
Diag Décarbon'Action : le guide pour tout comprendre en 2025
Le Diag Décarbon'Action a pour vocation de rendre le Bilan Carbone® plus abordable. Quel est le montant de cette aide ? Qui peut en bénéficier ?
ESG / RSE
Secteurs d'activité
Car on sait maintenant que le surplus de ces gaz au sein de notre atmosphère est responsable du réchauffement climatique.
D'où la nécessité de permettre au plus grand nombre d'évaluer son empreinte carbone, pour la réduire ensuite de manière efficace.
Mais comment calcule-t-on une empreinte carbone ?
Greenly vous répond.
Si l'empreinte se concentre toujours sur les émissions de gaz à effet de serre, le périmètre de recherche varie naturellement en fonction de l'objet de l'analyse.
Pour calculer l'empreinte carbone d'un individu, on se concentre sur son mode de vie et ses habitudes, par exemple.
À l'échelle d'un État, les choses deviennent plus complexes...
Prenons l'exemple de la France. Conformément aux informations fournies par l'Insee, l'empreinte carbone de la France reflète la quantité de gaz à effet de serre générée par la demande finale intérieure.
L'empreinte carbone comptabilise les émissions de :
Mais alors pourquoi parle-t-on spécifiquement "d'empreinte carbone" ?
Il s'agit en fait d'un effort de simplification. Pour faciliter la lecture des chiffres, on a pris le gaz à effet de serre le plus contributeur au réchauffement climatique (en termes de proportion), qui est devenu "l'étalon de référence". Les autres gaz à effet de serre sont ainsi "convertis" en CO2. On indique la quantité de CO2 qui aurait le même potentiel réchauffant que le gaz converti.
C'est la raison pour laquelle l'empreinte carbone doit toujours être exprimée en CO2 équivalent (CO2e).
Il faut savoir que les émanations de gaz à effet de serre responsables de la dégradation de notre environnement sont issues de l'activité humaine. Parmi les plus importantes sources de GES, on peut citer la combustion des énergies fossiles (le pétrole, le gaz naturel et le charbon), la déforestation massive, l'agriculture intensive et l'exploitation minière (c'est-à-dire l'extraction de métaux destinés à la fabrication de batteries, par exemple).
Le rapport précise toutefois que ce résultat est probablement minoré du fait de la difficulté à prendre en compte certains aspects de la consommation des ménages.
Pour cette raison, le Service des données et études statistiques (SDES) estime que l’empreinte carbone moyenne par personne avoisine les 9 tonnes CO2eq par an. À titre comparatif, elle était de 11,3 tonnes en 1995.
Plus spécifiquement, l’empreinte carbone varie peu entre les régions, mais de façon sensible en fonction des revenus. L'empreinte individuelle des revenus mensuels inférieurs à 750 € serait de 7 tonnes par an, tandis que celle des revenus supérieurs à 6 500 € serait de 12 tonnes.
Les émissions des individus les plus aisés tendent à s'accroître en raison de la nature de leur consommation en matière de transport (recours prononcé à la voiture et à l'aérien notamment).
Les principaux postes de consommation contribuant à l'empreinte carbone moyenne d'un Français sont :
Pour rappel, pour tenir l'Accord de Paris, nous devrions parvenir à abaisser l'empreinte carbone des Français à 2 tonnes de CO2eq par habitant.
D'après le le site du Service des données et études statistiques, en 2022, l’empreinte carbone de la France était de 623 millions de tonnes équivalent CO2 (Mt CO2 eq).
Un résultat 7 % inférieur à celui de 1995.
Composition de l'empreinte carbone de la France en 2022 | |
---|---|
Gaz à effet de serre | Répartition en % |
Dioxyde de carbone (CO₂)
|
78 % |
Méthane (CH₄)
|
16 % |
Protoxyde d'azote (N₂O)
|
5 % |
Répartition de l'empreinte carbone de la France en 2022 | |
---|---|
Postes d'émissions | Proportion en % |
Importations
|
56 % |
Exportations
|
44 % |
L'empreinte carbone d'un pays est généralement exprimée en tonnes de CO2eq par habitant.
Selon le site Toute l'Europe, en 2023, les trois pays disposant de l'empreinte carbone la plus élevée étaient Palaos, le Qatar et le Koweït - contrairement à une idée reçue selon laquelle ce podium serait occupé par la Chine, les États-Unis et l'Inde. En revanche, ce sont bel et bien ces derniers qui émettent le plus de gaz à effet de serre au total.
En résumé, Palaos, le Qatar et le Koweït sont les pays qui émettent le plus de CO2 par habitant, alors que la Chine, les États-Unis et l'Inde sont ceux qui émettent le plus de CO2 au global.
Ce podium s'explique de par :
Non seulement ils émettent des quantités importantes de gaz à effet de serre, mais cette quantité se rapporte ensuite à un faible nombre d'habitants (notamment pour l'archipel de Palaos).
En 2023, le classement des 10 pays dotés de la plus forte empreinte carbone était donc le suivant :
1. Palaos | 65,29 tonnes de CO2e par habitant |
2. Qatar | 52,57 tonnes de CO2e par habitant |
3. Koweït | 37,45 tonnes de CO2e par habitant |
4. Bahreïn | 35,25 tonnes de CO2e par habitant |
5. Brunei | 26,43 tonnes de CO2e par habitant |
6. Émirats arabes unis | 26,29 tonnes de CO2e par habitant |
7. Mongolie | 25,14 tonnes de CO2e par habitant |
8. Trinité-et-Tobago | 24,76 tonnes de CO2e par habitant |
9. Oman | 23,43 tonnes de CO2e par habitant |
10. Arabie Saoudite | 22,17 tonnes de CO2e par habitant |
L'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (ADEME) utilise une méthode de calcul fondée sur le recours aux ratios physiques et monétaires.
