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Face à l'accélération du changement climatique, les rapports du GIEC - Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat - commencent (enfin) à faire la une des médias et servent de base aux actions écologiques.
Souvenez-vous, cette année au Roland Garros, une militante pour le climat a interrompu la demi-finale en s’attachant au filet. Rien de marquant en soi si ce n’est qu’elle était vêtue d’un t-shirt blanc portant l’inscription suivante : « We have 1 028 days left » - « Il ne nous reste plus que 1 028 jours ». 📆
Un message symbolique, puisqu'il s’agit de la conclusion du dernier rapport du GIEC... mal interprétée depuis sa parution. Non, il ne nous reste pas trois ans avant de connaître la fin du monde, mais bien trois ans pour stabiliser le réchauffement.
Quelle est la différence ? Que veulent exprimer les scientifiques ? On vous explique tout dans cet article. 👋
En avril dernier, la parution du troisième volet du sixième rapport du GIEC a réveillé les consciences du monde entier. Après avoir affirmé dans le premier volume que le réchauffement climatique était causé par les activités humaines, puis présenté ses effets dans le second, le GIEC dévoile désormais les solutions permettant de le limiter. ❌
Autant vous dire qu’après avoir dressé un avenir sombre, ces conclusions remplies d’espoir étaient attendues de pied ferme. 👣
Malheureusement, le discours des experts du GIEC a été occulté par une lecture trop rapide du rapport et le partage de propos erronés sur les réseaux sociaux.
Tout est parti d’un tweet de l’AFP indiquant que :
Utilisée dans tous les médias et les discours politiques pour générer de la crainte et de l’angoisse, l'alerte « 3 ans pour agir » est rapidement devenue le symbole de l’urgence climatique.
Or, il s’agit d’une mauvaise interprétation des propos des scientifiques. Au-delà d’être déformée, cette phrase a l’inconvénient majeur d’avoir un effet contreproductif en démobilisant les citoyens : tout le contraire de l’objectif recherché par le GIEC. ❌
Soyons clairs : après ces trois ans, il sera encore possible de respecter les objectifs de l’Accord de Paris, à savoir : limiter le réchauffement à + 1,5 °C d’ici 2050 et atteindre la neutralité carbone. Même si ce dernier reste particulièrement ambitieux, il n’est pas hors de portée pour autant. 💪
Face à l’accaparation de cette - fausse - date butoir par les médias, les experts du GIEC ont publié une tribune le 27 avril 2022 dans Le Monde afin d’expliquer leurs propos. 💬
Le rapport du GIEC énonce noir sur blanc que :
Dans les faits, l’urgence est bel et bien de mise. Les conséquences du réchauffement climatique sont d’ores et déjà visibles dans le monde entier et ne cessent de s’intensifier. Nous n’avons d’autres moyens que d’agir rapidement sur nos émissions de gaz à effet de serre et de mettre en place des mesures d’adaptation.
Ainsi, les experts du GIEC estiment qu’il faut impérativement que les émissions de gaz à effet de serre atteignent leur pic au plus tard d’ici 2025. Dans trois ans donc. 📆
Mais de quel pic parle-t-on ?
Il s’avère que pour la décennie à venir, les États se sont engagés à ce que les émissions mondiales atteignent leur pic.
En effet, l’objectif étant que d’ici 2030, les émissions doivent diminuer de 45 % par rapport à 2019 pour pouvoir limiter le réchauffement à + 1,5 °C et d’un quart pour le limiter à + 2 °C.
Cela permettrait d’éviter de subir les conséquences désastreuses du changement climatique, mais également de devoir réduire drastiquement les émissions entre 2030 et 2050.
👉 Or, si nous continuons à cette allure, le monde se dirige non par vers un réchauffement à + 2 °C, mais bien à + 3,2 °C d’ici la fin du siècle - sachant que nous sommes déjà à + 1,1 °C.
