La difficile équation de la sobriété numérique
La sobriété numérique vise à minimiser l’impact environnemental lié à notre usage du numérique. Un concept qui se heurte pourtant à de nombreux défis.
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Les solutions de Greenly
Créé en 1988, le GIEC (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat) a pour mission de suivre l’évolution et les répercussions du changement climatique, en se basant sur les connaissances scientifiques. Tous les cinq à sept ans, les observations et les conclusions des experts sont ainsi condensées au sein de rapports d’évaluation - le dernier étant paru entre 2021 et 2022.
En ce 20 mars 2023, le GIEC partage son très attendu rapport de synthèse. De quoi s’agit-il ? Quelles informations nous prodigue-t-il ?
Greenly remonte ses manches et décortique ce document. 👋
Le rapport de synthèse du GIEC est une publication autonome qui récapitule les conclusions des experts délivrées au fil des comptes-rendus ayant été publiés au cours du dernier cycle d’étude. En effet, depuis sa création en 1988, le GIEC fonctionne par cycles de publication. Ce rapport de synthèse marque donc la fin du sixième cycle débuté en 2015. 🗓️
Durant huit longues années, les experts ont analysé des milliers de publications scientifiques, afin de permettre au grand public et aux décideurs politiques d’appréhender plus facilement la problématique du réchauffement climatique, ainsi que les solutions qui s’offrent à nous. Cette synthèse a plusieurs objectifs :
En l’état, le rapport de synthèse du sixième rapport d’évaluation du GIEC est composé de deux grandes parties :
Le secrétaire général de l’Organisation des Nations unies, Antonio Guterres présente d’ailleurs ce document en ces mots :
Les scientifiques du GIEC ont mis plusieurs années à l’écrire noir sur blanc, mais ce sont bel et bien les émissions mondiales de gaz à effet de serre engendrées par les activités humaines qui réchauffent l’atmosphère, l’océan et la Terre. 🌡️
En outre, malgré les répercussions mondiales du dérèglement climatique, la responsabilité de ce phénomène revient essentiellement aux pays développés, aux pays asiatiques et du Pacifique. Pour preuve : 10 % des ménages les plus riches sont responsables de 40 % des émissions mondiales de GES. Or, ce sont les pays les moins développés (Afrique, Asie, Amérique centrale et du Sud) qui subissent les conséquences les plus sérieuses de ce déséquilibre.
👉 À l’heure actuelle, nos émissions ne cessent d’augmenter. Tant et si bien que la hausse de la température mondiale se situe d’ores et déjà à + 1,1 °C. À ce rythme, le seuil de + 1,5 °C sera atteint au début des années 2030.
Le dérèglement climatique donne lieu à de multiples répercussions sur la Terre et ses écosystèmes. Premièrement, la hausse des températures - aussi minime soit-elle - est à l’origine de phénomènes irréversibles comme la fonte des glaciers, l’acidification des océans et la hausse du niveau des mers (comprise entre 2 et 3 mètres si le réchauffement est limité à + 1,5 °C, et jusqu’à 6 mètres d’ici 2300 dans un scénario à + 2 °C). Par ailleurs, même si nous parvenons à limiter le réchauffement, ces phénomènes se poursuivront encore pendant des siècles, voire des millénaires. 🌊
Par ailleurs, les événements météorologiques extrêmes (canicules, sécheresses, pluies torrentielles donnant lieu à des inondations) gagnent en intensité et en fréquence. Entre 2010 et 2020, la mortalité humaine due aux événements météorologiques extrêmes était 15 fois plus élevée dans les régions vulnérables.
Il devient de plus en plus difficile - tant pour les êtres que pour les animaux et les végétaux - de s’adapter. 🌱
Et la situation risque de s’aggraver puisque selon les scientifiques :
Cela signifie que d’ici 2050, certains États insulaires et mégapoles côtières seront fortement exposées aux submersions. D’ici la fin du siècle, 75 % de la population mondiale - contre 30 % aujourd’hui - pourrait être victime de vagues de chaleur mortelles. 🥵
De son côté, la hausse des températures accélère l’extinction des espèces terrestres et marines. De même que la réduction de la disponibilité des ressources constitue une menace sans équivoque la sécurité alimentaire. À cela s’ajoute :
Structurée en trois parties (État actuel et tendances, Changement climatique futur, risques et réponses à long terme, Réponses à court terme face au changement climatique), la synthèse se veut toutefois optimiste. Voici les principales solutions à notre disposition.
En dépit des répercussions de plus en plus intenses, les experts ne perdent pas espoirs et assurent qu’il est encore possible de limiter le réchauffement à + 1,5 °C, malgré l’existence :
Le meilleur scénario implique d’atteindre la neutralité carbone avant 2050 via une réduction massive de nos émissions. Les scientifiques placent donc tous leurs espoirs dans la décennie en cours pour lutter contre le changement climatique. 📉
Pour y parvenir, il est nécessaire de réduire rapidement les émissions de GES - notamment de méthane - tous secteurs confondus. La production d’énergies fossiles (pétrole, gaz naturel et charbon qui sont à l’origine de 79 % du total mondial), l’agriculture, l’industrie, l’énergie et le transport sont néanmoins les principaux concernés. 🚜
Pourtant de plus en plus nombreux, les engagements écologiques actuels restent insuffisants et nous conduisent à horizon 2100 vers un monde à + 2,8 °C ou + 3,2 °C dans le pire des cas. Pour inverser la tendance, les États doivent mettre en œuvre des mesures concrètes pour :
Toutes ces mesures doivent respecter un impératif : garantir une transition juste de nos sociétés pour ne pas accroître les inégalités. Il est essentiel de :
La publication du rapport de synthèse devrait marquer l’ouverture du septième cycle d’évaluation du GIEC. Celui-ci couvre une période particulièrement importante puisqu’il devrait se terminer aux alentours de 2030 - une date clé dans la lutte contre le dérèglement climatique. 🔎
En outre, ce sixième rapport de synthèse constitue le dernier consensus scientifique sur le sujet du climat. Le président du GIEC, Hoesung Lee rappelle son importance :
Cette synthèse doit servir de base pour la COP28 qui aura lieu en novembre 2023 à Dubaï, en enrichissant le bilan mondial et en dressant une première conclusion des efforts effectués depuis l’Accord de Paris de 2015. 👌
En tant qu’entreprise, votre rôle dans la protection de l’environnement n’est pas anodin. Réalisez le bilan carbone de votre structure et contribuez à réduire efficacement nos émissions de gaz à effet de serre. 💪
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