Check-list : Les 7 étapes pour démarrer votre conformité CSRD
La directive CSRD impose de nouvelles exigences pour le reporting extra-financier. Voici les bases pour démarrer vos démarches de conformité sans jargon inutile.
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En plein essor, le marché de la seconde main séduit par son fonctionnement écologique et économique. Pour preuve : le marché de l’occasion pèse 7 milliards d’euros en France et 86 milliards d’euros en Europe. D'ailleurs, on estime que les ventes de vêtements d’occasion devraient dépasser celles de la fast fashion d’ici 2027.
👉 À titre illustratif, 2,8 millions de téléphones reconditionnés ont été vendus en 2021.
En cause ? Une prise de conscience généralisée quant au coût de l'industrie vestimentaire, ainsi qu'à ses enjeux sur le plan environnemental. Au-delà de réaliser des économies, les consommateurs souhaitent changer leurs habitudes de consommation et inscrire les leurs dans une démarche éco-responsable.
Qu'est-ce que le marché de l’occasion ? Quels types de produits peut-on y trouver ? Pourquoi privilégier les produits d’occasion ?
On vous dit tout dans cet article !
Le marché de la seconde main englobe toutes sortes de biens allant de l’électronique, aux livres en passant par l’automobile et la mode. Leur particularité ? Ces produits ont déjà été utilisés par des personnes tierces, qui les revendent en vue de leur donner une seconde vie.
Quelques chiffres :
👉 Le marché de la seconde main s’inscrit parfaitement dans une perspective de transition écologique et solidaire.
Un bien d’occasion est un produit qui a été utilisé avant d’être revendu.
Un objet reconditionné, lui aussi, est un bien d’occasion. À ceci près qu'il a subi une remise à zéro et/ou un contrôle technique - voire des réparations. Il s’agit d’un produit remis à neuf.
⚠️ Dans l’imaginaire collectif, le terme "occasion" renvoie souvent à l’image d’un produit dans un état déplorable ou très ancien. Or, dans les faits, il s’agit bien souvent d’objets quasi neufs vendus à des prix attractifs.
En outre, que l’article soit d’occasion ou reconditionné, l’acheteur bénéficie d’une garantie légale de conformité d’une durée de deux ans. Cette dernière couvre les pannes, les dysfonctionnements et le caractère limité des performances pouvant mener à la réparation, au remplacement, voire au remboursement du produit défectueux.
Les plateformes web de revente en ligne (Le Bon Coin ou Vinted notamment) ont permis l’expansion très rapide du marché de la seconde main. La facilité des échanges et la quantité astronomique de produits disponibles font le succès de ce mode de vente entre particuliers.
À titre d’illustration, en 2021, un achat sur trois de prêt-à-porter d’occasion a été effectué en ligne. [Observatoire Natixis Payments]
Cependant, de multiples boutiques de seconde main apparaissent également au cœur de nos centres-villes. Entre les friperies, les vide-dressings, les magasins d’occasion, les vide-greniers, les brocantes, les associations et les entreprises d’insertion (Emmaüs, ressourcerie, etc.), les possibilités sont vastes.
👉 Vous ne souhaitez pas vous séparer d’un objet bien que vous l'utilisiez peu ? Sachez qu’à défaut de le revendre, vous avez la possibilité de le louer à d’autres personnes !
Il est temps de délaisser l’économie linéaire (produire, acheter, consommer, jeter) sur laquelle repose notre société pour tendre vers l'économie circulaire.
L’idée ? Faire mieux avec moins. Concrètement, il s’agit d’allonger la durée de vie de nos produits via la réparation, un meilleur entretien et le recyclage en dernier recours.
Au-delà de faire des économies, opter pour de la seconde main constitue un geste écologique. Cela permet notamment d’éviter la fabrication d’un nouveau produit, synonyme d'extraction de matières premières, de transformation, de fabrication, de transport, bref ! D'émissions additionnelles de gaz à effet de serre (GES) responsables du réchauffement climatique.
