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Qu’est-ce que la Responsabilité Sociétale des Organisations (RSO) ?
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Blog > ESG / RSE > Qu’est-ce que la Responsabilité Sociétale des Organisations (RSO) ?

Qu’est-ce que la Responsabilité Sociétale des Organisations (RSO) ?

ESG / RSEInitiatives RSE
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Au vu du contexte actuel, toute structure doit prendre en compte les enjeux du développement durable. Après la RSE, c’est la RSO qui fait son apparition. Que faut-il savoir ?
ESG / RSE
2023-10-20T00:00:00.000Z
fr-fr

Du fait des enjeux économiques, environnementaux et sociaux actuels, la RSE (Responsabilité sociale des entreprises) est désormais appliquée dans une grande majorité d’entreprises. Moins populaire, la RSO (Responsabilité sociétale des organisations) poursuit les mêmes ambitions en s’adressant aux organisations de toutes tailles et de tous secteurs d’activité. 

Qu’est-ce que la RSO ? Comment l’intégrer au sein de son organisation ? Quelles sont les différences entre RSE et RSO ? Explications.

Qu’est-ce que la Responsabilité Sociétale des Organisations (RSO) ?

RSO, définition

La Responsabilité Sociétale des Organisations (RSO) est la contribution volontaire des organisations au développement durable.

Autrement dit, il s’agit de tout ce que met en place une entreprise pour améliorer son environnement et limiter ses impacts négatifs sur la société.

Dans ce contexte, ce concept permet aux organisations de démontrer la prise en compte des enjeux sociaux et environnementaux dans leur stratégie, leur gestion et leurs activités économiques en lien avec les parties prenantes

👉 La RSO permet d’identifier, puis de mettre en œuvre des pratiques plus responsables et se traduit par un comportement éthique et transparent.

Les principaux objectifs de la RSO

Au vu du contexte actuel, les organisations - au même titre que les entreprises - sont confrontées à des enjeux environnementaux, sociaux et sociétaux. Au-delà d’inciter les organisations à faire preuve de plus de transparence, la RSO a quatre objectifs : 

  • contribuer au développement durable, à la santé et au bien-être de la société ;
  • prendre en compte les attentes des parties prenantes ;
  • respecter les lois en vigueur et être compatible avec les normes internationales ;
  • être intégré dans l’ensemble de l’organisation et mis en œuvre dans les relations.

👉 Selon la MAIF, les associations s’auto-attribuent une note de maturité de 9,65/20 en matière de RSO.

Les six thématiques fondamentales abordées par la RSO

La conduite d’une stratégie RSO qui intègre les principes et les enjeux du développement durable répond à six principales thématiques :

  • les droits de l’homme, qui englobent le devoir de vigilance, le droit du travail, les droits économiques, sociaux ou encore culturels ;
  • les relations et les conditions de travail, qui désignent les relations employeur et employé, la santé ou encore la sécurité au travail ;
  • l’environnement, qui comprend la prévention de la pollution, la protection de la biodiversité, l’utilisation durable des ressources ou encore la lutte contre le changement climatique ;
  • la loyauté des pratiques, qui implique la lutte contre la corruption, la concurrence loyale, etc. ;
  • les consommateurs, thématique qui renvoie au service après-vente, à l’éducation, à la sensibilisation ou encore à la protection de la santé et de la sécurité des consommateurs ;
  • la communauté et le développement local, qui désignent l’éducation et la culture, la création d’emplois et le développement des compétences, par exemple.
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RSO et RSE : quelles différences et quelles similitudes ?

Deux démarches à l’objectif similaire, mais au champ d’application élargi

En 2011, la Commission européenne a défini la RSE (Responsabilité sociale des entreprises) comme étant : 

La responsabilité des entreprises vis-à-vis des effets qu’elles exercent sur la société.

Le concept de RSO est quant à lui né suite aux mutations sociales, économiques et climatiques vécues par la société. Il étend les principes de la RSE (destinés aux entreprises) à l’ensemble des organisations humaines (collectivités territoriales, associations, etc.).

