Votre demande a bien été prise en compte.
Merci, votre email a été ajouté à notre base.
La pollution numérique est l'une des principales choses dont nous devons nous soucier au cours de cette décennie. Invisible, le digital pollue abondamment pour fonctionner 24/24h et 7/7j.
Au quotidien, comme la majorité des Français, vous regardez certainement la télévision. Vous avez aussi un ordinateur et un smartphone... Bref ! Sans le savoir, vous contribuez à cette forme de pollution.
Le fait est que notre vie est simplifiée par ces nouvelles technologies. L'idée n'est donc pas de faire un trait sur toute forme de technologie, mais de comprendre que chacun d’entre nous (particulier comme entreprise) peut faire un geste pour la planète.
Greenly vous explique tout.
L’impact environnemental du numérique est un enjeu mondial. Les appareils de notre quotidien ont un impact environnemental important sur le plan de leur fabrication et de leur utilisation.
Mais savez-vous réellement à quel point ?
La pollution numérique est la conséquence directe de l’utilisation que nous faisons des nouvelles technologies. Nos appareils connectés ne rejettent pas de pollution visible pendant leur fabrication, leur utilisation et leur fin de vie, mais ils émettent d’importantes émissions de CO2.
Aujourd’hui responsable de 4 % des émissions de gaz à effet de serre, l’utilisation excessive des appareils numériques risque de faire doubler l’empreinte carbone d’ici 2025, avertit l’ADEME. Par ailleurs, 7 à 10 % de l’électricité mondiale est consommée uniquement par Internet.
Voyons comment améliorer notre rapport envers l’environnement.
Entièrement dématérialisé, le numérique est-il la solution pour lutter contre le réchauffement climatique ? Il semblerait que non. Cette "transparence" cache des impacts environnementaux dont les conséquences sont non négligeables.
Sans surprise, pour fonctionner, le numérique nécessite du matériel technologique. Or, pour "converser" des documents en ligne par exemple ou pour accéder à Internet, chaque appareil est relié à des serveurs constamment branchés aux quatre coins de la Terre. De fait, la consommation d’électricité explose.
Pire : la fabrication d’appareils connectés a un impact sur la quantité de ressources naturelles utilisées et disponibles. Or ces ressources naturelles sont loin d'être inépuisables.
90 % de l’énergie consommée par un téléphone est liée à sa fabrication (Source : Korii).
Afin de lutter contre le changement climatique et la surconsommation numérique, l’Accord de Paris prévoit d’ « accélérer et intensifier les actions et les investissements nécessaires à un avenir durable à faible intensité de carbone » (Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (UNFCC)).
Dans la pratique, chaque pays doit limiter sa consommation numérique et réduire ses émissions de gaz à effet de serre pour atteindre la neutralité carbone en 2050. Les Gafa (Google, Amazon, Facebook et Apple) sont notamment appelés à montrer l’exemple.
Les acteurs les plus polluants du numérique s’avèrent plutôt discrets. De fait, l’utilisation quotidienne de nos ordinateurs et nos smartphones n’est pas l’unique cause de la pollution numérique.
Les data centers sont d’immenses infrastructures utilisées pour héberger les données. Pour satisfaire l’ensemble des internautes, ces centres de données fonctionnent 24/24h et 7/7j et consomment ainsi d’énormes quantités d'électricité.
D’après GreenIT, un data center émet pas moins de 25 % de gaz à effet de serre contre 28 % pour le réseau et 47 % lors de l'utilisation par les internautes. En ce qui concerne la France, les data centers consomment 10 % de l’électricité produite.
Pour vous donner une idée, un seul centre consomme 30 milliards de watts (ce qui équivaut au fonctionnement de 30 centrales nucléaires). En plus de l’énergie utilisée, chaque bâtiment doit être refroidi grâce à des ventilateurs pour éviter la moindre surchauffe.
Lorsque vous achetez un appareil numérique (type ordinateur portable ou smartphone), vous avez entre les mains le résultat final. Mais savez-vous d’où provient cet objet connecté ?
Pour le fabriquer, il a fallu importer de la matière et des métaux rares comme du lithium, de l’or ou du métal. Pire : plus l’élément est petit, plus il demande de l’énergie et des traitements chimiques supplémentaires pour être fabriqué.
Or, nos ressources naturelles ne sont pas suffisantes pour répondre à la demande : les limites planétaires sont largement dépassées. Les spécialistes de greenit.fr considèrent que d'ici 1 à 5 générations nous ne serons plus en mesure de renouveler l'équipement numérique faute de matières premières. Il s'agit ici de la principale cause de la pollution numérique.
En ce qui concerne les équipements en fin de vie, 75 % des déchets finissent dans des décharges à ciel ouvert (rapport de l’ONU en date de 2013). Les autres sont bel et bien recyclés, mais les matières premières ne peuvent pas être récupérées… et polluent.
Bien que notre téléphone ne soit pas “physiquement” relié à Internet à l’aide d’un câble, le web n’est pas immatériel pour autant. Également appelés “l’autoroute de l’information”, les réseaux sont composés de gigantesques câbles installés sous les océans et requièrent la présence d’antennes dans le monde entier.