👉 À titre d’illustration, la fabrication d’un smartphone représente à elle seule les trois quarts de son impact carbone. De même, un jean fait 1,5 fois le tour de la planète, du champ de coton à son point de vente. Pire : sa production nécessite 4 % d’eau potable. Un comble quand on sait que le jean de vos rêves est sûrement disponible d’occasion… Sachez que le secteur du textile est à l’origine de 1,2 milliard de tonnes de GES chaque année - soit 2 % des émissions globales de GES - ce qui la positionne en tant que deuxième industrie la plus polluante au monde.
Petite précision, toutefois : bien que le processus de fabrication soit très polluant, certains produits - comme le frigo, le four et la voiture - polluent davantage durant la phase d’usage.
Le gouvernement français estime que nous détruisons 5 fois plus que nous donnons. Or, opter pour le seconde main permet de réduire le gaspillage de nos ressources et d’éviter la production de déchets supplémentaires.
👉 Selon l’ADEME en 2011, le réemploi et la réutilisation ont permis d’éviter 825 000 tonnes de déchets.
Selon une enquête d’opinion, 81 % des sondés estiment que les achats d’occasion permettent de réaliser entre 25 et 50 % d’économies. À titre d’exemple, un téléphone reconditionné coûte jusqu’à 75 % moins cher qu’un appareil neuf.
⚠️ Attention néanmoins à limiter vos achats ! Tenté par les prix bas, le consommateur peut acheter plus que de raison et donc créer un effet rebond.
Dans l’optique de lutter contre le réchauffement climatique, le gouvernement français a adopté la loi AGEC relative à la lutte contre le gaspillage et à l’économie circulaire.
Comme son nom l’indique, cette législation incite les entreprises et les consommateurs à lutter contre le gaspillage en :
👉 D’ici 2030, la loi a pour objectif de réduire de 15 % les déchets ménagers par habitant et d’abandonner le plastique unique d’ici 2040.
Bien que le marché de la seconde main constitue un système vertueux à de multiples égards, il est aussi important de souligner ses limites.
En bref, le marché de la seconde de main ne doit pas constituer une excuse pour maintenir des taux de production pharaoniques - à l'image de ce que l'on observe dans le domaine de la fast-fashion, par exemple.
⚠️ Rappelons par ailleurs que la qualité des produits développés par ces marques est déplorable. Cette dernière incarne une menace réelle pour l'environnement comme pour notre propre santé.
Enfin, sachez que le marché de la seconde main n'est pas forcément local : certains produits sont revendus bien au-delà de nos frontières. Et s'il peut contribuer à venir en aide à des populations plus défavorisées, ce système peut parfois devenir des plus cyniques, puisqu'il consiste à "refourguer" à des populations en détresse des articles de très mauvaise qualité et/ou en très mauvais état.
Conclusion ? Ne commettons pas l'erreur de donner aux entreprises adeptes de la surproduction une raison de continuer à produire des articles dangereux pour tous.
Dans le cas où le consommateur achète un produit neuf, il peut se fier à l’indice de réparabilité. Cet indice prend la forme d’une note sur dix indiquant si le produit est plus ou moins facile à réparer. Il vise à permettre au consommateur de savoir s'il pourra facilement allonger la durée de vie du produit.
Directement apposé sur l’emballage, l’indice de réparabilité se base sur :
👉 Bon à savoir : en 2024, l’indice de réparabilité deviendra l’indice de durabilité, avec l’apparition de nouveaux critères plus stricts.
Lancé en 2009 et encore au stade de l’expérimentation, l’affichage environnemental est une étiquette apposée sur les produits ou services, afin de préciser les différents impacts environnementaux de ces derniers.
L’objectif est double :
👉 Cet indicateur attribue une note allant de A à E, en fonction des émissions de gaz à effet de serre (GES) rejetées, des conséquences potentielles sur la biodiversité et du niveau de consommation de ressources naturelles.
Au niveau européen, l’UE travaille actuellement à la mise en place du Product Environmental Footprint (PEF), dont l’objectif est similaire à l’affichage environnemental français.
Il existe de nombreux labels français et européens permettant d'authentifier les produits respectueux de l’environnement. Parmi les plus connus, on trouve :
⚠️ Attention aux marques qui font du greenwashing ! Un label fiable doit être décerné par un organisme indépendant. Gare donc aux labels auto-attribués.
Faites appel à nos experts pour vous accompagner dans la mise en place d’une stratégie de réduction de vos émissions de CO2.