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Appréhender le concept d’impact social en 5 points clés
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Appréhender le concept d’impact social en 5 points clés

ESG / RSEAmbition net zero
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Toute entreprise en activité a un impact social positif ou négatif. Qu’entend-on par impact social ? Comment le mesurer et l’améliorer ? Explications.
ESG / RSE
2023-11-24T00:00:00.000Z
fr-fr

Toute entreprise - quels que soient son secteur d’activité et sa taille - a un impact sur la société. Cet impact social se traduit de plusieurs manières et de façon plus ou moins prononcée.

Quelles sont les cinq dimensions de l’impact social ? Comment évaluer l’impact social de son activité ? Quelles sont les solutions pour améliorer cet impact ? Greenly vous dit tout.

Qu’est-ce qu’un impact social ?

Impact social, définition 

En 2011, le Conseil supérieur de l’économie sociale et solidaire (CSESS) définit l’impact social comme étant un : 

Ensemble des conséquences […] des activités d’une organisation tant sur ses parties prenantes externes (bénéficiaires, usagers, clients) directes ou indirectes de son territoire et internes (salariés, bénévoles, volontaires), que sur la société en général.

👉 Autrement dit, l’impact social désigne les changements produits à long terme (positifs comme négatifs, prévus comme imprévus) engendrés par une entreprise sur ses parties prenantes, la société et son environnement.

L’impact social englobe cinq grandes échelles : 

  • environnementale (éducation à l’environnement, préservation de l’environnement et de la biodiversité, pollution, émissions de gaz à effet de serre (GES), etc.) ;
  • individuelle (cadre et conditions de vie, santé, bien-être, etc.) ;
  • sociétale (lien social, citoyenneté, équité territoriale, diversité culturelle, égalité des chances, réinsertion professionnelle, etc.) ;
  • politique (innovation, représentation citoyenne, politiques publiques, etc.) ;
  • économique (création de richesses et de services épargnés à la collectivité, hausse de l’emploi, chômage, développement du capital humain, etc.).

Les origines du concept

Employé pour la première fois dans les années 1970, le concept d’impact social est utilisé dans les travaux académiques publiés par l'Université de Yale portant sur la responsabilité éthique des investisseurs. 

En 1990, de grandes fondations américaines commencent à mesurer le rendement social de leurs investissements (l’impact investing).

Créé en 2012, le Groupe d’experts de la Commission européenne sur l’entrepreneuriat social (GECES) importe ce concept sur le territoire français. Leur rapport de 2014 identifie des standards de mesure de l’impact social et propose une méthodologie commune à l’échelle européenne. Deux pratiques sont ciblées : 

  • les FESE (Fonds d’entrepreneuriat social européens) ;
  • le programme EaSI (Programme européen pour l’emploi et l’innovation sociale).

👉 Bien que toutes les entreprises soient désormais incitées à prendre en compte l’impact social, ce mouvement a été porté par les organisations de l’économie sociale et solidaire (ESS) - lesquelles sont fondées sur le principe de solidarité et d’utilité sociale.

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Pourquoi évaluer l’impact social de son activité ?

Prendre conscience des conséquences de ses actions

L’évaluation de l’impact social de son entreprise implique de comprendre, de mesurer et de gérer les conséquences de ses actions sur ses parties prenantes et sur son environnement en général.

Il s’agit d’un outil permettant de : 

  • cibler les leviers d’actions pour réorienter certaines mesures et améliorer les résultats ;
  • suivre les projets en cours et chacune des décisions prises afin de créer de la valeur ajoutée ;
  • témoigner de l’engagement et de la connaissance des besoins sociaux du lieu d’implantation de l’entreprise.

Prouver son engagement

Le rapport d’évaluation de l’impact environnemental constitue un document précieux pour :

  • faire preuve de transparence en révélant le véritable impact social de l’entreprise à l’ensemble des parties prenantes - par exemple, les investisseurs souhaitent désormais connaître les conséquences à court, moyen et long terme d’un projet avant de le financer ;
  • garantir les engagements de l’entreprise envers les enjeux du développement durable ;
  • valoriser les actions mises en œuvre et attester de la volonté d’améliorer les pratiques ;
  • reconnaître et valoriser le travail des parties prenantes.

