Tout savoir du GHG Protocol (Greenhouse Gas Protocol)
Le GHG Protocol (ou Greenhouse Gas Protocol) est le référentiel de management carbone le plus connu. Mais en consiste-t-il exactement ?
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La France est très en retard sur le recyclage plastique. En effet, l’Hexagone utilise 4,8 millions de tonnes de plastique par an, soit 70 kg par habitant et n’en a recyclé que 21 % en 2021. nous continuons dans cette direction, la production et l’élimination du plastique seront à l’origine de 2,8 gigatonnes de CO2 dans le monde d’ici 2050.
Léger et incassable, le plastique est un matériau utile pour conserver, emballer et protéger les produits. Néanmoins, vous l’aurez compris : son utilisation n’est pas sans conséquence sur l’environnement.
Le recyclage du plastique reste le meilleur moyend’éliminer ce matériau polluant.
En bref, le déchet plastique est acheminé dans un centre de tri, sous réserve d’avoir été préalablement trié par le consommateur. Il est ensuite transformé en balle de plastique, avant d’être envoyé dans des usines de régénération pour être lavé, broyé, séché et tamisé en granulés.
Après avoir été traitées, les substances et autres matières sont réemployées dans le cycle de production de nouveaux produits. On distingue :
En dehors du recyclage, les déchets peuvent être également enfouis dans le sol ou incinérés. Toutefois, ces deux méthodes émettent beaucoup de gaz à effet de serre et participent à la pollution des eaux, des sols et de l’air. Pour rappel, le plastique est issu du pétrole (plus particulièrement du naphta, un liquide transparent obtenu après la distillation du pétrole).
Bon à savoir : les déchets plastiques vont tout droit dans la poubelle jaune. 😊
Dans les années 1980, la Société de l’Industrie Plastique a mis en place une classification, afin d’identifier plus facilement sept catégories de plastique.
On trouve ainsi deux formes de plastique recyclé en France :
Du reste, on dénombre cinq types de plastique recyclables mais non recyclés, du fait du manque d’efficience des systèmes de collecte :
En 2021, en France, 21 % de déchets plastiques ont été recyclés alors que nous produisons 4,8 millions de tonnes de plastique chaque année.
En moyenne, 1 tonne de plastique recyclé évite l’utilisation de 830 litres de pétrole. 1 tonne de bouteilles en PET recyclée évite l’émission de 2,29 tonnes équivalent CO2.
Au regard de ces chiffres, le recyclage des déchets plastiques constitue bel et bien un enjeu majeur pour notre société aussi bien au niveau écologique qu’économique.
Pour rappel :
En définitive, le recyclage permet de créer une économie circulaire où chaque matériau peut être réutilisé à l’infini. Malheureusement, à l’heure actuelle, seuls le verre et le métal sont réemployés.
Les déchets plastiques non recyclés ont de sérieux impacts environnementaux :
Pour éviter de détruire la faune, la flore, ainsi que notre propre santé, il convient de généraliser le recyclage des déchets plastiques.
La gestion des déchets des entreprises est encadrée par la loi. Zoom sur les obligations en vigueur.
Les entreprises et les organismes publics doivent répondre aux obligations définies par le livre V du Code de l’Environnement.
En cas d’infraction, l’entreprise s’expose à des sanctions administratives (amende, injonction de faire, etc.). Si récidive, l’infrastructure encourt cette fois-ci des sanctions pénales, jusqu’à 2 ans de prison et 75 000 € d’amende.
Afin de respecter cette loi, les entreprises doivent prêter une attention toute particulière :
Selon le rapport The Plastic Waste Makers Index, seules vingt entreprises sont à l’origine de 55 % de la production de tous les déchets plastiques à usage unique dans le monde. Il est temps d’agir !
Incarnant l’un des principaux leviers en faveur de la protection de l’environnement, le recyclage permet d’éviter le gaspillage des ressources naturelles, la pollution des sols et de la terre, tout en nous aidant à limiter nos émissions de CO2 et en offrant une seconde vie à nos produits.
