La difficile équation de la sobriété numérique
La sobriété numérique vise à minimiser l’impact environnemental lié à notre usage du numérique. Un concept qui se heurte pourtant à de nombreux défis.
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Ressource indispensable à notre survie, l’eau potable pourrait venir à manquer. 😱
La cause principale ? Le réchauffement climatique dont les effets sur les réserves d’eau seront visibles d’ici 2050. À cette date, le manque d’eau devrait toucher cinq milliards de personnes.
On appelle d’ailleurs le « jour zéro », le jour où plus une seule goutte d’eau ne sera disponible. ❌
L’eau recouvre 72 % de la surface du globe - ce qui équivaut à 1 400 millions de km3. Avec une telle réserve, jamais nous n’aurions pu penser que l’humanité serait un jour à court de cette précieuse ressource.
Même s’il n’existe pas de solution miracle, il est encore temps d’agir pour éviter la plus grande crise de ce siècle. 👋
97,2 % de l’eau salée de la planète se trouve dans les océans, les 2,8 % restants sont de l’eau douce présente dans les lacs ou encore dans les rivières. Ce faible pourcentage prend en compte les glaces et les neiges permanentes (2,1 %) et l’eau douce disponible pour les humains (0,7 %). 🌍
L’eau douce - c’est-à-dire celle que nous consommons - se renouvelle par le cycle de l’eau et contrairement à ce que l’on croit, il s’agit d’une ressource limitée. Ledit cycle fonctionne selon sept étapes bien distinctes :
Utilisée pour les activités humaines et essentielle pour la biodiversité, l’eau est une ressource naturelle prélevée de quatre manières différentes :
Le cycle de l’eau douce est une des neuf limites planétaires qui a récemment été dépassée. Pour cause, au cours du 20e siècle, les prélèvements mondiaux d’eau ont augmenté deux fois plus vite que la taille de la population. 📈
Pourtant, des seuils ont été fixés pour éviter de compromettre les écosystèmes - mais sans succès :
👉 Avec ce dépassement, nous sommes en mauvaise voie pour respecter le sixième objectif de développement durable (ODD) qui vise à « assurer la disponibilité et la gestion durable de l’eau et de l’assainissement pour tous ».
Les seuils fixés pour cette limite planétaire démontrent la dépendance en eau de chaque pays. L’objectif des États ? Assurer la survie de leur population, tout comme le bon fonctionnement de leurs écosystèmes naturels.
Trois grands niveaux d’alerte ont ainsi été définis de sorte à répondre aux besoins de chacun tout en évitant le manque d’eau :
👀 À titre d’illustration, en 1950, la ressource mondiale en eau était de 17 000 m3 par personne et par an. En 1995, elle est passée à 7 500 m3.
Malgré la mise en place de ces différents seuils, l’utilisation massive de ressources en eau pourrait faire craindre une possible pénurie. 😔
Déjà en 2021, Petteri Taalas, le secrétaire général de l’Organisation météorologique mondiale (OMM) avertissait le monde sur l’arrivée d’une « grave crise de l’eau ».
Un rapport de l’OMM intitulé « State of Climate Services 2021: Water » indique qu’en 2018, 3,6 milliards de personnes n’avaient pas un accès suffisant à l’eau potable pendant un mois. En suivant ce schéma, en 2050, ce seront cinq milliards de personnes qui seront victimes du manque d’eau. 💧
D’autres chiffres sont particulièrement inquiétants :
👉 Néanmoins, d’après le centre d’information sur l’eau, les réserves françaises semblent être supérieures à nos besoins. Le pays dispose d’une réserve de 193 milliards de m3 par an, alors que nos besoins en eau sont de 32 milliards de m3 par an. Nous pouvons souffler un peu, mais pour combien de temps ?
Bien qu’elle soit indispensable aux activités humaines, l’eau est pourtant inégalement répartie sur la planète. 🌍
En effet, 9 pays se partagent 60 % des précipitations d’eau (Brésil, Fédération Russe, Indonésie, Chine, Canada, États-Unis, Colombie, Pérou et Inde).