👉 Face à une telle démonstration de transparence, les parties prenantes éprouvent de la fierté de travailler pour (ou avec) une entreprise engagée qui œuvre véritablement pour l’intérêt général.

Améliorer ses performances

Aujourd’hui, la performance d’une entreprise ne se définit non plus uniquement par ses résultats financiers. Les critères extra financiers (environnementaux et sociaux) sont désormais pris en considération.

En prenant en compte l’impact social de son activité, une structure est en mesure d’appréhender et de gérer les changements de sorte à les intégrer dans sa stratégie globale. Pour faire simple : l’instauration de pratiques durables à chaque niveau de l’entreprise permet d’améliorer les performances économiques, tout en impactant positivement la société. 

En outre, la vision, l’engagement et les valeurs portées par l’entreprise lui permettent de signer de nouveaux partenariats qui contribueront à la pérennisation de l’organisation. Basée sur une démarche d’amélioration continue et favorisant le dialogue avec les parties prenantes, l’entreprise jouit d’une meilleure résilience.

Comment mesurer son impact social ?

Utiliser la méthodologie adaptée

La mesure de l’impact social peut s’effectuer selon plusieurs méthodologies telles qu’une enquête qualitative, une analyse coûts-bénéfices ou un retour social sur investissement (SROI).

Le choix de la méthode dépend de la finalité de l’évaluation : suivre, comprendre, prouver ou valoriser.

Cependant, dans le cadre d’une démarche de transparence et pour garantir une comptabilisation précise, l’entreprise doit respecter trois exigences : 

  • considérer les impacts positifs et négatifs, prévus et imprévus ;
  • mesurer les effets uniquement attribuables aux actions de l’entreprise ;
  • se focaliser sur les impacts ayant une incidence plus importante sur les parties prenantes et l’environnement (selon leur durée et leur portée).

👉 À noter : l’évaluation de l’impact social dépend de la taille de l’entreprise, du lieu d’implantation, du secteur d’activité, etc.

S’auto-évaluer grâce aux 5 points clés de l’impact social 

Toute entreprise désireuse de mesurer son impact social peut commencer par évaluer en interne les conséquences de son activité.

Pour ce faire, l’Impact Management Project (IMP) a établi un consensus mondial sur la prise en compte, la mesure et la gestion d’un impact. Il a été acté que l’impact social peut être décomposé en 5 dimensions.

  • Quoi : il s’agit de déterminer la nature, le type d’impact et son importance pour les parties prenantes affectées par ces résultats ;
  • Qui : il s’agit de cibler les parties prenantes qui seront directement confrontées aux résultats, ainsi que leur situation avant la mise en place d’actions ;
  • Combien : il s’agit de déterminer l’ampleur et la durée de l’impact, ainsi que le nombre de parties prenantes et de territoires directement touchés par l’impact ;
  • Contribution : il s’agit d’estimer si les résultats obtenus grâce aux actions menées par l’entreprise sont meilleurs que ceux qui auraient pu être obtenus d’une autre manière ;
  • Risque : il s’agit de prendre en compte la probabilité que l’impact soit différent - voire négatif - que celui espéré.

👉 Les données peuvent être collectées selon trois approches : qualitative, quantitative et monétaire. Cependant, pour mener cette étape à bien, il convient de récolter les données auprès des parties prenantes - les premières concernées par l’action de l’entreprise - pour mesurer ledit impact.

Comprendre son impact

Une fois les données en main, l’entreprise est en mesure de classer sa performance d’impact selon trois niveaux : 

  • le niveau 1, qui désigne une action positive sur les parties prenantes ;
  • le niveau 1 + 2, qui désigne une entreprise créant de la valeur ajoutée à ses parties prenantes ;
  • le niveau 1 + 2 + 3, qui désigne une entreprise qui use de ses capacités pour répondre aux enjeux environnementaux, sociaux et sociétaux.

Partager ses résultats

Une fois les résultats internes obtenus, il peut être judicieux de publier son rapport d’évaluation. Ce dernier permet : 

  • de faire le bilan des actions implémentées et d’attester des résultats de l’entreprise ;
  • de rassurer les parties prenantes (notamment les investisseurs) sur le bien-fondé des actions menées par l’entreprise ;
  • d’établir un plan d’action en vue de réduire les impacts négatifs et d’augmenter la portée des impacts positifs.

