochet est une figure de proue du mouvement collapsologique. Ancien ministre de l'Environnement et président de l'Institut Momentum, il alerte depuis plusieurs années sur la possibilité d'un effondrement civilisationnel imminent. Dans son ouvrage Devant l'effondrement publié en 2019, il affirme que cet effondrement pourrait survenir dans les dix prochaines années. Pour Yves Cochet, le terme « effondrement » se définit de la manière suivante :
Yves Cochet prévoit plusieurs phases de l'effondrement (2030, 2040, 2050), qu'il détaille ainsi :
Si cette datation frappe les esprits, elle soulève aussi des critiques. Certains experts pointent une forme de dramatisation, notamment sur la montée inévitable de la violence ou la rapidité du basculement. La collapsologie, bien qu’utile pour alerter, reste une prospective marquée par l’incertitude. Rien ne garantit que l’effondrement sera aussi soudain ni aussi global. Cochet a le mérite de poser le débat de manière frontale, loin des discours mous sur la transition, mais sa temporalité rigide peut fragiliser son propos.
Le survivalisme est un phénomène qui se répand de plus en plus et qui consiste à viser l’autosuffisance – en développant des compétences comme la permaculture, la récupération d’eau ou l'autonomie énergétique. Dans des formes plus radicales, cela inclut également la construction d'abris, l'apprentissage des techniques de survie et même la maîtrise de la défense personnelle avec des armes ou des compétences en combat...
En cas d’effondrement en France, certaines régions seraient plus adaptées pour vivre de façon autonome et résiliente, comme :
Ces zones sont sélectionnées en raison de leur aptitude à proposer un style de vie autonome, éloigné des grandes métropoles, et pour leur potentiel de production alimentaire, d'approvisionnement en eau et de sécurité – bien que cela n'assure pas nécessairement qu'elles seront les régions les plus propices à la vie en France en 2050.
Le survivalisme connaît une progression notable, notamment en réaction aux incertitudes liées aux crises climatiques, économiques ou géopolitiques.
Si certains y voient une démarche rationnelle de résilience, d'autres la perçoivent comme un repli individualiste fondé sur la peur. Le survivalisme traduit surtout une perte de confiance envers les institutions et une volonté croissante de reprendre le contrôle sur les conditions de vie.
Pour contrecarrer la concrétisation des théories d'effondrement, une approche viable consiste à s'orienter d'abord vers les engagements de l'Accord de Paris, puis à développer des stratégies concrètes alignées sur ces objectifs. Cet accord international, ratifié en 2015 par 197 nations, vise à contenir le réchauffement climatique à +1,5°C, ou au maximum à +2°C d'ici 2100.
Pour éviter que la théorie de l’effondrement ne devienne réalité, il est possible de suivre en ligne de mire tout d’abord, l’Accord de Paris – et ensuite à partir de là, de mettre en place des actions appropriées aux objectifs engagés lors de cet accord. Cet accord, signé en 2015, engage les 197 pays signataires à limiter le réchauffement climatique à un niveau bien en dessous de +2 °C, et si possible à +1,5 °C par rapport à l’ère préindustrielle, d’ici la fin du siècle.
Cette limitation ne doit pas être interprétée comme un simple objectif, mais comme un seuil physique critique dont le dépassement exposerait l'humanité à un dérèglement climatique incontrôlable.
Pour respecter cette limite de +2°C, le GIEC (Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat) – regroupant des milliers de scientifiques travaillant sous l'égide des Nations Unies et étudiant les phénomènes climatiques à l'échelle mondiale – a identifié trois actions individuelles particulièrement efficaces pour progresser vers la sobriété.
Selon le 6e rapport du GIEC (2022), les mesures offrant le potentiel d'atténuation le plus significatif dans chaque catégorie sont :
Par ailleurs, la technologie pourrait-elle nous sortir de cette situation délicate ?
Dennis Meadows y répond en affirmant que le problème ne réside pas dans la technologie, mais plutôt dans nos aspirations et nos principes. Si le but reste d'exploiter l'environnement, de favoriser l'enrichissement des élites et de négliger la perspective à long terme, alors elle mettra au point des technologies inutiles. Il explique que pour réduire la faim dans le monde, l’usage de nouvelles technologies agricoles n’est pas indispensable. Il suffit de mieux répartir la nourriture que nous produisons. Enfin, les technologies ont un prix (énergétique, financier, etc.) et il viendra un moment où ce coût deviendra insoutenable (source : Le Monde, 2022).
