Décarbonation : définition, pistes de réflexion et mise en œuvre
Pilier de la transition écologique, la décarbonation s'impose à nos sociétés, en vue notamment de réduire notre dépendance aux énergies fossiles.
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Du fait des enjeux économiques, environnementaux et sociaux actuels, la RSE (Responsabilité sociale des entreprises) est désormais appliquée dans une grande majorité d’entreprises. Moins populaire, la RSO (Responsabilité sociétale des organisations) poursuit les mêmes ambitions en s’adressant aux organisations de toutes tailles et de tous secteurs d’activité.
Qu’est-ce que la RSO ? Comment l’intégrer au sein de son organisation ? Quelles sont les différences entre RSE et RSO ? Explications.
Autrement dit, il s’agit de tout ce que met en place une entreprise pour améliorer son environnement et limiter ses impacts négatifs sur la société.
Dans ce contexte, ce concept permet aux organisations de démontrer la prise en compte des enjeux sociaux et environnementaux dans leur stratégie, leur gestion et leurs activités économiques en lien avec les parties prenantes.
👉 La RSO permet d’identifier, puis de mettre en œuvre des pratiques plus responsables et se traduit par un comportement éthique et transparent.
Au vu du contexte actuel, les organisations - au même titre que les entreprises - sont confrontées à des enjeux environnementaux, sociaux et sociétaux. Au-delà d’inciter les organisations à faire preuve de plus de transparence, la RSO a quatre objectifs :
👉 Selon la MAIF, les associations s’auto-attribuent une note de maturité de 9,65/20 en matière de RSO.
La conduite d’une stratégie RSO qui intègre les principes et les enjeux du développement durable répond à six principales thématiques :
En 2011, la Commission européenne a défini la RSE (Responsabilité sociale des entreprises) comme étant :
Le concept de RSO est quant à lui né suite aux mutations sociales, économiques et climatiques vécues par la société. Il étend les principes de la RSE (destinés aux entreprises) à l’ensemble des organisations humaines (collectivités territoriales, associations, etc.).
C’est un fait : la mise en œuvre d’une stratégie, ainsi que des pratiques responsables et durables ne sont pas réservées aux entreprises. Au contraire, toute structure quelle qu'elle soit est vivement encouragée à mettre en œuvre une démarche de développement durable.
La RSE comme la RSO sont toutes deux encadrées par la norme internationale ISO 26000. Cette dernière définit le périmètre de mise en place de la RSE - c’est-à-dire les bases, les thèmes et les fils directeurs du concept de la RSE - et par extension, celui de la RSO.
Autrement dit, la norme ISO 26000 soutient les organismes (entreprises comme organisations) dans l’atténuation de leur impact environnemental. Elle oriente la prise de décision, les stratégies et les pratiques d’une structure vers un comportement plus responsable.
Néanmoins, il est possible d’obtenir un label attestant de la démarche de l’organisation. Le label LUCIE, le label Engagé RSE de l’Afnor ou le label Fair For Life d’Ecocert peuvent être envisagés selon la maturité, la taille et le secteur d’activité de l’organisation.
👉 70 % des dirigeants associatifs pensent qu’être labellisé RSO aurait des effets positifs. [MAIF]
En questionnant un projet dans son ensemble, une organisation profite de multiples bénéfices.
En adoptant les meilleures pratiques possibles et en s’inscrivant dans une démarche d’amélioration continue, une organisation est en mesure d’identifier, puis d’anticiper les éventuels risques environnementaux, sociaux et de gouvernance.
Au-delà de prévenir les risques financiers, humains, opérationnels ou d’image, l’organisation assure la résilience de ses activités face au réchauffement climatique et à l’évolution des attentes de la société.
La mise en œuvre d’une démarche RSO se fonde sur le désir de contribuer au développement durable, mais également sur la nécessité d’impliquer les parties prenantes dans les prises de décision. Levier majeur, la RSO favorise une gouvernance plus participative qui :
À titre d’exemple, l’entrée en vigueur de la directive CSRD vient renforcer la publication d’informations extra-financières. D’un point de vue purement environnemental, la loi relative à la transition énergétique pour la croissance verte (LTECV) a notamment pour objectif de :
👉 Bien que l’implémentation d’une démarche RSO soit volontaire, la réglementation actuellement en vigueur oblige les organisations à adopter un comportement responsable.
La mise en œuvre de meilleures pratiques permet de réaliser des économies financières non négligeables. Le changement de comportement d’une organisation engendre des réductions des coûts à court, moyen et long termes liés :
Au-delà d’adopter un comportement responsable et éthique, une organisation entamant une démarche RSO contribue aux objectifs de développement durable. Toute organisation doit ainsi diminuer les impacts négatifs sur la biodiversité et les milieux naturels. C’est là tout l’intérêt de l’Agenda 2030 et des 17 ODD (Objectifs de Développement Durable définis par l’ONU) auxquels contribue la RSO.
Globalement, l’organisation a un impact bénéfique sur son territoire et la société en :
Avant toute chose, il convient de réaliser un état des lieux de l’organisation. L’objectif étant d’identifier les écarts entre l’existant et les orientations de la RSO, mais également de dégager des axes prioritaires.
En outre, une démarche RSO réussie doit répondre aux attentes de toutes les parties prenantes. En effet, le grand public fait preuve d’une très forte exigence en matière de respect des enjeux environnementaux et sociaux. Ne pas répondre à ces besoins revient à se tirer une balle dans le pied.
Une fois l’état des lieux réalisé, il convient d’échanger avec les parties prenantes sur leurs attentes de sorte à co-construire la démarche RSO en :
C’est pourquoi il convient de communiquer sur votre démarche en interne comme en externe en :
La mise en œuvre d’une stratégie RSO fait l’objet d’une amélioration continue. L’objectif ? Suivre et adapter les pratiques durables. À titre d’exemple, une organisation inscrite dans une démarche RSO :
L’organisation doit ainsi s’assurer que la mise en œuvre de telles actions apporte un réel bénéfice à la structure et limite les impacts environnementaux et sociaux.
Avant de mettre en œuvre une démarche RSO, il convient de réaliser le bilan carbone de votre organisation.
En mesurant la quantité de gaz à effet de serre générée par votre structure et en ciblant les principales sources d’émissions, il sera plus aisé d’identifier les meilleures pratiques à mettre en œuvre pour réduire vos impacts et réaliser des économies.
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