👉 En faisant preuve de transparence, l’organisation gagne en légitimité et améliore sa performance.

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Comment améliorer l’impact social de son entreprise ?

Toute structure engagée dans une démarche de développement durable cherche à avoir un impact social positif, tout en garantissant la performance économique et la protection de l’environnement.

Entamer une démarche RSE

Une entreprise qui souhaite œuvrer pour la société et protéger l’environnement tout en garantissant la viabilité économique de son activité, doit mettre en œuvre une démarche RSE (Responsabilité sociétale des entreprises).

En respectant les trois piliers du développement durable, l’organisation met en place des pratiques à impact social positif, allant même jusqu’à modifier son modèle économique. Il peut s’agir de : 

  • verdir sa chaîne d’approvisionnement ;
  • s’engager dans l’atteinte de la neutralité carbone ;
  • garantir le bien-être de ses équipes.

👉 En définitive, l’instauration d’une politique RSE entraîne l’amélioration du fonctionnement de l’entreprise et des relations avec les parties prenantes (clients, fournisseurs, partenaires, etc.).

Devenir une entreprise à mission

Afin d’attester publiquement la volonté de l’entreprise d’impacter positivement l’environnement et la société, l’organisation peut devenir une entreprise à mission.

En faisant cela, la structure - quelle que soit sa forme juridique - garantit la prise en compte des enjeux sociaux, environnementaux et économiques dans sa raison d’être. L’objectif ? Allier la performance économique avec la contribution à l’intérêt général.

La loi Pacte du 22 mai 2019 détaille la marche à suivre pour devenir une entreprise à mission. L’entreprise doit : 

  • ajouter une mission sociale, des objectifs sociaux et environnementaux et les modalités de suivi à ses statuts ;
  • déclarer sa nouvelle qualité de société à mission au Registre du Commerce et des Sociétés (RCS) ;
  • auditer tous les deux ans l’exécution des objectifs inscrits dans les statuts par un organisme tiers indépendant (OTI).

👉 À noter : dans le cas où l’entreprise n’atteindrait pas ses objectifs, le président du tribunal du commerce peut initier une procédure de retrait de la qualité de société à mission.

Respecter les droits humains au sein de sa chaîne de valeur

Améliorer l’impact social de son entreprise implique de prévenir les risques et réparer les atteintes sociales, environnementales, de droit humain et de gouvernance - lesquels peuvent survenir au sein même de l’entreprise, dans ses filiales ou dans sa chaîne d’approvisionnement.

Adoptée en 2017, la loi sur le devoir de vigilance des sociétés mères et des entreprises donneuses d’ordre, les multinationales doivent s’engager à respecter les droits humains fondamentaux au sein de leurs activités.

Outre le fait de respecter la réglementation, le devoir de vigilance oblige les entreprises donneuses d’ordre à rédiger un plan de vigilance.

Le plan de vigilance doit permettre d’identifier les principaux risques et d’anticiper les atteintes sur l’environnement, la santé, la sécurité et la violation des droits humains. Les grandes entreprises doivent ainsi respecter cinq exigences : 

  • réaliser une cartographie des risques ;
  • évaluer régulièrement les parties prenantes (fournisseurs, sous-traitants, filiales) qui composent la société mère ou l’entreprise donneuse d’ordre ;
  • mener des actions de prévention des atteintes graves et d’atténuation des risques ;
  • faire un suivi et une évaluation des mesures en vigueur ;
  • implanter un mécanisme d’alerte et de recueil des signalements des risques existants ou en cours de réalisation.
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Limitez les impacts négatifs de votre entreprise 

Nous l’avons vu, l’impact social est indissociable de la question environnementale. À ce sujet, il convient de définir une stratégie bas-carbone concrète et ambitieuse. Tout commence par la réalisation du bilan carbone de votre entreprise en vue de réduire votre empreinte carbone.

Demandez une démo gratuite de la plateforme Greenly, puis passez à l’action avec l’aide de nos experts !

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