
Comprendre les scopes d’émissions 1, 2 et 3
Pour évaluer correctement son empreinte carbone, une entreprise doit étudier ses scopes d'émissions 1, 2 et 3. Mais de quoi s'agit-il ?
ESG / RSE
Secteurs d'activité



Le QHSE (Qualité, Hygiène, Sécurité, Environnement) s'impose comme un métier stratégique dans les organisations modernes, face aux enjeux croissants de conformité réglementaire et de responsabilité sociale et environnementale. Au cœur des enjeux de performance et de durabilité, les experts QHSE incarnent une fonction essentielle : prévenir les risques, perfectionner les processus et assurer la pérennité des organisations. Un métier d’avenir, à la fois porteur de sens, d’opportunités et d’influence stratégique.
Selon vos ambitions, plusieurs parcours peuvent être envisagés pour appréhender le monde QHSE (Qualité, Hygiène, Sécurité, Environnement).
| Parcours | Voies possibles |
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Technicien HSE
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Les formations scientifiques ou technologiques (STL, STI2D) ouvrent les portes de ce métier.
Au niveau bac, ces filières permettent d’accéder à des BTS ou DUT en hygiène, sécurité ou environnement, qui constituent le socle indispensable pour évoluer vers des fonctions techniques. |
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Responsable HSE
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Pour les cadres, un BTS ou DUT en hygiène, sécurité ou environnement reste la base, complété par une licence professionnelle ou un master QHSE accessible après un bac+2.
Les écoles d'ingénieurs généralistes ou spécialisées offrent également un accès privilégié à des postes d’encadrement et de pilotage d’équipe. |
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Masters spécialisés
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Les écoles d'ingénieurs et universités proposent des masters spécialisés permettant de se perfectionner dans les domaines du management QHSE, de l’audit ou de la conformité.
Des formations continues et certifications professionnelles (ISO, audit interne, sécurité industrielle) jalonnent ensuite tout le parcours, garantissant une évolution constante des compétences. |
La clé ? Combiner théorie académique et compétences pratiques en terrain.
Métier QHSE, un métier d’avenir...
France Travail
D’après une étude menée par l’Afnor, la fonction QSE apparaît désormais comme un pilier stable de l’entreprise : près de 94 % des professionnels exercent en CDI, et plus de la moitié (58 %) portent le titre de responsable, signe d’une reconnaissance affirmée de leur rôle stratégique (source : Afnor, 2025).
Les professions QHSE sont largement représentées dans l'industrie, la construction et les services. Les débouchés qui découlent de cette formation sont :
À noter ! Les secteurs porteurs : énergie, chimie, agroalimentaire, travaux publics (BTP), santé.
Le marché s’avère particulièrement porteur : la demande excède l’offre, les rémunérations évoluent à la hausse et les carrières s’ouvrent à l’international, dans un contexte d’économie mondialisée. Un atout majeur face aux mutations réglementaires (ISO 9001, 45001 et 14001).
QHSE, définition
Institut Supérieur de l'Environnement
Acronyme de « Qualité Hygiène Sécurité Environnement », la QHSE s’intègre aux processus de l’entreprise et veille au respect des normes tout au long de la chaîne de production. On retrouve également l’utilisation d’autres abréviations telles que HSSE – Hygiène, Sécurité, Sûreté, Environnement –, QSE – Qualité, Sécurité, Environnement – ou encore HSE – Hygiène, Sécurité, Environnement.
L'approche QHSE (Qualité, Hygiène, Sécurité, Environnement) a pour objectif de s'assurer que l'entreprise opère en toute sécurité, avec responsabilité et en respectant les normes réglementaires (ISO 9001, ISO 45000, ISO 14001, etc.). Elle veille à la fois sur la qualité des produits et services, la protection de l'environnement et le bien-être des employés. Au bout du compte, c'est une approche globale qui cherche à concilier l'efficacité économique, la protection des personnes et la préservation de l'environnement.
Responsable QSE : quelles missions, quel avenir
QUALIBLOG
Bien que cette approche de gestion puisse sembler restrictive à première vue, elle offre en réalité plusieurs opportunités pour accroître l'efficacité et la rentabilité de l'entreprise.
Concrètement, mettre en place un système de management QHSE consiste à structurer le fonctionnement de l’entreprise. Cela passe par la rédaction de procédures (pour les audits, la gestion des non-conformités, les incidents, la maintenance…), la formation du personnel, le suivi d’indicateurs (taux d’accidents, conformité, qualité) et la revue régulière des processus.
La qualité constitue aussi un véritable levier de performance : elle aide les organisations à réduire les coûts de non-qualité en instaurant des méthodes qui visent la réussite du « premier coup » (source : DUMAS - Dépôt Universitaire de Mémoires Après Soutenance).
