La difficile équation de la sobriété numérique
La sobriété numérique vise à minimiser l’impact environnemental lié à notre usage du numérique. Un concept qui se heurte pourtant à de nombreux défis.
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Les solutions de Greenly
L’eau est une ressource naturelle et vitale qui pourrait faire très prochainement l’objet d’une crise mondiale. Pour preuve, chaque année, la consommation mondiale d’eau augmente de 1 %. Pourtant, la population urbaine globale confrontée à la pénurie d’eau devrait doubler en 2050 pour atteindre 1,7 à 2,4 milliards de personnes. ❌
En cause : une mauvaise gestion de l’eau associée aux répercussions du réchauffement climatique, lesquelles entraînent de graves pénuries mettant en danger nos réserves.
Que faut-il savoir sur notre gestion de l’eau ? Quelles sont les solutions de l’ONU pour lutter contre cette crise ? Greenly fait le point. 🔎
Selon le rapport de l’ONU-Eau et de l’Unesco publié le 21 mars dernier, une crise mondiale de l’eau serait imminente et concernerait les trois principaux aspects de cette ressource :
La mauvaise gestion de l’eau participe très fortement à l’épuisement de cette ressource vitale. Deux raisons :
La pollution induite par les activités humaines n’est pas en reste. Au-delà de contribuer au réchauffement climatique, nos activités ont des conséquences sur la qualité de l’eau que nous buvons, nos écosystèmes d’eau douce, nos eaux souterraines et le cycle de l’eau en général. À cela s’ajoute l’évaporation de l’eau et donc la disparition d’une quantité non négligeable d’eau potable provoquée par le réchauffement de la planète.
✍️ À noter : 10 % de la population mondiale réside dans un pays où le stress hydrique atteint un niveau élevé ou critique (majoritairement en Amérique latine et en Afrique subsaharienne). Le rapport de synthèse du GIEC vient alourdir ce constat, puisque qu’environ la moitié de la population mondiale subit une grave pénurie d’eau pendant au moins une partie de l’année.
Du 22 au 24 mars, les dirigeants du monde ont assisté à la Conférence des Nations Unies sur l’eau.
Cette réunion a permis de faire un point de mi-parcours sur l’avancée des objectifs de développement durable (ODD). En effet, d’ici 2030, le monde est supposé éradiquer la pauvreté, protéger la planète et garantir une vie prospère et paisible à l’ensemble de l’humanité en répondant à 17 objectifs interconnectés.
Si nous évoquons ces promesses ici, c’est que l’une d’elles consiste à garantir un accès à l’eau potable et à l’assainissement pour tous. ✅
Or, la crise mondiale qui se profile démontre que cet objectif est loin d’être atteint. Selon le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, la bonne gestion de l’eau est essentielle afin d’assurer la viabilité de notre environnement et se situe à la racine de tout effort de développement - et donc de l’atteinte des 17 ODD.
L’urgence est donc absolue, puisqu’en 2020 :
👉 Globalement, la mauvaise gestion de l’eau menace la sécurité alimentaire et énergétique, la santé, le développement urbain et renforce les problèmes sociaux. Pour simplifier les choses, les ressources mondiales en eau sont compromises.
Au-delà de faire un point sur l'atteinte des ODD, la Conférence des Nations Unies sur l’eau est une première tentative pour trouver des solutions à la crise mondiale que nous risquons de traverser si nous n’agissons pas.
Bien que la situation actuelle ne soit pas glorieuse, elle reste néanmoins rattrapable sous réserve de mettre en œuvre une véritable coopération internationale. 🤝
Le Président de l’Assemblée générale des Nations Unies, Csaba Kőrösi estime qu’il n’y a plus assez d’eau douce pour répondre aux besoins de la population mondiale. Il exhorte ainsi les pays à établir de solides mécanismes internationaux pour protéger les personnes, ainsi que la planète, et non uniquement en faveur « de la procrastination et du profit. »
En outre, selon l’ONU, les pouvoirs publics doivent mettre en œuvre des mesures garantissant un accès équitable à l’eau pour tous et la préservation de cette ressource.
👉 Cette entraide peut être rendue possible par la bonne éducation des pays concernant la disponibilité, la demande et le stockage de l’eau.
La coopération dans le domaine de l’eau peut prendre trois formes différentes :
Garantir un accès universel à l’eau potable d’ici 2030 implique de multiplier par trois - au moins - les niveaux d’investissement actuels en matière de systèmes d’eau et d’assainissement. En effet :
Les moyens financiers débloqués devraient être utilisés en priorité dans :
En l’état, les investissements nécessaires pour respecter cet objectif s’élèvent à plus de 1 000 milliards de dollars par an. Pour Antonio Guterres, les solutions de financement se trouvent entre les mains des :
Sans surprise :
De fait, limiter le réchauffement climatique à + 1,5 °C doit être la priorité de la communauté internationale (que ce soit pour améliorer la gestion de l’eau ou pour garantir de bonnes conditions de vie à l’ensemble des êtres vivants). Des mesures de réduction des émissions de gaz à effet de serre (GES) doivent donc être rapidement mises en place par l’ensemble des secteurs économiques. 👋
Plusieurs exemples :
👉 Afin d’accroître la portée de nos efforts, les pays développés doivent également soutenir techniquement et financièrement la transition écologique des pays en développement.
Chacun peut agir à son échelle pour éviter le gaspillage :
Cette ressource indispensable à notre survie est également essentielle à certaines activités. Au-delà de vous encourager à réduire vos émissions, le bilan carbone peut vous aider à optimiser la consommation d’eau de votre entreprise. 💦
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