Tous ces équipements doivent être fabriqués et alimentés pour stocker et transmettre des données. En bref, nous revenons à la même problématique que rencontre la fabrication de nos terminaux.
Malheureusement, peu d'internautes ont conscience de leur impact sur l’environnement. Il est d'ailleurs temps d’y voir plus clair sur les bonnes et mauvaises pratiques en matière d'écologie digitale.
Aaaah les plateformes de streaming ! Indispensables du quotidien pour se changer les idées, Netflix, Amazon et tous leurs compères remplacent peu à peu la télévision et ses publicités de plus en plus longues...
Pourtant, bien que le streaming comporte plusieurs avantages (choisir son programme, le regarder quand on veut, etc.), la consommation de vidéos est très énergivore du fait du poids des fichiers et de leur qualité.
Le streaming vidéo émet pas moins de 300 millions de tonnes de CO2 dans le monde chaque année. Selon Greenpeace, ce type de streaming est à l’origine de 60 % des flux de données sur Internet.
Dans le cas de Netflix, la plateforme aux plus de 200 millions d’abonnés est encore loin de fonctionner grâce à une énergie 100 % renouvelable (ClickClean). Pire : regarder une petite heure de vidéo équivaut à la quantité d’électricité nécessaire pour faire fonctionner un réfrigérateur pendant une année.
Vous devez transmettre un fichier à votre collègue via gmail ou simplement répondre à un mail ? Sachez que pas moins de 8 à 10 milliards de mails (hors spams) sont échangés en 1 heure. Cette manière rapide et professionnelle de communiquer n’est malheureusement pas sans conséquence sur l’environnement.
Et l'empreinte carbone du mail s’aggrave en fonction de sa nature :
Sachant que 7 mails sur 10 ne sont jamais ouverts en France, imaginez le nombre de mails stockés inutilement dans les data centers (et dans votre boîte gmail)
Oui, s’informer grâce à Google demande beaucoup d’électricité. L’impact environnemental dépend du temps de recherche et du nombre de pages consultées. Chaque fois que vous faites une recherche, l’information doit passer par plusieurs data centers.
Quand on sait que 180 millions de recherches sont effectuées sur Google (chiffres ADEME), ça donne le tournis ! Un chercheur de Harvard, M. Wissner-Gross estime qu’une recherche sur Google émet 7 grammes de CO2.
De plus en plus indispensables, les objets connectés sont légion. Que ce soit les téléphones, les écouteurs, les montres, les box Internet, les assistants virtuels ou les ordinateurs, nous possédons tous au moins un de ces appareils. Pour preuve : 19 milliards d’objets connectés circulaient en 2019 (chiffre ADEME).
Cette accumulation d'appareils est majoritairement due à l’obsolescence programmée et aux nouveaux modèles de smartphones qui sortent chaque année (un effet de mode tenace).
Extrêmement polluants, ils rejettent malheureusement 39 % des émissions de gaz à effet de serre du domaine du numérique. Leur utilisation comme leur fabrication sont sans surprise très énergivores, mais le pire reste les déchets qu’ils génèrent en fin de vie.
Ces appareils ne sont que très rarement recyclés (5 %) - alors que leur fabrication demande des ressources naturelles non renouvelables à hauteur de 76 % - et possèdent de dangereux composants.
Bien que des sites web et magasins d’occasion pullulent, la majorité des objets connectés ne sont pas recyclés par les utilisateurs.
L'ensemble de ces faits demeure largement méconnu, même si l'impact environnemental est considérable. L’aspect immatériel de la pollution numérique fait que 73 % des Français n’ont pas conscience de polluer en utilisant leur équipement (étude menée par Occurrence).
Par ailleurs, un sondage réalisé par l’Observatoire du numérique pour le Forum international de la météo et du climat indique que 3 personnes sur 10 pensent que l'impact du numérique est positif sur l'environnement. Peu de gens ont conscience de l'importance du Green It, dont CARM2i parle très bien dans son article sur le sujet.
Pourtant, il est possible d’agir concrètement sur notre empreinte carbone sans se priver des immenses possibilités d’Internet ! Nous sommes 4,79 milliards d'internautes en 2020, chaque geste compte.
Bien entendu, il n’est pas question de jeter vos objets connectés et de résilier votre abonnement Internet, mais d’opter pour de nouvelles habitudes.
Voici quelques idées pour commencer à réduire votre empreinte carbone lorsque vous surfez sur le web :
Il existe évidemment d'autres astuces :
Bien que la sobriété numérique dans son entreprise semble être un objectif inatteignable, plusieurs actions peuvent mener à la réduction de son empreinte carbone.
Qu’elles bouleversent l’organisation de l’entreprise ou s’apparentent à de petits ajustements, voici quelques actions à mettre en place :
Ces quelques changements sont un premier pas dans la transformation de votre entreprise. Sachez par ailleurs que 80 % des Français se dirigent en priorité vers les entreprises respectueuses de l’environnement.