C’est un fait : la mise en œuvre d’une stratégie, ainsi que des pratiques responsables et durables ne sont pas réservées aux entreprises. Au contraire, toute structure quelle qu'elle soit est vivement encouragée à mettre en œuvre une démarche de développement durable.

La norme ISO 26000

La RSE comme la RSO sont toutes deux encadrées par la norme internationale ISO 26000. Cette dernière définit le périmètre de mise en place de la RSE - c’est-à-dire les bases, les thèmes et les fils directeurs du concept de la RSE - et par extension, celui de la RSO. 

Autrement dit, la norme ISO 26000 soutient les organismes (entreprises comme organisations) dans l’atténuation de leur impact environnemental. Elle oriente la prise de décision, les stratégies et les pratiques d’une structure vers un comportement plus responsable.

Cependant, la norme ISO 26000 délivre des lignes directrices et non des exigences. C’est pourquoi elle n’est pas soumise à la certification.

Néanmoins, il est possible d’obtenir un label attestant de la démarche de l’organisation. Le label LUCIE, le label Engagé RSE de l’Afnor ou le label Fair For Life d’Ecocert peuvent être envisagés selon la maturité, la taille et le secteur d’activité de l’organisation.

👉 70 % des dirigeants associatifs pensent qu’être labellisé RSO aurait des effets positifs. [MAIF]

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cover vidéo youtube norme ISO 26000

Quels sont les avantages de la RSO ?

En questionnant un projet dans son ensemble, une organisation profite de multiples bénéfices.

Identifier et maîtriser les risques éventuels

En adoptant les meilleures pratiques possibles et en s’inscrivant dans une démarche d’amélioration continue, une organisation est en mesure d’identifier, puis d’anticiper les éventuels risques environnementaux, sociaux et de gouvernance. 

Au-delà de prévenir les risques financiers, humains, opérationnels ou d’image, l’organisation assure la résilience de ses activités face au réchauffement climatique et à l’évolution des attentes de la société. 

Répondre aux attentes des parties prenantes

La mise en œuvre d’une démarche RSO se fonde sur le désir de contribuer au développement durable, mais également sur la nécessité d’impliquer les parties prenantes dans les prises de décision. Levier majeur, la RSO favorise une gouvernance plus participative qui : 

  • renforce le bien-être des parties prenantes (collaborateurs, membres, population locale, élus de collectivités, partenaires, etc.) ;
  • augmente l’implication des équipes. Contribuer à un projet porteur de sens favorise l’engagement des collaborateurs et l’amélioration de la performance de l’organisation ;
  • améliore l’image de marque de la structure ;
  • prévient le greenwashing - les parties prenantes sont en droit de demander des preuves quant aux engagements de l’organisation ; 
  • renforce la crédibilité de l’organisation auprès des partenaires.
En adaptant son projet aux attentes des parties prenantes, l’organisation est en mesure de se différencier de ses concurrents et par conséquent, d’améliorer sa performance globale sur le long terme. 

Respecter la réglementation

Les thématiques de la RSO sont encadrées par de nombreux textes législatifs et réglementaires. 

À titre d’exemple, l’entrée en vigueur de la directive CSRD vient renforcer la publication d’informations extra-financières. D’un point de vue purement environnemental, la loi relative à la transition énergétique pour la croissance verte (LTECV) a notamment pour objectif de : 

  • renforcer l’indépendance énergétique de la France ;
  • réduire les émissions de gaz à effet de serre (GES) engendrées par la consommation énergétique des bâtiments ; 
  • développer les énergies renouvelables.

👉 Bien que l’implémentation d’une démarche RSO soit volontaire, la réglementation actuellement en vigueur oblige les organisations à adopter un comportement responsable.