A contrario, la péninsule Arabique, le Proche-Orient, l’Afrique du Nord, le Sahel et la zone désertique d’Afrique Australe sont les régions les plus défavorisées en eau.
Le niveau de pluviométrie est donc extrêmement variable dans le monde et augmente les inégalités.
👉 Au total, plus de deux milliards de personnes vivent dans des pays soumis à un stress hydrique - notamment en Afrique de l’Est, en Amérique latine et en Asie - et souffrent ainsi du manque d’accès à l’eau potable et à l’assainissement.
Déjà inégalement répartie, l’eau est également mal gérée par les humains. 💥
Selon le rapport de l’OMM, l’efficacité de la gestion de l’eau s’est aggravée dans 26 des 166 pays analysés et 107 d’entre eux ne sont pas sur la bonne voie d’ici 2030.
En cela, le prélèvement intensif de l’eau - notamment pour faire face à la croissance démographique puisqu’en 2050 la population mondiale sera de 9,7 milliards - empêche son renouvellement naturel et risque de provoquer :
Les grandes quantités de pollution émises par les activités humaines sont également à l’origine d’une perturbation du cycle hydrologique et d’une altération des ressources d’eau douce disponibles. 💨
Les activités les plus consommatrices sont :
👉 À noter : d’ici 2050, les prélèvements d’eau devraient croître de 1 % par an suite aux usages industriels et aux besoins grandissant de refroidissement des centrales électriques. Pire : la part de la ressource annuelle renouvelable d’eau douce prélevée par nos activités devrait atteindre 12 % en 2050 - alors qu’elle était de moins de 2 % au début du 20e siècle.
Résultant des activités humaines - décidément - la hausse des températures relative au réchauffement climatique entraîne une diminution des volumes d’eau douce pouvant être annuellement renouvelés. 📉
Ce phénomène modifie ainsi :
👉 Triste record : en juin 2021, Madagascar a été le premier pays au monde à souffrir d’une forme de pénurie due à la sécheresse, elle-même causée par le réchauffement climatique.
Le manque d’eau aggrave les sécheresses et favorise les incendies ; deux phénomènes qui mettent en danger des millions de personnes. 👥
D’autant que cet été nous a offert un premier aperçu de ce qui nous attend si nous continuons sur notre lancée.
Les canicules et les sécheresses successives ont causé une pénurie d’eau dans certaines régions françaises. Ces dernières ont dû mettre en place des restrictions et développer urgemment de nouvelles formes d’approvisionnement.
Les difficultés d’approvisionnement en eau conduisent à l’insécurité alimentaire de la population. 😱
En effet, au vu de la pollution et du manque d’infrastructures dédiées dans certains pays, l’eau n’est pas propre à la consommation - car vectrice de maladies infectieuses. 🦠
Ainsi, la raréfaction de l’eau amplifie les conflits entre les différentes communautés et est à l’origine de disparités sociales.
De plus, l’augmentation des phénomènes météorologiques extrêmes - notamment les précipitations donnant lieu à des inondations - sont à l’origine de migrations, voire de la mort de plusieurs milliers de personnes.
Le manque d’eau serait à l’origine d’une instabilité financière. En effet, certaines activités économiques - l’agriculture en particulier - ne peuvent fonctionner sans cette précieuse ressource. 🌾
D’autant que certains pays n’ont pas les moyens d’installer les infrastructures nécessaires pour utiliser l’eau des rivières.
Prévenir la pénurie d’eau requiert l’implication de tous - et même de la technologie. Au-delà des gestes quotidiens, plusieurs solutions auraient un impact fort :
👉 Pour éviter une pénurie, chaque mois en France, le BRGM (Bureau de Recherches Géologiques et Minières) publie un état des nappes souterraines en vue d’observer les variations des niveaux.
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