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Flux physiques et flux monétaires : la méthodologie Greenly
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Flux physiques et flux monétaires : la méthodologie Greenly

ESG / RSEBilan Carbone®
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Calculatrice
Un flux physique calcule une émission de CO2e à partir d’une donnée concrète (km, tonnes, etc.), tandis qu’un flux monétaire d'une dépense financière (€).
ESG / RSE
2025-12-05T00:00:00.000Z
fr-fr

Les flux physiques représentent les échanges tangibles de biens ou de services, mesurés par des unités concrètes telles que la quantité, le poids ou la distance parcourue. Les flux monétaires correspondent à la valeur financière de ces échanges, traduite par les montants des transactions ou des règlements. Ensemble, ces deux types de flux offrent une double perspective essentielle pour analyser l’impact environnemental d'une entreprise.

Alors, concrètement, comment nos experts chez Greenly les prennent-ils en compte dans le cadre de l’évaluation environnementale de votre entreprise ?

Flux physiques et flux monétaires, de quoi parle-t-on ?

Flux physiques

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Les flux physiques ou « flux réels » englobent les données physiques relatives au fonctionnement de l’entreprise. Ils sont exprimés en termes massiques (kg achetés ou transformés), en distances parcourues (km parcourus) ou encore en unité (nombre de produits vendus).

Dans le cadre de la réalisation d'un Bilan Carbone®, les flux physiques peuvent être : 

  • internes (comme un camion transportant des produits semi-finis d'un site A à un site B, tous deux possédés par l'entreprise) ;
  • externes, auquel cas ils englobent : 

The timeline below will breakdown how companies disclose through the CDP:

  • 1. Les flux de biens entrants

    Ce sont les matières premières et les fournitures, nécessaires à la fabrication de la marchandise ou au fonctionnement courant de l’entreprise).

  • 2. Les flux de services entrants

    comme le nettoyage des locaux, la maintenance des machines, ou encore la prestation d’un consultant en informatique.

  • 3. Les flux de biens sortants

    Comme la vente de produits finis.

  • 4. Les prestations de services

    Comme une entreprise de conseil qui vend ses missions d’audit à ses clients, ou une société informatique qui fournit un service de support technique.

Flux monétaires

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Les flux financiers font référence aux dépenses notées dans les livres comptables d'une société. Ces données financières ou comptables représentent en réalité les flux concrets, étant donné que chaque mouvement, chaque livraison, chaque opération réalisée par les acteurs impliqués engendre des paiements (une facture d'énergie, des frais de déplacement ou des décaissements).

Les flux financiers se divisent en deux catégories : 

  • les flux sortants, c’est-à-dire les paiements réalisés par l’entreprise au profit de ses fournisseurs, de ses salariés, de l’État (impôts) ou le remboursement de prêts bancaires ;
  • les flux entrants, à savoir les paiements réalisés par les consommateurs qui achètent la marchandise (biens et/ou services) de l’entreprise.

Comment sont pris en compte les flux physiques et monétaires dans le cadre d'un Bilan Carbone® ?

La réalisation d’un Bilan Carbone® consiste à mesurer toutes les émissions de gaz à effet de serre générées par les activités d’une entreprise. Pour cela, il est essentiel de commencer par délimiter précisément le périmètre de l’analyse, puis de collecter les données d’activité (donc les flux physiques et monétaires) ainsi que les facteurs d’émission indispensables pour effectuer le calcul.

Les flux physiques et monétaires se réfèrent à diverses origines d'émissions, typiquement classées en catégories d’émissions: les scopes 1, 2 et 3, conformément à des méthodologies établies (Bilan Carbone®, GHG Protocol, etc.). Dans le cadre d’un Bilan Carbone®, voici comment sont pris en compte les flux physiques et monétaires :

  1. les flux physiques sont convertis en émissions de gaz à effet de serre grâce aux facteurs d’émission, exprimés en kg CO2eq par unité physique, c’est-à-dire par quantité réelle mesurable comme un kilomètre parcouru, un litre de carburant consommé, ou une tonne de matière utilisée. Par exemple, pour le transport, on calcule la quantité de CO2e émise par kilomètre parcouru (kgCO2eq/km) ;
  2. les flux monétaires sont également convertis en émissions de gaz à effet de serre en appliquant une méthode similaire à celle des flux physiques. On estime la quantité de CO2eq liée aux dépenses de l’entreprise (factures, achats, etc.), en appliquant un ratio spécifique, qui indique combien de kilogrammes de CO2eq sont émis en moyenne pour chaque euro dépensé. Par exemple, si un achat génère en moyenne 5 kg CO2eq par euro, une dépense de 1 000 € correspondra à 5 000 kg CO2eq.

Une fois les données d’activités collectées (comme les kilomètres parcourus ou les euros dépensés), on les multiplie par les facteurs d’émission correspondants pour obtenir la quantité de CO2 équivalent générée. Par exemple, si vous avez parcouru 100 km et que le facteur est de 0,2 kg CO2eq/km, cela représente 20 kg CO2eq émis.