Maîtriser les coûts

La mise en œuvre de meilleures pratiques permet de réaliser des économies financières non négligeables. Le changement de comportement d’une organisation engendre des réductions des coûts à court, moyen et long termes liés : 

  • à la réduction de la consommation énergétique ;
  • à la réutilisation du matériel évite l’achat de nouveaux équipements (et donc l’usage de nouvelles ressources) ;
  • à l’optimisation des processus.

Contribuer à la protection de l’environnement et à l’attractivité des territoires

Au-delà d’adopter un comportement responsable et éthique, une organisation entamant une démarche RSO contribue aux objectifs de développement durable. Toute organisation doit ainsi diminuer les impacts négatifs sur la biodiversité et les milieux naturels. C’est là tout l’intérêt de l’Agenda 2030 et des 17 ODD (Objectifs de Développement Durable définis par l’ONU) auxquels contribue la RSO.

Globalement, l’organisation a un impact bénéfique sur son territoire et la société en : 

  • créant des emplois ;
  • ayant recours à des prestataires et des entreprises locales ;
  • valorisant les territoires et en préservant le patrimoine.

Comment intégrer les principes RSO au sein de son organisation ?

Réaliser un état des lieux

Avant toute chose, il convient de réaliser un état des lieux de l’organisation. L’objectif étant d’identifier les écarts entre l’existant et les orientations de la RSO, mais également de dégager des axes prioritaires.

En outre, une démarche RSO réussie doit répondre aux attentes de toutes les parties prenantes. En effet, le grand public fait preuve d’une très forte exigence en matière de respect des enjeux environnementaux et sociaux. Ne pas répondre à ces besoins revient à se tirer une balle dans le pied.

Afin de veiller à la bonne mise en œuvre de la démarche RSO, l’organisation doit confier cette tâche aux membres les plus motivés par ce projet.

Élaborer une stratégie de mise en œuvre

Une fois l’état des lieux réalisé, il convient d’échanger avec les parties prenantes sur leurs attentes de sorte à co-construire la démarche RSO en : 

  • élaborant la stratégie de l’organisation en lien avec ses missions et ses valeurs ;
  • définissant un plan d’actions autour des six grandes thématiques RSO ;
  • déployant et pilotant les mesures à mettre en œuvre au sein de la gouvernance de l’organisation, son fonctionnement et ses relations avec ses parties prenantes.
La RSO est une démarche collective qui nécessite la sensibilisation de tous les collaborateurs et l’implication des parties prenantes.

Communiquer sur sa démarche RSO

La contribution volontaire de l’organisation au développement durable constitue un avantage majeur tant pour les organisations, les parties prenantes que les consommateurs.

C’est pourquoi il convient de communiquer sur votre démarche en interne comme en externe en :

  • partageant le plan stratégique avec les partenaires ;
  • intégrant la stratégie RSO dans la stratégie de l’organisation ;
  • valorisant les actions mises en place ;
  • communiquant sur la démarche RSO auprès des parties prenantes.

Évaluer régulièrement les pratiques

La mise en œuvre d’une stratégie RSO fait l’objet d’une amélioration continue. L’objectif ? Suivre et adapter les pratiques durables. À titre d’exemple, une organisation inscrite dans une démarche RSO : 

  • trie ses déchets ;
  • limite ses consommations d’eau et d’énergie ;
  • réduit ses déplacements ;
  • communique de façon totalement transparente sur ses performances ;
  • soutien l’économie locale ;
  • prône l’égalité homme-femme ;
  • a mis en place une politique de prévention des risques.

L’organisation doit ainsi s’assurer que la mise en œuvre de telles actions apporte un réel bénéfice à la structure et limite les impacts environnementaux et sociaux. 

Évaluez l’impact environnemental de votre organisation avec Greenly

Avant de mettre en œuvre une démarche RSO, il convient de réaliser le bilan carbone de votre organisation. 

En mesurant la quantité de gaz à effet de serre générée par votre structure et en ciblant les principales sources d’émissions, il sera plus aisé d’identifier les meilleures pratiques à mettre en œuvre pour réduire vos impacts et réaliser des économies.

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