Tout savoir du GHG Protocol (Greenhouse Gas Protocol)
Le GHG Protocol (ou Greenhouse Gas Protocol) est le référentiel de management carbone le plus connu. Mais en consiste-t-il exactement ?
ESG / RSE
Secteurs d'activité
Écologie
Les solutions de Greenly
Étant une ressource indispensable à notre survie et à celle de nos écosystèmes, l’eau devrait faire l’objet d’une attention particulière. Or la pollution de l’eau est un phénomène plus courant qu’on ne le pense. 🚱
À l’heure actuelle, 10 % de la population mondiale réside dans un pays où le stress hydrique atteint un niveau élevé ou critique. Autrement dit, les ressources en eau sont disponibles en quantité insuffisante, voire sont de mauvaise qualité, rendant l’eau impropre à la consommation.
Quelles sont les conséquences de la pollution de l’eau ? Comment une entreprise peut-elle agir ? Greenly fait la lumière sur ce phénomène. 💡
On parle de pollution de l’eau lorsque la qualité de l’eau des cours, des nappes, des eaux saumâtres, de pluie, de neige et même de glace polaire est altérée. Selon la définition européenne, une eau est considérée comme de qualité si elle justifie d’un :
On relève ainsi trois grands types de pollution d’eau :
👀 Bon à savoir : avec la pollution de l’air, la pollution de l’eau est l’une des principales causes de la pollution environnementale.
Les activités humaines - sous toutes leurs formes - sont ainsi à l’origine de la pollution de l’eau, via :
En France, les industries qui rejettent directement leurs eaux usées dans les cours d’eau ou les lacs sont pénalisés par une amende. Des inspections au niveau local peuvent avoir lieu pour déterminer si les industriels doivent installer une station d’épuration directement sur site. 🔨
En outre, les installations doivent réaliser une épuration préalable dont les limites maximales sont fixées par la réglementation relative aux installations classées pour la protection de l’environnement (ICPE). Cette réglementation précise également les quantités maximales autorisées de certaines substances sur un site et les transports. L’objectif ? Éviter les accidents industriels (notamment les marées noires). 🌊
En vue de réduire la pollution agricole, les agriculteurs sont dans l’obligation de végétaliser les parcelles proches des cours d’eau. L’objectif étant de créer un filtre végétal naturel pour empêcher les substances chimiques (engrais et pesticides) de s’infiltrer dans l’eau.
Ils sont également dans l’obligation de consigner leurs utilisations de produits phytosanitaires (pesticides, fongicides et herbicides) dans un registre accessible aux autorités de contrôle et dans l’interdiction de faire usage de ces produits dans les lieux publics.
👋 Bon à savoir : en France, l’eau est le produit alimentaire le plus encadré.
La pollution bactériologique de l’eau peut représenter un danger sanitaire pour l’homme. Les personnes entrant en contact avec l’eau contaminée peuvent développer des éruptions cutanées, des diarrhées, des otites ou a des maladies plus graves à l’image du choléra, de la dysenterie et de la polio. 😷
En outre, la faible disponibilité de cette ressource (causée par la mauvaise gestion de l’eau et le réchauffement climatique) pourrait être à l’origine d’une crise mondiale. Le rapport de l’ONU-Eau et de l’Unesco pointe du doigt la surconsommation mondiale et l’utilisation non durable de l’eau comme principales causes de pénurie. Or, un être humain doit boire entre 1,5 et 2 litres d’eau par jour pour rester hydraté et être en bonne santé.