QSE, des métiers d'avenir - Les métiers préparés
ESQESE
Les bénéfices engrangés par la politique QHSE vous ont conquis ? Sachez que la démarche QHSE fait l’objet d’une certification volontaire. Pour obtenir ce précieux sésame, il suffit de respecter les trois normes qui composent la QHSE, puis de faire l’objet d’un processus de validation auprès d’un organisme agréé – à l’image de l’AFNOR.
La mise en œuvre de la QHSE – et par extension des trois normes qui la composent – peut être couplée avec une démarche RSE – Responsabilité Sociétale des Entreprises – pour accroître les performances de l’entreprise.
Dès lors, regrouper ces deux démarches contribue à définir des objectifs, optimiser les systèmes de management de l’entreprise et planifier les actions à mener.
Le responsable QHSE supervise la mise en œuvre d'un cadre normatif structuré autour de trois piliers :
À noter ! Dans le contexte d'une politique QHSE, il est primordial de se conformer à la norme ISO 9001 qui fournit des instructions pour un système de gestion de la qualité (SGQ).
Au-delà de ces normes universelles, l'entreprise doit se conformer à des référentiels sectoriels (HACCP en agroalimentaire, BPF, normes hospitalières) et aux obligations légales d'hygiène et de documentation.
Que fait concrètement le responsable QHSE ? L’application des normes repose sur un cycle continu, ce qui permet de mettre en œuvre les démarches simultanément plutôt que de les appliquer de manière séquentielle. Concrètement, cela implique d’identifier et d’évaluer les risques, de mettre en place des procédures écrites, de réaliser des audits internes et externes, puis d’obtenir une certification délivrée par des organismes accrédités. Pour les enjeux environnementaux, cela comprend la gestion d’un système de management environnemental (SME), le calcul du bilan carbone et l’analyse du cycle de vie des produits.
Enfin, les normes RSE (ISO 26000) complètent cette démarche en intégrant la responsabilité sociale. Le responsable QHSE garantit la conformité continue, anticipe les écarts et mobilise tous les collaborateurs autour de ces standards.
L'audit QHSE est le mécanisme clé de vérification de la conformité aux normes ISO 9001, 14001 et 45001. Le responsable QHSE supervise deux types d'audits complémentaires :
Les audits QHSE
1. les audits internes
(menés régulièrement par l'entreprise elle-même pour identifier les écarts et corriger les dysfonctionnements) ;
2. et les audits externes
réalisés par des organismes certificateurs agréés comme l'AFNOR pour valider la conformité et obtenir la certification).
La fréquence des audits internes doit être calibrée en fonction des risques identifiés et des résultats antérieurs—généralement annuels ou semestriels. Les audits externes suivent un calendrier défini par l'organisme certificateur (audit initial, puis audits de suivi et de renouvellement tous les trois ans).
Le processus d'audit suit la logique de la roue de Deming : planification (définir le périmètre et les critères), mise en œuvre (collecte de preuves sur le terrain), évaluation (analyse des résultats) et amélioration (mise en place d'actions correctives). Chaque audit produit un rapport détaillé documentant les constats, les non-conformités mineures ou majeures, et les points forts.
Quel est le rôle du responsable QHSE dans la conduite d’audit ? Le responsable QHSE pilote l'élaboration des plans d'action correctives : identifier la cause racine, définir des solutions, assigner les responsabilités et les délais, puis suivre leur mise en œuvre. Cette démarche d'amélioration continue garantit que l'entreprise reste alignée sur ses obligations réglementaires et ses engagements de certification.
La différence entre QHSE et QSE tient essentiellement à l’étendue du champ couvert. Le QSE regroupe la Qualité, la Sécurité et l’Environnement, tandis que le QHSE y ajoute la dimension d’Hygiène, souvent essentielle dans les secteurs comme l’agroalimentaire ou la santé. Cette nuance traduit une approche plus complète du management des risques et de la conformité. En pratique, les deux visent le même objectif : garantir la performance globale et la responsabilité de l’entreprise.
Responsable QHSE : métier, missions et salaire
Jobs that makesense
À noter qu’un salaire de responsable QHSE peut être plus élevé, et se situe donc la tranche la plus haute mentionnée ci-dessus (aux alentours de 40 000 € brut par an en moyenne).
Un bon logiciel QHSE doit permettre à l’entreprise de simplifier et automatiser la gestion QHSE globale. Pour y parvenir, le logiciel doit donner à l’entreprise les moyens de :
D’après le comparateur de logiciels B2B, les meilleurs logiciels QHSE sont : WinLassie, Enablon, Gensuite ou Quality SaaS. Ces logiciels garantissent conformité, réduction des risques et simplification de vos audits (source : Appvizer).