En plus de réduire l’impact des activités d’une entreprise sur la planète, le recyclage permet de faire des économies financières, de ressources et d’énergie. Selon l’ADEME, réduire la quantité de déchets en contrôlant sa consommation ou en augmentant la durée de vie de ses produits constituerait un gain équivalent à 0,5 % du chiffre d’affaires de l’entreprise.
Cela donne lieu à des certifications (ISO 26000, par exemple) lesquelles assurent à ces structures d’être en conformité avec les évolutions de la réglementation. Par exemple, 55 % des déchets d’emballages en plastique devront être recyclés d’ici 2030, pour respecter le Pacte vert européen.
Une entreprise écoresponsable attire les jeunes talents, de plus en plus soucieux d’agir pour l’environnement. Ainsi, la mise en place de dispositifs de cette nature améliore l’image de votre entreprise et la rend attractive sur le marché du recrutement.
Outre la question des déchets en plastique, il existe de multiples façons d'adopter une attitude plus éco-responsable au bureau. Voici quelques pistes.
Désormais indispensables, l’ordinateur et le téléphone portable sont d’importantes sources de pollution numérique.
Pour éviter de consommer plus d’électricité qu’il n’en faut, baissez la luminosité de l’écran de vos appareils et éteignez votre ordinateur en quittant le bureau. En effet, même s’il ne se trouve pas au maximum de sa consommation d'énergie, votre appareil en veille continue de consommer (en moyenne, l'équivalent de 20 à 40 % de sa consommation énergétique lorsque vous l'utilisez).
À noter : d’après l’ADEME, un ordinateur portable consomme entre 50 et 80 % d’énergie en moins qu’un poste fixe.
Le secteur du transport est le secteur le plus polluant en France (en 2019, il représentait 31 % des émissions françaises de GES). Ainsi, les allers-retours effectués chaque jour pour aller au travail ont un impact significatif sur l’environnement.
Incitez vos employés à privilégier la marche ou le vélo, à prendre les transports en commun ou à faire du covoiturage. Les salariés qui font du covoiturage et empruntent les transports en commun, ainsi que des véhicules en location ou en libre-service peuvent profiter du « forfait mobilités durables » d’un montant maximal de 600 € par an et par salarié. Cet avantage est prévu dans la loi n° 2019-1428 du 24 décembre 2019 - entré en vigueur depuis le 11 mai 2020.
Nous pensons faire des économies de papier en envoyant des mails… C’est vrai, mais nous polluons hélas d’une toute autre manière.
En effet, les mails polluent (bien que cette pollution soit plus ou moins invisible). Un mail avec une pièce jointe de 1 MB équivaut à 11 grammes de CO2, et peut atteindre 50 grammes pour un long mail avec plusieurs pièces jointes. De fait, évitez d’envoyer des mails avec des pièces jointes trop lourdes et n’hésitez pas à supprimer les mails inutiles, ainsi que les spams.
Maîtrisez votre consommation de papier. Un salarié français consomme l’équivalent de trois ramettes de papier par mois. Dans la mesure du possible :
Pour la pause café, offrez une gourde ou une tasse réutilisable à vos collaborateurs. Pratiques, elles évitent le gâchis de l’équivalent d’une douzaine de kilos de bouteilles plastiques par an. Privilégiez également l’eau du robinet et éteignez les lumières dans les pièces inutilisées, lors de la pause déjeuner et avant de quitter le travail.
Mesurer l’empreinte carbone de votre entreprise est une première étape en vue d’entamer votre transition vers un modèle durable. Le bilan carbone personnalisé effectué par Greenly identifie les postes les plus polluants de votre structure et vous permet d’agir en conséquence.
Nos experts vous aident à mettre en place des stratégies de réduction d’émissions à court et long terme. Sensibilisez vos équipes aux gestes écologiques dès maintenant !