Check-list : Les 7 étapes pour démarrer votre conformité CSRD
La directive CSRD impose de nouvelles exigences pour le reporting extra-financier. Voici les bases pour démarrer vos démarches de conformité sans jargon inutile.
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La Corporate Social Responsibility (CSR) est le nom anglais donné à la RSE (acronyme de « Responsabilité Sociétale des Entreprises »). Il s’agit d’intégrer les enjeux environnementaux et sociaux dans la prise de décision. Un enjeu de taille, à l’heure du réchauffement climatique. Tandis que les catastrophes naturelles se multiplient, une question se pose aux entreprises, indépendamment de leur taille et de leur secteur d’activité : comment mettre en œuvre au plus vite cette fameuse démarche CSR ? Voici nos conseils.
CSR, RSE… Deux acronymes désignant, en réalité, le même concept. Explications.
Utilisé à l’échelle internationale, l’acronyme CSR (Corporate Social Responsibility) est l’équivalent du terme français de “RSE” (Responsabilité Sociétale des Entreprises).
La norme ISO 26000 définit les sept grandes questions régissant cette démarche :
1 | La gouvernance de l’organisation |
2 | Les droits de l’homme |
3 | Les relations et les conditions de travail |
4 | L’environnement |
5 | La loyauté des pratiques |
6 | Les questions relatives aux consommateurs |
7 | Les communautés et le développement local |
Que l’on parle de CSR ou de RSE, il s’agit toujours d’une démarche volontaire de la part de l’organisation qui la met en œuvre.
Comment la RSE est-elle passée d’une considération conceptuelle à un outil quasi indispensable à la pérennité d’une entreprise ?
Les prémices de la RSE apparaissent au cours de l’Antiquité. Les citoyens estiment alors que la bonne gestion d’une entité - quelle qu’elle soit - ne doit pas coûter d’argent à la société, mais lui profiter.
Ce mode de pensée se poursuit ensuite tout au long du Moyen Âge, avec la naissance du concept « d’homme d’affaires respectable ». Ce dernier, lié à un code de valeurs précis, introduit ainsi un certain nombre de règles de conduite, afin d’inciter les commerçants à adopter des pratiques vertueuses, au regard de la société dans son ensemble.
Il faut cependant attendre la période de l’industrialisation pour que la notion de “Responsabilité des entreprises” fasse son apparition en tant que telle - dans le fonctionnement des grandes entreprises, notamment. C’est suite à cette prise conscience, par exemple, que des habitations à destination des salariés et de leurs familles commencent à voir le jour aux abords des entreprises.
Le concept de RSE tel que nous le connaissons aujourd’hui est véritablement apparu dans les années 1950, aux États-Unis. Il est initié par une communauté souhaitant augmenter les profits de leurs entreprise, tout en améliorant le système sociétal. À ce moment, ce mouvement est très minoritaire, néanmoins.
En 1953, Howard Bowen propose une première définition de la CSR dans son livre intitulé La responsabilité sociale du businessman, publié en 1953. La responsabilité sociale de l’entreprise désigne alors « l’obligation pour les hommes d’affaires de réaliser les politiques, de prendre les décisions et de suivre les lignes de conduite répondant aux objectifs et aux valeurs qui sont considérés comme désirables dans notre société ».
Dans les années 70, les liens entre la société et le monde des affaires commencent à se resserrer. De fait, les entreprises qui respectent et appliquent ce code moral se distinguent de leurs concurrents. Dans le cadre de la mondialisation, les préoccupations environnementales, sociales et économiques gagnent du terrain au cœur des débats. Les consommateurs sont de plus en plus critiques envers les entreprises qui ne prennent pas en compte ces problématiques : la RSE devient alors un principe majeur.
Rapidement, des réglementations voient le jour pour encadrer la RSE. Redoutant d’être distanciées par leurs concurrents, de plus en plus d’entreprises investissent le précieux segment.
Publiée par le ministère de l’Économie en 2023, la 5ème étude EcoVadis, « performances RSE des entreprises françaises et européennes, comparatif OCDE et BRICS », fait le point sur les performances françaises. En l’état, la France fait partie des meilleurs élèves de la performance RSE, avec un score global de 57,6/100 (la moyenne mondiale est de 50,3).
