
Comprendre le principe et l'analyse de double matérialité
La double matérialité, pilier de la CSRD, rend désormais indissociables les performances environnementales et financières d'une entreprise. Explications.
ESG / RSE
Secteurs d'activité



Les flux physiques représentent les échanges tangibles de biens ou de services, mesurés par des unités concrètes telles que la quantité, le poids ou la distance parcourue. Les flux monétaires correspondent à la valeur financière de ces échanges, traduite par les montants des transactions ou des règlements. Ensemble, ces deux types de flux offrent une double perspective essentielle pour analyser l’impact environnemental d'une entreprise.
Alors, concrètement, comment nos experts chez Greenly les prennent-ils en compte dans le cadre de l’évaluation environnementale de votre entreprise ?
Les flux physiques ou « flux réels » englobent les données physiques relatives au fonctionnement de l’entreprise. Ils sont exprimés en termes massiques (kg achetés ou transformés), en distances parcourues (km parcourus) ou encore en unité (nombre de produits vendus).
Dans le cadre de la réalisation d'un Bilan Carbone®, les flux physiques peuvent être :
The timeline below will breakdown how companies disclose through the CDP:
1. Les flux de biens entrants
Ce sont les matières premières et les fournitures, nécessaires à la fabrication de la marchandise ou au fonctionnement courant de l’entreprise).
2. Les flux de services entrants
comme le nettoyage des locaux, la maintenance des machines, ou encore la prestation d’un consultant en informatique.
3. Les flux de biens sortants
Comme la vente de produits finis.
4. Les prestations de services
Comme une entreprise de conseil qui vend ses missions d’audit à ses clients, ou une société informatique qui fournit un service de support technique.
Les flux financiers font référence aux dépenses notées dans les livres comptables d'une société. Ces données financières ou comptables représentent en réalité les flux concrets, étant donné que chaque mouvement, chaque livraison, chaque opération réalisée par les acteurs impliqués engendre des paiements (une facture d'énergie, des frais de déplacement ou des décaissements).
Les flux financiers se divisent en deux catégories :
La réalisation d’un Bilan Carbone® consiste à mesurer toutes les émissions de gaz à effet de serre générées par les activités d’une entreprise. Pour cela, il est essentiel de commencer par délimiter précisément le périmètre de l’analyse, puis de collecter les données d’activité (donc les flux physiques et monétaires) ainsi que les facteurs d’émission indispensables pour effectuer le calcul.
Les flux physiques et monétaires se réfèrent à diverses origines d'émissions, typiquement classées en catégories d’émissions: les scopes 1, 2 et 3, conformément à des méthodologies établies (Bilan Carbone®, GHG Protocol, etc.). Dans le cadre d’un Bilan Carbone®, voici comment sont pris en compte les flux physiques et monétaires :
Une fois les données d’activités collectées (comme les kilomètres parcourus ou les euros dépensés), on les multiplie par les facteurs d’émission correspondants pour obtenir la quantité de CO2 équivalent générée. Par exemple, si vous avez parcouru 100 km et que le facteur est de 0,2 kg CO2eq/km, cela représente 20 kg CO2eq émis.
Un facteur d’émission est un coefficient convertisseur permettant de transformer une donnée (physique ou monétaire) en émissions de CO2 équivalent, notées CO2éq ou CO2e. À titre indicatif, la Base Empreinte® de l’ADEME contient plus de 5 000 facteurs d'émissions. Et Greenly dans tout ça ? Notre base dynamique rassemble plus de 350 000 facteurs d’émission, avec des valeurs spécifiques par secteur et par localisation.
À première vue, on pourrait penser que l’analyse des dépenses d’une entreprise équivaut à une analyse des flux physiques. Or, chaque approche remplit ses propres objectifs.
Concrètement, Greenly catégorise d’abord les dépenses, puis enrichit l’analyse carbone avec des données physiques précises et des facteurs d’émission affinés, garantissant ainsi une évaluation fiable, indépendamment des variations de prix.
L’approche physique est privilégiée dans le cas où les données existent déjà (facteurs d’émissions d’un processus, d’une activité, d’un produit). Cela permet de refléter l'impact réel de l'entreprise et d'inscrire le bilan de comptabilité carbone dans une perspective à long terme. Dans l'hypothèse où toutes les données sont disponibles, l'approche physique est privilégiee, sauf pour l'achat de services.
Ainsi, Greenly fusionne les deux méthodes, de manière à ce que :
Ce choix n’est pas anodin : il rejoint les conclusions de l’Association Bilan Carbone (ABC) :
Tribune – Évaluer l’impact carbone de mes dépenses, est-ce suffisant pour réussir ma transition ?
Association pour la transition Bas Carbone, 2021
Greenly offre à ses clients la possibilité d'importer aisément n'importe quel type de document. Elle se conforme au niveau de précision disponible pour chaque entreprise, prévenant ainsi toute obstruction à l'entrée et assurant une accessibilité optimale pour les structures de toutes dimensions.
La collecte des données physiques est simplifiée via l’utilisation de “modules” disponibles sur la plateforme Greenly. Au-delà des données physiques, Greenly facilite la quantification des flux monétaires par une intégration directe du fichier d’écriture comptable de l'entreprise. Notre système filtre automatiquement les données pertinentes—dépenses d'achats de biens, services et équipements—pour alimenter le bilan carbone sans exposition des données sensibles.
Cette approche hollistique transforme la réalisation d'un bilan carbone d'une tâche complexe en un processus streamline et maîtrisé.
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Les approches physiques et monétaires sont complémentaires, car elles capturent différents aspects de l'activité d'une entreprise. L'approche physique mesure directement les consommations réelles (énergie, carburant, déchets) et offre une précision maximale pour les données disponibles. L'approche monétaire permet de couvrir les émissions indirectes et les postes difficiles à mesurer physiquement. Ensemble, elles offrent une vision complète et exhaustive de l'empreinte carbone réelle d'une entreprise. Sans l'approche monétaire, les émissions indirectes majeures seraient ignorées. C'est pourquoi les deux sont indispensables.
En outre, le fait de convertir les flux physiques et les flux monétaires en émissions permet de prendre conscience de plusieurs points importants :
Enfin, cet exercice simplifie l’élaboration d’un plan de transition qui soit à la fois réaliste, tangible et efficace.