En définitive, si nous ne parvenons pas à limiter le réchauffement à + 1,5 °C, nous devrons mettre tous nos efforts pour le limiter à + 1,51 °C et ainsi de suite. Dans leur tribune, les scientifiques mettent les choses au clair : « il n’y a pas, à ce jour, de seuil établi au-delà duquel il n’y aurait plus rien à sauver ».
Au contraire, il n’est jamais trop tard pour agir puisque chaque degré de réchauffement évité à son importance. 👋
Le terme « monde vivable » a été mainte fois repris, mais d’où vient-il ?
En réalité, il ne provient pas de ce troisième volet du GIEC, mais est issu du second volet paru le 28 février 2022.
On pouvait ainsi lire :
Plus récemment, il a été repris lors d’une déclaration du président du GIEC, Hoesung Lee pour annoncer la sortie de la publication du GIEC.
Ce dernier indiquait « The decisions we make now can secure a liveable future » (« Les décisions que nous prenons aujourd'hui peuvent nous garantir un avenir vivable ») sans pour autant donner d’échéance temporelle. ⏳
Pour limiter le réchauffement, les experts du GIEC appellent à une action immédiate, rapide et radicale. Le troisième et dernier volet du sixième rapport présente les recommandations afin d’atteindre les objectifs fixés dans les temps.
La première chose à faire pour respecter l’objectif de + 1,5 °C consiste à réduire notre dépendance et notre utilisation globale des énergies fossiles (charbon, pétrole et gaz). En 2019, 62,9 % de cette source d’énergie est utilisé pour la production mondiale d’électricité.
Dans le détail est requis :
Le méthane - gaz responsable d’un cinquième du réchauffement - fait également l’objet des préconisations du GIEC. En effet, d’ici 2030, les experts réclament la réduction d’un tiers des émissions de ce gaz à effet de serre.
En vue de remplacer les énergies fossiles, les scientifiques du GIEC sont on ne peut plus clair : « la quasi-totalité de la production mondiale d'électricité devra provenir de sources zéro ou bas carbone ». Cela implique l’utilisation de ressources renouvelables à l’image de l’hydraulique, du solaire ou de l’éolien par exemple. 💨
Dans un premier temps, l’ensemble des émissions de gaz à effet de serre devront faire l’objet de mesures de réduction. Il convient ainsi d’impliquer chaque secteur dans l’effort collectif pour :
À terme, ces multiples transformations permettraient de réduire de 40 à 70 % les émissions d’ici à 2050. Ainsi, en vue d’atteindre la sobriété énergétique, le secteur de l’énergie - qui représente un tiers des émissions de l’ensemble des secteurs - est principalement concerné par ces préconisations. ⚡️
Outre la protection des puits de carbone naturels (forêts, océans et sols), les experts du GIEC préconisent le développement rapide de méthodes de captage et de stockage du carbone. 🌳
À titre d’illustration, l’agriculture a la possibilité de réduire ses émissions, mais également de capter celles des autres secteurs. Comment ? En améliorant la gestion des cultures, en préservant les écosystèmes ou en modifiant les pratiques d’élevage. 🐄
Même son de cloche pour le BTP. Responsable de 6 % des émissions mondiales, le secteur du bâtiment peut tendre vers l’électrification, augmenter les dispositifs de captation de CO2 et réduire les consommations énergétiques.
Ne nous voilons pas la face, au vu de la quantité astronomique d’émissions mondiales rejetée chaque année, les puits de carbone naturels ne sont plus suffisants. La technologie et l’innovation peuvent donc être des alternatives intéressantes pour éliminer directement les émissions de CO2 présentes dans l’atmosphère. ✅
Pour espérer limiter le réchauffement climatique à + 1,5 °C, il est essentiel que chacun réduise ses émissions de GES. 📉
Fort heureusement, une solution existe : le bilan carbone. Cette analyse 100 % personnalisée de votre activité permet de cibler les postes les plus polluants et d’établir des stratégies de réduction des émissions.
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