Face à cette menace, le monde doit prendre conscience de la richesse qu’est l’eau et la préserver. Cependant, le chemin reste long puisque encore en 2020, un quart de la planète vivait sans services d’eau sécurisés, voire sans eau potable et 1,7 milliard de personnes n’avaient pas de systèmes d’assainissement de base. ❌
Les activités économiques dépendantes des milieux aquatiques - à l’image de l’ostréiculture et des stations balnéaires - sont particulièrement impactées par la pollution de l’eau. Les professionnels ne sont pas en mesure de vendre des produits ou d’accueillir des clients dans des lieux d’eau ne respectant pas les réglementations et étant impropres à la consommation. De fait, cela a de lourdes conséquences sur leur chiffre d’affaires. 📉
Il faut savoir que la présence de bactéries et d’algues dans les milieux naturels permet de lutter contre la pollution qui subsiste malgré les traitements préalables des eaux. Ce phénomène que l’on appelle « l’auto-épuration » est aujourd’hui mis à mal par la quantité de polluants présents dans nos eaux. 😖
De fait, la pollution de l’eau perturbe les équilibres aquatiques naturels déjà très fragiles. L’état de la faune et de la flore s’en voit également affecté par cette écotoxicité. Nous parlions des microplastiques plus haut, sachez que 100 000 mammifères marins et 1 million d’oiseaux ingèrent du plastique. Or cette matière n’apporte pas les nutriments nécessaires à leur survie et nuit à leur reproduction.
La dispersion d’engrais et de fertilisants agricoles impacte également la végétation aquatique, à l’image des algues vertes en Bretagne. Ces dernières prolifèrent au point d’envahir les plages et d’asphyxier le milieu naturel (« l’eutrophisation »). Un phénomène communément appelé « la marée verte ». 🏖️
En outre, les résidus de médicaments trouvés dans l’eau contribuent à la féminisation d’une large partie des espèces aquatiques. La reproduction s’en voit impactée et peut contribuer à la disparition des espèces en question.
Selon la loi du 1er août 2018 sur la responsabilité environnementale, une entreprise contribuant à la pollution de l’eau peut être tenue responsable de la perturbation de l’état écologique, chimique et/ou quantitatif des eaux. Voici les solutions à sa portée pour éviter de polluer les eaux.
Pour éviter que les résidus d’eaux usées ne finissent dans les cours d’eau, les installations (notamment les stations d’épuration) doivent être remises en conformité ou construites dans les normes. 👀
Il existe deux grandes formes d’assainissement de l’eau :
En l’état, le rejet direct d’eaux usées dans l’environnement naturel est interdit. L’entreprise doit traiter ses eaux usées dans une station d’épuration pour éliminer les polluants. Néanmoins, des résidus subsistent, mais sont éliminés par le milieu aquatique grâce à l’auto-épuration. ✅
C’est pourquoi il convient d’améliorer les méthodes de traitement de l’eau. L’entreprise s’engage ainsi à ne plus rejeter de matières flottantes, de produits dégageant des matières toxiques, ainsi que des gaz inflammables et/ou odorants.
Au-delà de respecter l’interdiction d’utilisation de produits phytosanitaires, les entreprises peuvent utiliser des produits de substitution moins polluants et tout aussi efficaces. 👍
La démarche « Terre saine, communes sans pesticides » valorise les collectivités réduisant l’usage des pesticides. Les communes exemplaires peuvent également candidater au label du même nom qui garantit l’abandon total de pesticides.
Au sein des locaux, il convient de réduire l’usage de produits d’entretien ou de se tourner vers des produits de nettoyage naturels. Les problématiques environnementales faisant l’objet d’une large prise de conscience, de nombreux labels garantissant le respect de l’environnement ont vu le jour, à l’image de l’Écolabel européen, Nature et Progrès ou encore Écocert.
Pour assurer l’accès à l’eau potable aux générations futures et aux populations du monde entier, chacun d’entre nous doit prêter une attention particulière à sa gestion de l’eau.
Au-delà de lutter contre la pollution de l’eau, votre entreprise doit également réduire les émissions de gaz à effet de serre (GES) engendrées par ses activités. Réalisez le bilan carbone de votre structure pour limiter votre empreinte carbone.
Vous souhaitez avoir un aperçu de notre outil ? Bénéficiez d’une démonstration gratuite avec l’un de nos experts. 🤝