Tout savoir sur le réchauffement climatique
Le réchauffement climatique incarne certainement le plus grand défi du XXIe siècle. Mais de quoi s’agit-il précisément ?
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Les solutions de Greenly
Le chauffage au gaz est un système de production de chaleur utilisé par 42 % de Français.
Dans le détail, le chauffage résidentiel et tertiaire représente 30 % des émissions de gaz à effet de serre (GES) françaises et est le plus gros poste de consommation énergétique des bureaux (50 %). 💥
Un impact environnemental conséquent auquel contribue le chauffage au gaz. Alors, quels sont les avantages et les inconvénients de ce système de chauffage ? Quelles sont les alternatives peu émissives et peu énergivores ? Qu’en dit la réglementation ? Greenly fait le point. 👀
Le chauffage au gaz est l’un des systèmes de chauffage les plus utilisés par les Français (en 2020, en France, le bouquet énergétique primaire réel se composait de 15,8 % de gaz naturel). Installé dans les logements sous forme d’une chaudière, ce système produit de la chaleur qu’elle distribue à l’ensemble des radiateurs du logement, ainsi qu’au réseau d’eau chaude sanitaire. 💦
Pour faire simple, le fonctionnement de l’appareil s’effectue en circuit fermé. Les étapes suivantes se répètent donc à l’infini :
Le chauffage au gaz comporte de multiples avantages - ce n’est pas pour rien qu’il est le système de chauffage le plus courant :
Comme son nom l’indique, la chaleur produite par un chauffage au gaz est issue du gaz naturel, l’une des trois énergies fossiles avec le pétrole et le charbon. Or, bien qu’elle soit considérée comme le combustible fossile le plus propre, l’extraction, l’acheminement et l’utilisation de ce type d’énergie contribue au réchauffement climatique et est dangereuse pour la santé humaine. ❌
En effet, le gaz est un combustible toxique et inflammable pouvant mettre en danger les consommateurs n’effectuant pas l’entretien régulier - et obligatoire - de leur chaudière (cette dernière doit être parfaitement étanche et justifier d’un brûleur fonctionnel). 🔎
En outre, l’utilisation d’un chauffage alimenté par une énergie fossile rejette des particules fines (notamment du monoxyde de carbone et du dioxyde de soufre) dans l’air intérieur.
👀 Selon l’OMS, chaque année, cette pollution est à l’origine de 3,2 millions de décès.
Au-delà d’être particulièrement émissive, l’énergie fossile est également disponible en quantité limitée. Sur la base de notre utilisation actuelle, le BP Statistical Review of World Energy 2020 estime qu’il reste :
En définitive, le chauffage au gaz est mauvais pour l’environnement, notre santé comme pour nos portefeuilles ! Récemment, le tarif réglementé de cette énergie fossile a connu une forte hausse (plus de 50 % entre juin et octobre 2021) avant d’être gelé par le « bouclier tarifaire » du gouvernement.
Autant de paramètres qui incitent la France à réduire sa dépendance énergétique, puisque 98 % du gaz naturel que nous utilisons est importé de Norvège, d’Algérie, de Russie et des Pays-Bas. 👋
La pollution engendrée est telle que depuis le 1er janvier 2022, la RE2020 (Réglementation Environnementale 2020) proclame l’interdiction d’installer des systèmes de chauffage au gaz dans les logements individuels neufs. 🏗️
En vue de décarboner le secteur du BPT, cette réglementation est également valable pour les chaudières gaz à condensation, pourtant considérées comme plus écologiques.
👀 À titre d’information : en vue de réduire les émissions GES du secteur du BTP, ladite réglementation fixe un seuil d’émissions maximum de 4 kgCO2/m2/an pour les maisons individuelles. Or, le chauffage au gaz naturel dépasse largement cette limite, puisqu’il représente 227 gCO2e pour 100 m².