Ce premier domaine englobe uniquement les stratégies et les processus internes de l’entreprise. La responsabilité interne se focalise sur la dimension éthique d’une activité. Elle prend en compte la conformité juridique, la planification de croissance et l’efficacité économique, lesquelles dépendent de l’exécutif et influencent les décisions importantes.
Ce domaine central de responsabilité regroupe les domaines mesurables, ayant un impact direct sur l’environnement, la société et les parties prenantes.
Les entreprises ont des engagements à respecter auprès de leurs employés, en garantissant notamment :
En cas de mécontentement de la part des salariés, chaque établissement doit interagir de manière constructive avec les syndicats pour éviter les grèves.
L’entreprise a des engagements à tenir auprès de ses clients. De fait, elle ne doit pas les tromper, en survendant ses produits ou en partageant de fausses informations, dans le seul but d’augmenter ses ventes (une pratique pouvant d’ailleurs s’inscrire dans la notion de greenwashing). Ainsi, chaque client doit être informé correctement sur la fabrication, la composition (matériaux et matières premières utilisés) ou l’origine du produit. En outre, le fonctionnement et les prestations de l’entreprise doivent être cohérents avec les valeurs prônées par cette dernière.
Les investisseurs jouent un rôle important dans le succès de l’entreprise. C’est pourquoi, les relations avec ces derniers doivent être fondées sur l’honnêteté et la transparence. Dans le cas contraire, les sociétés non cotées en bourse peuvent s’en trouver menacées.
Également appelés le « quatrième pouvoir », les médias ont un impact énorme sur la visibilité de l’entreprise. Un article flatteur contribue à l’image positive d’une marque donnée, alors qu’une mauvaise presse peut ruiner sa réputation en un claquement de doigts. De fait, une bonne stratégie RSE permet de gérer la communication de l’entreprise et d’éviter ce cas de figure dévastateur. Il convient ainsi d’adopter un dialogue ouvert et honnête avec les journalistes, mais aussi d’assumer ses erreurs et ses mauvaises décisions au lieu de les cacher au public.
En ce qui concerne les organismes publics, il est une nouvelle fois question d’adopter une relation de travail honnête. Ainsi, l’entreprise est dans l’obligation de respecter les lois, les normes de qualité et les réglementations imposées par le pays où elle est installée.
En lien avec le point précédent, l’entreprise doit également veiller à ne pas perturber la qualité de vie des résidents locaux, au risque de salir l’image de la marque. Cela passe notamment par la pollution sonore et de l’environnement (l’eau potable, la flore ou la faune). Dans certains cas, le non-respect de cette responsabilité peut donner lieu à des démêlés avec la justice et les organisations de protection de l’environnement.
Souvent assimilée au terme de « citoyenneté d’entreprise », la responsabilité externe touche au social. Bien que les entreprises agissent en premier lieu sur leurs processus internes, elles ont aussi un devoir de charité.
À la portée de toutes les entreprises, le sponsoring permet de parrainer et/ou de soutenir des associations caritatives en lien avec leurs valeurs. Afin d’agir localement, l’établissement a la possibilité de parrainer des projets municipaux et des événements régionaux, par exemple. En outre, au-delà de soutenir un projet caritatif, l’entreprise est associée à ces institutions, lui permettant de gagner en visibilité.
Les donations restent le moyen le plus populaire d’augmenter le chiffre d’affaires et la visibilité de l’entreprise, tout en agissant pour une bonne cause. Ainsi, une partie des bénéfices liée à la vente de marchandises est reversée à l’occasion de marathons ou de galas de collecte de fonds.
Les employés qui souhaitent mener des activités sociales peuvent prendre un congé à cette fin (si réglementé par leur contrat de travail). Dans ce contexte, l’entreprise soutient, voire paie lesdites activités en les enregistrant comme temps de travail.
En France, la stratégie RSE possède bel et bien un cadre législatif et réglementaire, qui trouve son origine dans la loi NRE de 2001. Celle-ci oblige les entreprises à dévoiler leurs performances (financières et extra-financières) en matière de développement durable.