[Collapsologie] Qui aura le dernier mot ?, Cairn, 2020, https://shs.cairn.info/revue-sesame-2020-1-page-48?lang=fr
1. La collapsologie aux frontières de la science, Cairn, 2021, https://shs.cairn.info/societes-en-danger--9782348072352-page-19?lang=fr
Dennis Meadows : « Le déclin de notre civilisation est inévitable », Reporterre, 2014, https://reporterre.net/Dennis-Meadows-Il-y-a-deux-manieres-d-etre-heureux-avoir-plus-ou-vouloir-moins#nb2
théorie de l'effondrement, Ministère de la Culture, 2021, https://www.culture.fr/franceterme/terme/ENVI187
biocapacité - Définitions, synonymes, prononciation, exemples, Dico en ligne Le Robert, 2025, https://dictionnaire.lerobert.com/definition/biocapacite
Jour du dépassement : à compter de ce 1er août, l’humanité vit « à crédit » pour le reste de 2024, ADEME, 2024, https://www.ademe.fr/presse/communique-national/jour-du-depassement-a-compter-de-ce-1er-aout-lhumanite-vit-a-credit-pour-le-reste-de-2024/
Les émissions de CO2 dues à la combustion d’énergie dans le monde en 2012, Ministères Aménagement du territoire Transition écologique, https://www.statistiques.developpement-durable.gouv.fr/media/1081/download?inline
l'humanité pulvérise une à une toutes les limites planétaires, Les Echos, 2023, https://www.lesechos.fr/monde/enjeux-internationaux/climat-lhumanite-pulverise-une-a-une-toutes-les-limites-planetaires-1949102
LA LISTE ROUGE MONDIALE, UICN, 2025, https://uicn.fr/liste-rouge-mondiale/
Sixième extinction de masse : alerte sur une tragédie silencieuse, Les Echos, 2022,
https://www.lesechos.fr/idees-debats/sciences-prospective/sixieme-extinction-de-masse-alerte-sur-une-tragedie-silencieuse-1386375
Théorie de l’effondrement : qu’est-ce que ça signifie ?, Deklic, 2024, https://deklic.eco/theorie-effondrement-tout-savoir/
Notre civilisation est-elle sur le point de s' effondrer ?, Science et Vie, 2021, https://www.science-et-vie.com/questions-reponses/notre-civilisation-est-elle-sur-le-point-de-s-effondrer-2107.html
RT Résumé technique, Intergovernmental Panel on Climate Change (IPCC), https://www.ipcc.ch/report/ar6/wg1/downloads/report/IPCC_AR6_WGI_TS_French.pdf
Penser l’effondrement, Cairn, 2021, https://shs.cairn.info/revue-du-crieur-2016-3-page-132?lang=fr
Ces auteurs qui pensent la fin du monde, Courrier international, 2019, https://www.courrierinternational.com/revue-de-presse/changement-climatique-ces-auteurs-qui-pensent-la-fin-du-monde
Dennis Meadows : « Il faut mettre fin à la croissance incontrôlée, le cancer de la société », Le Monde, 2022, https://www.lemonde.fr/idees/article/2022/04/08/dennis-meadows-il-faut-mettre-fin-a-la-croissance-incontrolee-le-cancer-de-la-societe_6121114_3232.html
La collapsologie, une impasse réactionnaire, Attac, 2021, https://france.attac.org/nos-publications/les-possibles/numero-26-hiver-2020-2021/debats/article/la-collapsologie-une-impasse-reactionnaire
Yves Cochet, 2019, Devant l’effondrement. Essai de collapsologie, Paris, Les liens qui libèrent, 256 pages., OpenEdition Journals, 2022, https://journals.openedition.org/developpementdurable/19974
Définitions : collapsologie - Dictionnaire de français Larousse, Larousse, https://www.larousse.fr/dictionnaires/francais/collapsologie/188507