Concernant les logements collectifs, l’installation du chauffage au gaz est encore possible. Néanmoins, dès 2025, la disparition du gaz s’effectuera progressivement, le seuil maximum d’émissions de CO2 n’incluant pas ces systèmes de chauffage polluants. 💯
Ce dernier est prévu à 8 kg CO2eq/m²/an pour les logements collectifs raccordés à un réseau de chaleur urbain et à 6,5 kg CO2eq/m²/an pour les autres logements.
En 2028, le seuil sera de 6,5 kg CO2eq/m²/an.
La solution ? Se tourner vers des systèmes de chauffage à énergies renouvelables.
Face à une réglementation qui se durcit, l’installation du chauffage au gaz est de moins en moins attrayante. Au-delà d’être nocive pour l’environnement, cette forme de chauffage ne fait plus l’objet d’aides financières intéressantes. 👎
Depuis le 1er janvier 2023, préférant miser sur la rénovation énergétique du BTP français, l’État n’accorde plus le moindre centime d’aide MaPrimeRénov’ pour les chaudières gaz à condensation. Il en est de même pour le Coup de pouce chauffage, le gaz naturel étant une énergie fossile. Seule la Prime énergie permet d’obtenir 400 € en moyenne.
✍️ Bon à savoir : le prix moyen d’une chaudière fonctionnant au gaz varie entre 500 et 2 500 € alors qu’une chaudière à condensation vaut entre 3 000 et 6 000 €.
La pompe à chaleur est un système qui absorbe la chaleur dans l’eau, le sol et dans l’air pour la transférer dans le circuit de chauffage du logement. Issu de sources gratuites, inépuisables et naturelles, ce système fonctionne selon trois manières différentes :
👉 La pompe à chaleur génère trois à quatre fois moins de CO2 qu’une chaudière à énergie fossile. Ce système permet d’économiser 70 % des consommations de chauffage d’un bâtiment.
En outre, il s’agit du système de chauffage le plus installé dans les structures neuves. Au vu de ses performances et de son faible impact environnemental, la pompe à chaleur fait l’objet d’aides financières particulièrement intéressantes. 💰
Effectivement, une partie du montant de l’installation d’une PAC peut être couverte par MaPrimeRénov’ (jusqu’à 5 000 € pour un ménage aux revenus très modestes) pouvant être cumulée avec l’éco-prêt à taux 0 (permettant de financer jusqu’à 50 000 € de travaux).
Le chauffage au bois - ou chauffage biomasse - est une alternative renouvelable pouvant prendre deux formes :
Contrairement aux idées reçues, les énergies renouvelables ne sont pas hors de prix. Disponible en grande quantité dans l’Hexagone, le bois est d’ailleurs l’énergie de chauffage la moins chère du marché. 📉
Par ailleurs, les systèmes modernes de chauffage au bois associent performance et protection de l’environnement, corrigeant les principaux défauts des anciens systèmes (qui ont depuis été encadrés par le label Flamme Verte). En effet, les modèles précédents étaient très émissifs en particules fines.
Enfin, il convient de tirer parti de l’énergie solaire grâce à une installation solaire thermique. La mise en œuvre de ces panneaux a un double intérêt puisqu’en absorbant la chaleur du soleil, il produit à la fois de l’eau chaude sanitaire (entre 50 et 80 % des besoins) et du chauffage (entre 25 et 60 % des besoins).
✍️ À noter : sur une année, le système solaire combiné permet de produire 30 % d’énergie propre et renouvelable.
Oui, le chauffage électrique peut tout à fait être à faible impact s’il est alimenté en électricité verte - c’est-à-dire que l’électricité est produite à partir de sources d’énergie renouvelable au lieu de provenir d’usines à charbon ou du nucléaire. ☢️
De fait, on dénombre trois formes de radiateurs peu énergivores :
Le chauffage occupe-t-il une place importante dans l’empreinte carbone de votre entreprise ? Afin de connaître le poste le plus émissif de votre activité, procédez à la réalisation d’un bilan carbone.
Avant de l’adopter, découvrez l’outil Greenly lors d’une démonstration gratuite et sans engagement ! 👋