Par ailleurs, d’autres textes renforcent la CSR :
La loi du 9 novembre 2016 sur la lutte contre la corruption |
La loi du 27 mars 2017 relative au plan de vigilance des entreprises multinationales pour prévenir les risques environnementaux et sociaux |
les lois Grenelle I et II qui définissent les obligations en matière de reporting RSE (extra-financier), destinées aux entreprises de plus de 500 salariés |
la loi relative à la transition énergétique pour la croissance verte de 2015 |
La loi sur le devoir de Vigilance de 2016 |
La loi PACTE du 22 mai 2019 qui met en place trois grandes mesures. La prise en compte des enjeux sociaux et environnementaux, l’assimilation de sa raison d’être dans ses statuts et la création du statut « d’entreprise à mission » |
Néanmoins, aucune norme ne définit les standards de performance RSE. Il s’agit surtout de directives vouées à sensibiliser les entreprises aux politiques CSR. De fait, les entreprises ne sont pas soumises au contrôle de l’État.
Perçue comme une démarche lourde à mettre en place et non obligatoire, la CSR possède en réalité de nombreux avantages. Elle :
Attention : certaines entreprises tentent de tirer parti de la CSR pour améliorer leur image et leur chiffre d’affaires, sans adopter des pratiques éthiques et durables dans leur mode de fonctionnement. Cependant, avec l’arrivée d’Internet, ces entreprises irresponsables peuvent être facilement épinglées par leurs clients et les médias.
Vous ne savez pas par où commencer ? Découvrez nos cinq astuces pour mener une stratégie RSE équilibrée et cohérente.
Les objectifs de la RSE dépendent des valeurs et de l’activité de l’entreprise. Si vous souhaitez mettre en œuvre une politique RSE centrée sur l’environnement, il est intéressant de conduire au préalable :
Ces outils stratégiques vous permettront de savoir où concentrer vos efforts et d’établir un plan d’action efficace pour produire mieux, tout en améliorant votre impact social et environnemental. Par la suite, ils pourront également vous aider à évaluer vos progrès.
Après avoir identifié des objectifs adaptés, il est temps de co-construire votre stratégie CSR avec vos clients et vos employés. Comment améliorer leur expérience ? Comment consommer plus responsable ? Préparez une série de questions destinées à mieux appréhender les attentes de chacun, mais aussi d’y apporter des réponses adaptées.
Les dirigeants de l’entreprise doivent assumer leur démarche RSE et intégrer les parties prenantes dans leurs décisions. Pour que cette démarche soit viable, chaque salarié doit être investi et motivé au quotidien.
Toutes les parties prenantes ont un rôle à jouer dans la démarche CSR de l’entreprise. Cela passe par des actions quotidiennes pour sensibiliser vos équipes : réduction des déchets, limitation du gaspillage de ressources ou utilisation durable des ressources naturelles. Pour améliorer le bien-être et l’engagement des équipes, l’entreprise doit former ses salariés sur ces thématiques.
Une fois les équipes investies dans ce projet porteur de sens, l’entreprise peut partager publiquement son engagement. Ainsi, la stratégie CSR doit devenir partie intégrante de l’identité de l’entreprise via la communication et le marketing (articles de blog, posts sur les réseaux sociaux, vidéos, etc.). Une telle démarche permet en effet de véhiculer ces messages auprès des consommateurs soucieux de l’environnement et de se distinguer des concurrents moins engagés.
La stratégie RSE contribue à l’amélioration de la société et à la protection de l’environnement grâce à des actions responsables. Elle est donc indispensable pour devenir une entreprise engagée. L’intégration de la démarche RSE dans la politique d’entreprise n’est certes pas obligatoire, mais elle incarne un atout stratégique indéniable.
Créé par Greenly, ESG Connect est une communauté regroupant des leaders et passionnées de la RSE. Elle a été créée dans le but d’aider et d’inspirer les acteurs du développement durable en entreprise dans le cadre de leur transition vers un modèle plus vert.
Les membres de l'ESG Connect ont ainsi la possibilité d’échanger régulièrement via un canal de discussion, mais également de se réunir autour d’évènements (meet up, séminaires, webinaires) et d'aborder de nombreuses thématiques RSE avec des intervenants du métier.
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Greenly est un expert de la méthode Bilan Carbone®. Mieux : c'est la plateforme des entreprises qui souhaitent s'engager pour le climat, quels que soient leur secteur d'activité, leur taille ou leur budget.
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