En principe, il est préférable d'utiliser les ratios physiques, car les ratios monétaires peuvent souffrir d'imprécision. Mais pas question de les exclure totalement : les ratios monétaires peuvent servir de solution de secours, lorsque l'on se trouve dans l'impossibilité de recourir à l'approche physique.
Le facteur d'émission physique évalue la quantité de CO2e produite par unité consommée. Il se traduit comme suit : "telle activité émet en moyenne x quantité de CO2e par unité consommée".
Pour estimer la quantité d'équivalent CO2 émise à partir d'un facteur d'émission physique, on effectue le calcul suivant :
Pour la quantité consommée, on exprimera ce chiffre conformément à l'unité du produit concerné (kg, litres, m2, etc.).
Les ratios physiques doivent être utilisés aussi souvent que possible, car ce sont ces derniers qui permettent de développer l'analyse la plus précise possible.
Le facteur d'émission monétaire évalue la quantité de CO2e affectée à un produit ou à un service donné, en se basant sur son prix. Il se traduit comme suit : "tel produit ou service émet en moyenne x quantité de CO2e par K€ HT".
Pour estimer la quantité de CO2e émise à partir d'un facteur d'émission monétaire, on effectue le calcul suivant :
Les calculateurs en ligne peuvent s'avérer utiles, si vous souhaitez seulement obtenir un ordre de grandeur.
Dans le cas spécifique des entreprises, l'évaluation de l'empreinte carbone devient de plus en plus pressante. Pour celles concernées par le Bilan GES réglementaire (BEGES), il s'agit même d'une obligation légale.
Mais de façon générale, toute entreprise - qu'elle soit tenue ou non par la loi de se pencher sur son impact environnemental - peut évaluer, travailler à réduire et suivre son empreinte carbone. Et ce, par l'intermédiaire du Bilan Carbone®.
Plus précis que les outils en accès libre sur internet, le Bilan Carbone® permet de réaliser une analyse poussée des émissions de gaz à effet de serre (GES) liées à l'activité d'une entreprise donnée.
Outre le fait de chiffrer, il permet d'identifier précisément les sources de ces émissions, afin d'élaborer ensuite un plan de transition avec l'aide d'un expert formé à la méthode Bilan Carbone®.
Tout le monde peut trier ses déchets, tenter d'en diminuer le volume et s'abstenir de les jeter n'importe où. Indépendamment de toute considération d'ordre économique, que l'on ait des revenus élevés ou modestes.
Il s'agit sans nul doute de l'un des leviers d'action accessible au plus grand nombre. Alors autant en profiter.
Achetez mieux (des produits locaux, de saison, voire biologiques), consommez mieux (sans gaspiller) et jetez mieux (le moins possible et en respectant le tri sélectif).
D'une manière générale, soyez simplement raisonnables. Achetez ce dont vous avez réellement besoin, tous domaines confondus.
Aujourd'hui, des applications telles que Too Good To Go ou Vinted permettent de soutenir des modes de consommation plus responsables. En achetant moins chers des produits alimentaires dont la date limite de consommation est proche, ou en donnant une seconde vie à des vêtements non portés.
Débrancher ses appareils et ne pas les laisser en veille, éteindre la lumière en quittant une pièce, opérer un usage modéré du chauffage ou de la climatisation…
Ces gestes semblent anodins, mais ils ne le sont pas. Car l'électricité à un coût environnemental.
Pour EDF, en 2022, la fourniture d'un kWh d'électricité a été synonyme de :
Instaurer et promouvoir des "éco-gestes" n'est pas aussi difficile qu'on le pense. Parmi les gestes les plus simples :
Si vous en avez la possibilité, passez en revue les commandes de matériel et éliminez ce qui n'est pas véritablement utile.
De même, attention au suréquipement : par exemple, est-il utile que chacun de vos services soit doté d'une imprimante ? Si vous souhaitez encourager vos équipes à diminuer le nombre de leurs impressions, peut-être vaut-il mieux enrayer tout surcroît d'équipement disponible.
Autre point de vigilance : l'usage du plastique. Une idée ? Offrez à vos employés un mug corporate, afin de remplacer les gobelets à la machine à café.
Un mot d'ordre : tentez de vous contenter du strict nécessaire. En particulier si vos déplacements impliquent d'emprunter des moyens de transport très polluants (l'avion, notamment).
Par ailleurs, n'hésitez pas à accompagner vos équipes dans l'organisation de leurs trajets journaliers. Si des transports en commun se trouvent à proximité, peut-être pouvez-vous investir dans le forfait mobilités durables (FMD) qui leur donnera accès à ces services à moindre coût.
C'est la raison pour laquelle Greenly a développé une plateforme permettant à toute entreprise de réaliser son Bilan Carbone® et de suivre l'évolution de son empreinte carbone en temps réel.
Avec l'aide d'un expert dédié, l'entreprise définit ainsi une feuille de route - aussi appelé plan de transition - qui lui permettra de réduire son impact environnemental de manière cohérente et pérenne.
Intéressé(e) ? Curieux(se) ? Rencontrez nos experts sans tarder.