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Un facteur d’émission est un coefficient convertisseur permettant de transformer une donnée (physique ou monétaire) en émissions de CO2 équivalent, notées CO2éq ou CO2e. À titre indicatif, la Base Empreinte® de l’ADEME contient plus de 5 000 facteurs d'émissions. Et Greenly dans tout ça ? Notre base dynamique rassemble plus de 350 000 facteurs d’émission, avec des valeurs spécifiques par secteur et par localisation.

Comment Greenly prend en compte les flux matériels et financiers dans son analyse carbone ?

À première vue, on pourrait penser que l’analyse des dépenses d’une entreprise équivaut à une analyse des flux physiques. Or, chaque approche remplit ses propres objectifs.

Flux monétaires vs flux physiques : pourquoi les deux sont indispensables ?

  1. les flux monétaires fournissent une vue globale basée sur les dépenses, mais seuls, ils ne couvrent pas l’ensemble des émissions et manquent de précision. Ils s'avèrent toutefois très utiles pour prendre en compte les émissions liées aux achats de biens et de services pour lesquels une collecte de données physiques serait trop chronophage ;
  2. les flux physiques, en s’appuyant sur des données tangibles comme les kilomètres parcourus ou les tonnes de matières consommées, permettent un calcul plus précis et détaillé.

La stratégie hybride de Greenly

Concrètement, Greenly catégorise d’abord les dépenses, puis enrichit l’analyse carbone avec des données physiques précises et des facteurs d’émission affinés, garantissant ainsi une évaluation fiable, indépendamment des variations de prix.

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L’approche physique est privilégiée dans le cas où les données existent déjà (facteurs d’émissions d’un processus, d’une activité, d’un produit). Cela permet de refléter l'impact réel de l'entreprise et d'inscrire le bilan de comptabilité carbone dans une perspective à long terme. Dans l'hypothèse où toutes les données sont disponibles, l'approche physique est privilégiee, sauf pour l'achat de services.

Ainsi, Greenly fusionne les deux méthodes, de manière à ce que :

  • à gagner en précision ;
  • obtenir une analyse très exhaustive des activités de ses clients ;
  • à combler le manque d'information (via le monétaire).

Ce choix n’est pas anodin : il rejoint les conclusions de l’Association Bilan Carbone (ABC) :

Tribune – Évaluer l’impact carbone de mes dépenses, est-ce suffisant pour réussir ma transition ?

Association pour la transition Bas Carbone, 2021

Dans un article de 2021, l'ABC alerte sur le risque de se baser uniquement sur les données comptables pour établir un Bilan Carbone®, car cela pourrait dissimuler des émissions significatives : « seule l'approche en flux physique peut induire la transformation des organisations », plutôt qu'un « bilan simplifié en trois étapes ».

Greenly, la plateforme qui facilite chaque étape de votre comptabilité carbone

Greenly offre à ses clients la possibilité d'importer aisément n'importe quel type de document. Elle se conforme au niveau de précision disponible pour chaque entreprise, prévenant ainsi toute obstruction à l'entrée et assurant une accessibilité optimale pour les structures de toutes dimensions.

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La collecte des données physiques est simplifiée via l’utilisation de “modules” disponibles sur la plateforme Greenly. Au-delà des données physiques, Greenly facilite la quantification des flux monétaires par une intégration directe du fichier d’écriture comptable de l'entreprise. Notre système filtre automatiquement les données pertinentes—dépenses d'achats de biens, services et équipements—pour alimenter le bilan carbone sans exposition des données sensibles.

Cette approche hollistique transforme la réalisation d'un bilan carbone d'une tâche complexe en un processus streamline et maîtrisé.

Faites appel à Greenly pour réaliser le bilan complet de votre structure, et réservez votre démo avec l'un de nos experts climat !

Pourquoi les approches physiques et monétaires sont-elles utilisées ?

Les approches physiques et monétaires sont complémentaires, car elles capturent différents aspects de l'activité d'une entreprise. L'approche physique mesure directement les consommations réelles (énergie, carburant, déchets) et offre une précision maximale pour les données disponibles. L'approche monétaire permet de couvrir les émissions indirectes et les postes difficiles à mesurer physiquement. Ensemble, elles offrent une vision complète et exhaustive de l'empreinte carbone réelle d'une entreprise. Sans l'approche monétaire, les émissions indirectes majeures seraient ignorées. C'est pourquoi les deux sont indispensables.

En outre, le fait de convertir les flux physiques et les flux monétaires en émissions permet de prendre conscience de plusieurs points importants : 

  • des actions les plus polluantes et, par extension, les postes d’émissions sur lesquels agir en priorité ;
  • de votre dépendance à certains flux ;
  • des risques pris par nos entreprises (financiers, réglementaires, réputation ou encore d’approvisionnement) ;
  • des opportunités qui s’offrent à votre entreprises, à l’image de nouveaux marchés.

Enfin, cet exercice simplifie l’élaboration d’un plan de transition qui soit à la fois réaliste, tangible et efficace. 

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